L'ÉCOSSAISE.
SCENE 11.
LORD MURRAI, pensif et agité; FRELON, 1ui fesan t
la révérence, qu'il ne reg~rde pas; FA BRICE,
s'éloignant un peu.
LORD MUR R
Al,
a
Fabrice, d'un air distrait.
JE
suis tres aise de vous revoir, mon brave et hon–
nete homme: comment se porte cette belle et respecta–
ble personne que vous avez le bonheur de posséder chez
vous?
FABRICE.
Milord, elle a été tres malade d~puis qu'elle ne vous
a
vu : mais je suis sdr qu'elle se portera mieux au–
jourd'hui.
LORD MURRAI.
Grand Dieu, protecteur de l'innocence, je t'implore
pour elle; daigne te servir de moi pour rendre justice
a
la vertu, et pour tirer d'oppression les infortunés
!
Graces
a
tes bontés et
a
mes soins, tout m'annonce un
succes favorable. Ami, (
a
Fabrice)
laissez-moi par–
lrr en particulier
a
cet hornme (
en montrant Frélon
).
F R ÉL O N ,
a
Fabrice.
Eh bien! tu vois qu'on t'avait bien trompé sur mon
compte, et que j'ai du crédit
a
la
cour.
FA B R I
e
E,
en
sortant.
Je ne vois point cela.
LORD MURRAI,
a
Frélon.
Mon ami.
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