L'ÉCOSSAISE.
F R E E P O R T ,
a
Frélon.
Un fripon ... cntendez-'vous? cela passe la railleric.
FRÉLON.
Je suis un compilateur illustrc, un homme de goú't.
FABRICE.
De goút ou de dégout, vous me faites tort, vous
dis-je.
FRÉLON.
I
Au contraire, c'est moi qui achaland,e votre café; c'est
moi qui l'ai mis
a
la mode; c'est ma réputation qui vous
attire du monde.
FA
BRICE.
Plaisante réputation
!
celle d'un espi0n, d'un
mal–
honnete homme ( pardonnez, si je répete ce qu'on dit) ,
et d'un mauvais auteur!
FRÉLON.
M.
Fabrice, M. F abrice , arre tez, s'il vous plait; on
peut attaquer mes mreurs, mais pour ma réputatiou
d'auteur, je ne le souffrirai jamais.
FABRICE.
Laissez
Ja
vos écrits; sav ez-vous bien , puisqu'il faut
tout dire, que vous etes soupc;onné d'avoir voulu per–
dre maGlemoiselle Lindan e?
FllEEPORT.
Si je le croyais , je le noierais de mes mains, quoiqu e
je ne sois pas méchant.
FABRICE.
On
préten d que c'est vous qui l'avez accusée d'etre
Ecossais e , et qui avezaussi accqsé ce bravegentilhomme
de la-haut
d'etre
E cossais.