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ACTE III, S CENE

IV.

3-83

FREEPORT.

Oui, elle est jolie et honnéte. Tout le ,monde m'y fait

songer.

L E ME SS A G E R.

Je viens pour m'assurer d'elle de la part du gouver–

nement; voila mon ordre.

FABRICE.

Je n'ai pas une goutte de sang dans les veines.

M O N R O S E ,

a

part.

W.ne

jeune É.cossa ise qu'on ar rete! et le jour meme que

j'arrive

!

Toute ma foreur renait. O patrie!

o

fami,lle

!

Hélas

!

que deviendra ma

fille

infortunée? elle est

peut-étre ainsi la victime de mes malheurs; elle languit

dans la pauvreté ou dans la prison. · Ah! pourquoi est–

elle née?

FREEPOilT.

On n'a jamais arreté les filies par ordre du gouverne–

ment:

fi

! que cela ·est vilain ! vous étes un grand brutal,

M.

le messager d'Etat.

FA.BRICE.

Ouais

!

mais si

e'

était une aventuriere, comme le di–

sait notre ami Frélon ; cela va perdre ma maison .... me

voila ruiné. Cette dame de la cour av-ait ses raisons, je

le vois bien.... Non, non, elle est tres ho·nnéte.

LE

MESSAGER.

Point de raisonnement, en prison, ou caution; c'est

la regle.

F A. BRICE.

Je me fais caution , moi, ma maison, mon bien, ma

pers@nne.