ACTE IV, SCENE II.
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FRÉL
ON,
Monseigneur, pe~mettez.vous ·que je vous dédie un
tome?....
LORD :MURRA. I.
Non; il ne s'agit point de dédicace. C'est vous qui
avez appris
a
mes gens l'arrivée de ce vieux gentil–
homme venu d'Ecosse; c'est vous qui l'avez dépeint,
qui etes allé faire le meme rapport aux gens du ministre
d'Etat?
FRÉLON.
Monseigneur, je n'ai fait que mon devoir.
LORD MUR
R.
A I,
lui donnant quelques guinées.
Vous m'avez rendu service sans le savoir; je ne regarde
pas
a
l'intention : on prétend que vous vouliez nuire,
et que vous avez fait du bien; tenez, voila pour le bien
que-vous avez fait : mais si vous vous avisez jamais de /
prononcer le -nom de cet homme, et de mademoiselle
Lindan e, je vous ferai jetcr par les fenetres de votre
grenier. Allez.
FRÉ_LON.
Grand merci, monseigneur : tout le monde me dit des
injnres, et me donne de l'argent; je suis bien plus ha–
hile que je ne croyais.
SCENE
111. .
LORD MURRAI, POLLY.
L
·o
R D Mu R R A I ,
seul un moment.
UN
vieux gentilhomme arrivé d'Ecosse, Lindane née
daos le meme pays
!
Hélas ! s'il é tait possible que je