ACTE I, SCENE IV.
quoi je ne vois jama is ce pretre sans frémir. Mais vo1c1
Sophrooime : h élas ! tandis que son rival me remplit
d e terreur, celui-ci redouble mes regrets et mon atten–
drissement.
SCENE V.
AGLAE,
SOPHRONIME.
SOPHRONIME.
Cn
ERE
Aglaé, je vois Anitus, ce pretre de Céres, ce
rnéchant homme, cet ennemi juré d e Socrate , sortir
d'aupres de vous, et vos yeux semblent mouillés de
quelques larmes.
AGLAÉ.
Lui ! il est l'ennemi d e notre bi enfaiteur Socrate
?
Je
n e m'étonne plus d e l'aversion qu'il m'inspirait avant
meme qu'il m'eut p
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arlé.
SOPH ll ONIME .
H élas ! serait-ce
a
lui que je dois imputer les pl eurs
qui obscurcissent vos yeux?
AGLAÉ.
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ne peut m'inspirer que des dégouts. Non, Sophro–
nim e , il
n'y
a que vous qui puissiez faire couler mes
larmes.
SOPHllO N IME.
Moi , grands dieux ! moi , qui voudrais les payer de
mon sang , moi, qui vous adore, qui me flatte d'etre aimé
d e vous, qui ne vis qu e pour vous, qui voudrais mourir
pour vous! moi, j'aurais
a
me reprocher d'av oir jeté un
morn ent d'am ertume sur votre vie
!
Vous pleurez , 'et f en
Théatre.
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