ACTE SECOND.
SCENE l.
MERO PE, EUªYCLES, ISMENIE.
MÉROPE.
Q
u
01
! l'univers se tait sur le destin d'Egisthe
!
Je n'entends que trop bien ·ce silence si triste.
Aux frontieres d'E lide enfin n'a-t-on ríen su
?
EU RYCLES.
On n'a ríen. découvert; et tout ce qu'on a vu,
C'est un jeune étranger, de qui la maiu sanglante
D',un meurtre en cor récent paraissait dégouttante;
Enchafoé par mon ordre on l'amene au palais.
MÉROPE.
Un meurtre
!
un_inconnu ! Qu'a-t-il fait, Eurycles?
Quel sang a-t-il versé? Vous me glacez de crainte.
EURYCL.ES.
Triste effet de l'amour dont votré ame est atteinte !
Le moindre évenement vous porte un coup mortel _;
Tout sert
a
déchirer ce creur trop maternel;
Tout fait parler en vous la voix de la nature.
Mais de ce meurtrier la commune aventure
N'a rien dont_vos esprits doivent etre agités.
De crimes, de brigauds, ces bords sont infectés;
C'est le fruit malheur~~x de nos guerres civiles.
La justice
est
sans
force;
et nos
champs
et
uoi villes