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, \.

PRÉFACE.

5

l'univerf -, ma.lgré l'envie de ., tant' de patrici ens

qui régnaient

a

Rome

!

Ce qui . étonne surtout ,

e'

est · que ,

da.ns

le

tup.iulte et les orages de sa vie,, e,et homme ;

toujours ·cha:rgé des affai.res de l'Etat et éle celles

des particuliers' trouvat encore

du

temps pour

etre instruit

a

fond de toutes les sectes des Crees, .

~t qu'il fut le plus grand phildsophe d~s Ro~

main~, ~ussi-bien que le plus éloquent.' Y a-t~il

dans l'Europe beaucoup de ministres, de ~na–

'gistrats, d'avocats me~e un peu employés, qui

puissent , je ne dis pas expliquer les adrÍ1i1~ables

découvertes de Newton, et les idées de L €ibnitz;

comme Cieer_on rendait compte des pri~~i

0

pes de

Zénon, de Platon et d' Epicúre, rnais qui

p-q.is

sent répondre

ª

une question profonde de .'E~~-

losophie?

·

Ce que peu de PE:rsonnes savent.,

c'est qae

·Cicéron ét9-it ·encore un -des premiers poetes

d'un siecle ou ]a belle poésie commenc;:út

,a

na-~tre : iJ halangait la réputation de Li1crece: Y

a-t-il rien de plus beau que· ces vers qui nous

sont ,restés de son poeme sur Marius ,.et qui .font

.tant regretter- la perte de cet ouvrage?

Sie

J

ovis altisoni

subito pinnata

satelles,

· .

4 rboris

e

trunco, serpentis saucia morsu,