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CATILINA.

CATO N.

o

jottr épouvantable

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É

R

o

N ,

se levant.

Jour trop digne en effet d' un siecle si coupable

!

AURÉLIE.

Je devais .... un bill ct remis entre vos mains....

Consul.... de tous cótés je vois vos assassins....

Je me meurs ...:

( On emmene Aurélie. )

CICÉRON.

S'il

se peut , qu'on la seco ure, Aufid e ;

Qu' on cherche cet écrit. En est-ce assez, pe rfide?

Sénateurs, v ous tremblez, vous ne vous joignez pa s

Pour v enger tant de san g , et tant d'assassinats?

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vous impose encor. Vous laissez impunie

La mort de Nonnius, et eelle d'Aurélie?

C AT I LIN A.

Va , toi-méme as tout fait; c'est ton inimitié

Qui me rend dans ma rage uu obj et de pitié :

Toi, dont l'ambition de la míen ne rivale,

Dont l a fortune h eureuse

a

mes d estins

fa

tale ,

M'entra10a dans l'ahlme ou tu me vois plongé.

Tu causas mes fureurs , mes fureurs t'ont vengé.

J'ai ba"i ton géni e , et Rome qui !'adore;

J'ai voulu ta ruine , et je ]a v cux encore.

Je v en gerai sur toi tout ce que j'ai perdu ;

Ton sang pai era ce sang

a

tes yeux répandu :

Meurs en craigoant la mort, meurs de la mort d'un traitre ,

D 'un esclave écb appé que fait punir son maitre.

Que tes membres sanglants d ans ta tribu ne ép ar s ,

Des inc onsta nts Romai ns rep aissent les r egards.