ACTE III, SCENE V.
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de M. Frecpo rt, mais c'est sa fa<_;on. Heureux ceux q·u'il
prend tout d'un coup en amitié
!
II
n'est pas complimen–
teur,
mais
il
rend service en moins de temps que les au–
tres
ne font des protestations de services.
l\iONROSE.
Il
y
a de belles ames.... Que deviendrai-je?
FADRICE.
Gardons-nous au moins de dire
a
notre pauvre petite
le danger qu'elle
a
couru.
·
MONltOSE.
Allons , partons cette ntiit meme.
FABRICE.
II
ne faut
avertit·
les gens - de leur danger qu,e CJUand
il
est passé.
MONROSE.
Le seul ami que j'avais
a
Londres est mort
! . ...
Que
fais-je ici
?
FA BRICE,
Nous la ferions évanouir encore une fois.
SCENE VI.
MO N RO SE,
seul.
ÜN
arrete une jeune Écossaise, une personne qui
vit
retirée,
qui
se cache,
qui
est snspecte au gouverne–
ment
!
Je ne sais.... mais cette av enture
me
jette dans
de profondes réflexions.. .. Tout réveille l'idée de
mes
malheurs,
mes
afflictio_ns ,
mon
·a ttendrissement,
mes
fureurs.
Théatre. 6.
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