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ACTE CINQUIEME.
SCENE
l.
CATON, et une partie des sénateurs debout en babi t.
déguerre.
e Lo DI u s '
a
Catan.
Q u o
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!
lorsque défendant cett~ enceinte sacrée
A peine aux factieux nous en fermons l'entrée,
Quand partout le sénat s'exposant au danger
Aux ordres d'un Samnite a daigné se ranger;
Cet altier plébéien nous outrage et nous hrave :
11 sert un peuple libre, et le traite en esc]ave
!
Un pouvoir passager est
a
peine en ses mains,
Il ose en abuser, et contre des Rol}lai~
!
Contre ceux dont le sang a coulé dans la guerre
!
Les cachots son t remplis des vainqueurs de la terre;
Et cet homme inconnu, ce fils heureux du !,Ort
Condamne insolemment ses maitres
a
la mort. (8)
Catilina pour nous serait moins tyranniq~e;
On ne le verrait point flétrir la république.
Je partage avec vous les malheurs de l'Etat;
Mais je ne peux souffrir la honte du sénat.
CATON.
La honte; Clodius, n'est que dans vos murmures.
Allez de vos amis déplorer les injures;
Mais sachez que le sang de nos patriciens ,
Ce sang des Céthégus et des Cornéliens
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