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ACTE III,

SCE_NE II.

379

LIND ANE.

Hélas ! madame, c'est lui qui m'abandonn·e.; ne soyez..

point jalouse d'une infortunée; vous m'offrez en vain

une r etraite; j'en trouverai sans vous une éternelle,

dans laquelle je n' aurai pas au moins

a

rougit .

de vos

bienfaits.

Í..ADI ALTON.

Comme vous me répondez, téméraire

!

LINDAN

E.

La témérité ne doit point etre mon partage; mais la

fermeté doit l'etre. Ma naissance vaut bien _la votre;

morl creur vaut peut-etre mieux; et quant

a

ma fortune,

elle

ne

dépendra jamais de persohne, encore moins de

roa rivale.

( Elle sort.)

L

A

D

;I

AL T

o

N ' seule.

Elle dépendra de moi. Je suis fachée qu'elle me .téduise

·a

cette extrén1ité. J'ai honte de m'etre servie de ce

fa–

quiri de Frélon ; mais en

fin,

elle m'y

á

for~ée. Infidele

·amant

!

p assion funeste

!

je

suffoque.

SCENE III.

FREEPORT, MONROSE , paraissent dans- le café avec

la femme_de Fabrice, la servan te , l es garc;ons du

café , qui mettent tout en ordre; F ABRICE,

LADI

ALTON.

LA DI

A.

L TON,

a

Fabrice.

MoNSIEUR Fabrice, vous me voyez ici souvent : c'es t

votre faute .