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CATILINA.

Sernblait inviter Rome

a

le .servir un jour ;

D'un trop coupable sang sa main était avare.

CAT ON.

Je vois avec horreur tout ce qu'il nous prépare.

Je le redis encore, et veux le publier,

'

De César en tout temps il faut se défier.

SCENE III.

LE SENAT, CESAR.

CÉSAR.

EH

bien! dans ce sénat, trop pret

a

se détruire ,

La vertu de Catan cherche encore

a

me nuire.

De quoi in'accuse-t-il?

CATON.

D'aimer Catilina,

De l'avoir protégé lorsqu'on le soup~onna ,

De ménager encor ceux qu'on pouvait abattre ,

De leur avoir parlé quand il fallait comba~tre.

cÉsA R.

Un tel sang n'est pas fait pour teindre mes lauriers.

Je parle aux citoyens, je combats les guerriers.

CATON.

Mais tous ces conjurés, ce peuple de coupahles,

Que sont-ils

a

vos yeux?

CÉSAR.

Des mortels méprisables.

Ama voix,

a

mes coups ils n'ont pu r ésister .

Qui se soumet

a

moi n'a rien

a

redoute-r.