ACTE III, SCENE III. -
38r
FREEPORT.
Moi? non.... n'en auriez-vous pas fait autant
a
ma
place?
MONROSE.
Je le crois, si j'étais riche, et si eÍle le méritait.
FREEPORT.
Eh bien! que trouvez-vous done
la
d'admirable? (
ll
prend les gazettes.)
Ah, ah! voyons ce que disent les
nouveaux J)apiers d'aujourd'hui. ;Hom ! hom
!
le lord
Falbrige mort
!
M
o
N Ros E ,
s'avan~ant.
Falbrige mort
!
le seul ami qui me restait sur la terre !
le
seul dont j'attendais quelque appui
!
Fortune, tu ne
cesseras jamais de me persécuter !
FREE PORT.
Il était votre ami? j'en suis faché ....
D'
Edimbourg,
le
14
ª"ril .... On cherche partout le lord Mónrose, con–
daniné depuis onze dns
a
perdre la téte.
MONROSE.
Juste ciel
!
qu'cntends-je
!
hcm
!
que dites-vous?
mi–
lord Monrose condamné
a....
FREEPORT.
Oui, parbleu, le lord M onrose.... lisez vous-meme, je
ne me trompe pas.
M O N R O S E
lit.
( Froidement. )
Oui, cela est vrai ....
(A
part.)
11 faut sortir d'ici, la
maison est trap publique.... J e ne ero is pas que la terre
et l'enfer conjurés ensemble aient jamais assemblé tant
d'infortunes contre un seul homme. (
A son valet Jacq,