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A.CTE

QUATRIEME.-

SCENE

l.

VAMIR, AMELIE, EMAR.

AMÉLIE.

QuELLE

suite, grand Dieu, d'affreuses destinées

!

Quel tissu de douleurs l'une

a

l'autre enchafoéés !

Un orage impré~u m'enleve

a

votre amour :

Un orage nous joint; et, dans'le meme jour,

Quand je vous suis rendue, un autre nous sépare

!

Vamir, frere adoré d'un freré trop barbare,

Vous le voulez, Vamir ; je pars, et vous restez.

VAMIR.

\

Voyez par quels liens mes pas sont arretés.

"' Au

p.ouvoir d' un rival ma parole me Jivre :

Je puis mourir pour vous, et je ne puis vous suivr e.

AMÉLIE •

.

Vous l'ostites combatt:re, et vous n'osez le fuirt

VAMIR..

L'honneur est mon tyran; je luí dois obéir.

Profitez du tumulte ou la ville est livrée;

La retraite

a

vos pas déja semble assurée;

On vous attend : le ciel a calmé son courroux.

Espérez..•