ACTE IV,
SCENE
I.
155
Mettez en sureté ce seul bien qui me reste :
Ne vous exposez
pasa
cet éclat funeste.
,¡.
Cédcz
a
m~s douleurs. Qu'il vous perde : partez,
AMÉLIE.
,¡.
Et vous vous exposez seul
a
ses cmautés
!
VAMIR.
>1-
Ne
craignez rien pour vous ,je craindrai peu mon frere.
,¡.
Que dis-je? p1on appuí Jui devient nécessaíre.
Son captif aujourd'hui, demain son bienfaiteur,
Je pourrai de son roi lui rendre la faveur.
Protéger mon rival est la gloíre ou j'aspire.
Arrachez-vous surtout
a
son fatal empire:
Songez que ce matín vous quittiez ses Etats.
AMÉLIE.
Ah! je quittais des lieux que vous n'hahitiez pas.
Dáns quelque asile affreux que mon destin m'entraine ,
Vamir,
j'y
porterai mon amour et ma haine. ·
Je vous adorerai dans le
fond
des déserts,
Au milieu des combats, dans l'exil, dans les
fers,
Dans la mort, que j'attends de votre seule absencc.
VAMJ
R.
C'en est trop; vos douleurs ébranlent ma constan ce :
Vous avez
trop
tardé .... Ciel
!
quel tumulte affreux
!
-SCENE
11.
AM.ELIE, VAMIR, LE DUC,
gardes .
LE DUC,
*JE
l'entends; c'est lui-meme.
Arrete,
malhenr~ux ;
*
La
che qui me trahis, rival indigne, arrete.