t'ÉCOSSAISE.
SCENE 11.
LADI ALTON, POLLY, LINDANE.
t
AD I ALTO N ,
a
Polly ,
qui
passe de la chamhre de sa
mahresse dans une chambre du café•.
MADEMOISELLE,
a.Hez dire tout~a-l'heure a votre, mai–
tresse qu'il faut que je lui parle, qu'elle ne craigne ríen,
que je n'ai que des choses tres agréables a luí dire ; qu'il
s'agit de son bonheur (
avec emportement),
et qu'il
fau t qu'elle vienne tout-a-l'heure, tout-a-l'heure : en–
tendez-vous? quelle ne craigne point, vous dis-je.
POLLY.
Oh, rnadame
!
nous ne craignons ríen; rnais votre
physiouomie me
fait
trembler.
LA.DIALTON.
Nous verrons si je ne viens pas a bout de cette fille
vertueuse, ave e les prorosi tions que je vais lui faire.
LINDAN E ,
arrivant toute tremhlante, soutenue par Polly.
Que voulez-vous, madame? venez-vous iusulter en–
Gore
a
ma douleur?
LADI ALTON.
Non, je viens vous rendre heureuse. Je sais que vou s
n'avcz rien; je suis riche, je suis grande dame; je vous
offre un de mes chateaux sur les frontier es d'E cosse ,
ayee l es terres qui en dép endent; allcz
y
vivre avec vo–
t re famille, si vous en avez ; mais il faut dans l'instant
qu e vous abandonniez milord pour jamais, et qu'il
ignore toute sa vie v otre retraite.