ACTE III,
SCE_NE II.
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LIND ANE.
Hélas ! madame, c'est lui qui m'abandonn·e.; ne soyez..
point jalouse d'une infortunée; vous m'offrez en vain
une r etraite; j'en trouverai sans vous une éternelle,
dans laquelle je n' aurai pas au moins
a
rougit .
de vos
bienfaits.
Í..ADI ALTON.
Comme vous me répondez, téméraire
!
LINDAN
E.
La témérité ne doit point etre mon partage; mais la
fermeté doit l'etre. Ma naissance vaut bien _la votre;
morl creur vaut peut-etre mieux; et quant
a
ma fortune,
elle
ne
dépendra jamais de persohne, encore moins de
roa rivale.
( Elle sort.)
L
A
D
;I
AL T
o
N ' seule.
Elle dépendra de moi. Je suis fachée qu'elle me .téduise
·a
cette extrén1ité. J'ai honte de m'etre servie de ce
fa–
quiri de Frélon ; mais en
fin,
elle m'y
á
for~ée. Infidele
·amant
!
p assion funeste
!
je
suffoque.
SCENE III.
FREEPORT, MONROSE , paraissent dans- le café avec
la femme_de Fabrice, la servan te , l es garc;ons du
café , qui mettent tout en ordre; F ABRICE,
LADI
ALTON.
LA DI
A.
L TON,
a
Fabrice.
MoNSIEUR Fabrice, vous me voyez ici souvent : c'es t
votre faute .