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MÉROPE.
De l'Elide en secret dédaignant la mollesse,
J'ai voulu dans la guerre exercer ma jeunesse ,
Servir sous vos drapeaux, et vous offrir mon bras :
Voila le seul dessein qui oonduisit mes pas.
Ce faux instinct de gloire égara mon courage :
A mes parents, flétris sous les rides de l'age,
J'ai de mes jeunes ans dérobé les secours;
C'est ma premiere faute, ~lle a trQublé mes jours.
Le ciel m'en, a puni ; le ciel inexorable
M'a conduit dans le piege et m'a rendu coupable.
MÉROPE.
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ne l' est point; j'en crois son ingénuité:
Le
mensonge n'a point cette simplicité.
Tendons
a
sa jeunesse une main bienfesante;
C'est un infortuné que le ciel me présente.
11
suffit qu'il soit homme et qu'il soit malheureux .
Mon
fils peut éprouver un sort plus rigoureux.
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me rappelle Egisthe ; Egisthe est de son age :
Peut-etre comm~ lui, de rivage en rivage,
'Inconnu , fugitif, et par-tout rebuté ,
Il souffre le mépris qui suit la pauvreté. (3)
L'opprobre avilit l'ame et flétrit le courage;
Pour le sang de nos dieux quel horrible partage
!
Si du moins...
SCENE
III.
MEROPE,
EGISTHE,
EURYCLES, ISMENIE.
ISMÉNIE,
AH
! madamc, entendez-vous ces cris?
Savez-vous bien ... .
MÉROPE.
Quel trouMe alarme tes espri ts
?