LE DUC DE FOIX.
,,_Tune peux l'épouser qu'aux dépens de ma tete.
,,_ A la face des cieux je luí donne ma foi;
,,_Je te fais de nos vreux le témoin malgré toi.
,,_ Frappe, et qu'apres ce coup ta cruauté jalouse
,,_ Tra'ine aux pieds des autels ta sreur et mon épouse.
,,_ Frappe, dis-je : oses-tu?
LE DUC.
Traitre, c'en est assez.
Qu'on l'ote de mes yeux; soldats, obéissez.
AMÉLIE.
( Aux soldats.)
(
Au
duc.)
'1-
Non demeurez, cruels... Ah! prince, est-il possible
*Que la nature en vous trouve une ame inflexible?
*
Seigneur
!'
VAMIR.
Vous, le prier ! plaignez-le plus que moi.
,,_ Plaignez-le; il vous offen se; il a trahi son roi.
,,_Va, je suis dans ces lieux plus puissant que toi-meme ;
,,_Je suis vengé de toi: l'on te hait, et l'on m'aime .
AMÉLIE.
(
A
Vamir.)
(Au
duc.)
*
Ah, cher prince !.... Ah, s.eigneur ! voyez
a
vos genoux ....
LE DUC.
(
Aux
gardes. )
(AAmélie.)
""Qu'on m'en réponcle, allez. Madame, levez-vous.
""Vos prieres, vos pleurs en faveur d'un parjure
""Sont un nouveau poison versé sur ma blessure :
,,. Vous avez mis la mort dans ce creur outragé ;
,,_ Mais, perfide, croyez que je mourrai vengé .
,,_ Adieu : si vous voyez les effets de ma rage,
*
N'en acGusez que vous, nos maux sont votre ouvrage.