ACTE IV, SCENE IV.
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,,. Mais compte encor la tienne : un vengeur va ·venir ;
,¡.
Par ton juste supplicc il va tous nous unir.
,¡.
Tombe avec tes remparts, tombe, et péris sans gloire ;
,¡.
Meurs, et que l'avenir prodigue
a
ta mémoire ,
,¡.
A tes feux,
a
ton nom, justement abhotrés,
,¡.
La haine et le mépris que tu m'as inspirés•
. SCENE
V.
LE DUC, LISO IS.
LE DUC.
n
,,. O u r, cruelle ennemie, et plus que moi faro uche , /
*Oui) j'accepte l'arret prononcé par ta bouche.
*Que la main de la haine, et que les memes coups
""Daos l'horreur du tombeau nous réunissent tous. \
( Il tombe dans
un fauteuil. )
LISOIS.
,¡.
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ne se connait plus ; il succombe
a
sa rage.
LE
DUC.
"" Eh bien
!
souffriras-tu ma honte et mon ontrage ?
,,. Le temps presse : veux-tn qu' un rival odieux
"" Enleve la perfide, et l'épouse
a
mes yeux ?
*T u crains de me répondre
!
Attends-tu que le tra1tre
"" Ait ,soulevé le peuple, et me livre
a
son ma1tre ?
LISOIS.
>1- J e vois trop en effet que le partí dn roi
"" Des peuples fatigués fait chancelcr la
foi .
*De la sédition la flammc réprimée
,.. Vit encor dans les cce urs, en secret rallumée.