PREFACE.
DE
u x motifs. ont fait choisir ce sujet de tragé–
die , qui paroh impraticable et peu fait pour Jes
mceurs, pour les usages, la maniere de penser,
et le théatre de Paris.
On
a voulu essayer encore une fois , par une
tragédie saos déclarations d'amour , de détrnire
les reproches que toute l'Europe savante
fait
a
la France; de ne souffrir guere au théa tre que
les intrigues galantes; et on a eu surtout pour
·.objet de faire connaitre Cicéron aux jeunes per–
sonnes qui fréquentent les spectacles.
Les grandeurs passées des Romains tiennent
encore toute ]a terre attentive , et l'Italie mo–
derne met ?-ne partie de sa gloire
a
découvrir
quelq(!es ruines de Fancienne.
On
montre avec
respect la maison que Ci~éron occupa : son
nom. est dans toutes les bouches , ses écrits dans
tbutes les mains. Ceux qui ignorent dans leur
patrie qt;tel chef était
a
la tete de ses Ú·ibunaux '
il
y
a cinquante ans savent en quel temps Ci–
céron
était
a
la tete
de
Rome. Plus . le dernier