ACTE II,
SCENE
I.
Mais je vois qu.'on l'exige, et le sort irrité
Vous fait de cet opprobre une nécessité.
C'est un cruel parti, mais c'est le seul peut-etre
Qui pourrait conserver le treme
a
son vr~i maitre.
Tel est le sentiment des chefs et des soldats;
Et l'on croít....
MÉROPE.
Non, mon fils ne
fo
souffrirait pas.
L'exil, ou son enfance a languí condamnée,
Luí serait moins affreux que ce lache hyménée.
EUR.YCLES.
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le condamnerait, si , paisible en son rang,
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n'en croyait íci que les droits de son sa-qg;
Ma.issi par les rnalheurs son ame était ínstruite;
Sur ses -vrais intérets s'il réglait sa conduite,
De ses tristes amis s'il consultait la voix,
Et la nécessité, souveraine des lois ,
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verrait que jamaís sa malheureuse mere
Ne luí donna d'atnour une marque plus chere;
MÉR.OPE.
Ah ! que mé dites-vous?
'EURYCLES.
De dures vérités
Que m'arrachent mon zele et vos calamités.
MÉROPE.
Quoí ! vous me demandez que l'intéret surmonte
Cette invincíble hommr que j'aí pour Polyphonte
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Vous qui me l'avez p.eint de si noires coule1./rs
!
E
un.
YCLES.
Je l'ai peint dangereux, je connais ses fureurs;
l\fais il est tout-púissant; mais ríen ne luí résiste :
11 est sans héritíer, et vous aimez Egisthe.
Théatre.
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