J54
VOYAGE
li
ou
JA
potir
Ía diphtongue
ia,
comme
dans
le mot italien
piano;
,
IO
pour celle d'/u
~
comme dans le mot
piuma;
~
pou~ le
z
allemand, qui équivaut
a
peu
pres
~
ts
;
-
'
'
.q
pour le
cp
italien
' ·.égal
a
tclw;
i#,
ou
cy
pour le
scliin
on
stia
italien.
Enfin' pour marquer la <terminaison forte
Ol~
1
douce des syllabes et des·mots qui finissent paf
une consonne, il ajouta aux premiers le signe ~,
' , et aux seconds celui de
t.
Par exemple,
Brale
(6PAr~) se prononce comme s'il
y
avoit
br'atte
en
fran~ois, t~ndis queMate(MATh) doitavoirlememe
son que
mate.
Mais·, pour exprimer 1:me voyelle
inter:rnédiaire entre
l'
e
muei et
I'u
fram;ois, il
' proposa, selon quelques mantiscrits, de rempfa–
cer
la lettre
i
par la noúvelle
i;_:
ainsi il écrivoit
de
cette. ma_µiere 1,;i
da.nsle ~ot
chl-n,
fromage.,
qui se prononce comme le mo~ anglois
sir.
Voila doric vingt-huit cara~teres.,. dont üois
sont des monogrammes ,
d~
sorte qu'
a
la rigueur
, l'alphabet esclavon se réduit
a
vingt-cinq élé–
'tnens , nombre· que
la
plupatt des langues ont
1
atteint , -sans l'excéder de beaucoup.
,
L'alphabet organisé
fj.e
cette maniere, Cyrille
et Méthode ' se mirent
a
traduire en slawon
l'Ecriture-Sainte;principalement les
Psa.umes,
le
Nouveau-Testament et la lithurgie de l'église
grecqt~e.
Les Slawes dt~
rit
grec se
servent eucore