CATILINA.
SCENE
VII.
LE
s
EN AT' LE CH E F DE
s
L
I CTE
U'
R
s.
LE CHEF DES LICTEURS.
SEIGNEuR,
en secourant la mourante Aurélie,
Que nos soins vainemen t rappelaient
a
la vie ,
J'ai trouvé ce billet par son pere adressé.
e
I
e
É
R
o
N ,
en lisant.
Quoi ! d'un danger plus grand l'Etat est menacé !
ce
César qui nous trahit veut enlever Préneste )).
Vous, César, vous trempiez dans ce complot funeste
!
Lisez, mettez le comble
a
des malheurs si grands.
César, étiez-vous fait pour servir des tyrans? .
e És
A R.
J'ai lu; je suis Romain, notre perte s'annonce.
Le danger croit,
j'y
vol e, et voÚa ma réponse.
(
n
sort.)
CATO N,
Sa réponse est douteuse, il est trop leur appui.
CICÉRON.
Marchons, servons l'Etat, contre eux et contre lui.
(
A
une partie des sénateurs.
)
Vous, si les derniers cris d'Aur~lie expirante.,
Ceu.x du m~nde ébranlé, ceux de Rome sang1ante,
Ont réveillé dans vous !'esprit de vos a'ieux,
Courez au Capitolc, et défendez vos die11X:
Du ficr Catilina soutcnez les approches.
Je ne vous ferai point d'inutiles reproches,
D'avoir pu balancer entre ce rnonstre et moi.
I