ACTE TROISIEME.
SCENE
l.
LADI A_LTON, ANDRÉ.
LADI ALTON.
Üu1,
puisque je ne peux voir le tra1tre chezlui,.je le
verrai ici; il
y
viendra sans doute. Ce harbouilleur de
feuilles avait raison; une Ecossaise cachée ici dans ce
temps de trouble ! elle conspire contre l'Etat; elle sera
enlevée , l'ordre est donné : ah!
du
moins, c'est contre•
moi qu'elle conspire! c'est de quoi
je
ne suis que trop
sdre. Yoici André , le laquais de milord; je serai ins–
truite de tout mon malheur. André, vous apportez ici
une lettre de milord, n'est-il pas vrai?
ANDRÉ.
Oui, madame.
LAEI ALTON.
·Elle est pour moi?
ANDRÉ.
Non, madame, je vous jure.
LADI ALTON.
Comment? ne m'en avez-vous pas apporté plusieurs
de
sa
part?
ANDR.É.
Oui ,'mais celle-ci n'est pas pour vous; c'est pour un.e
personne qu'il aime
a
la folie.