L'ÉCOSSAISE.
LADI ALTO,N.
Eh bien! ne m'aimait-il pas
a
la folie quand il
m'écri–
vait?
ANDRÉ.
Oh! que non, madame;
il
vous aimait si tranquillc–
ment
!
mais ici ce n'est pas de meme;
il
ne dort ni
n e
mange;
il
court jour et nuit; il ne parle que de sa chere
Lindane; cela est tout différent, 'vous dis-je.
LADI ALTON.
Le p.erfide
!
le mécbant homme
!
N'importe, je vous
dis que cett,e lett,re est pour moi;
n'est-elle
pas sans
dessus?
ANDRÉ.
Oui, madame.
LA.DIALTON.
Toutes les lettres que vous m'avez
apporté.esn'é~
taient-clles pas sans dessus aussi?
ANDRÉ.
Oui, mais elle est pour
Li
ndane.
L A DI ALTON.
Je vous dis qn'elle est pour moi,
et,
pour vous
le
prou–
,ver, voici dix guinées de port que je vous don ne.
ANDR É .
Ah! oui , madam"e, vous m'y faites penser, vous avez
r aison , l a l ettre est pour vous,
je
l'avais ouhlié... .
mais c ependant, comme
elle
n'é tait pas pour vous ,
n e
me d écel ez
1)as;
di tes que vous l'avez trouvée
che,:z,
Liudane.
LA DI ALTO N .
Lai
se- ~ oi faire,