LE DUC DE FOIX.
~
Allez; je puis encor, dans le sort qui me presse,
'f-Trouver de vrais amis qu.i tiendront leur promesse.
>f-
JYautres me serviront, et n'allégueront pas
'f-Cette triste vertu, l'ex:cuse de:s ingrats.
L I
s
O I S ,
apres un long silence.
1
*Non; j'ai pris mon pari:i. Soi't crime, soit justice,
,,.Vous ne vous plaindrcz plus qu'un ami vous trahisse.
>f.
Vami·r e·st cúm.inel , vous etes malheüreu,c;
,,_Je vous aime, il suffit: ~re me rends
a
vos vornx.
Je vois qu'il est des temps pou.r les partis extremes .,
Que les plus saints devoirs peuvent se taire eux-memes. ·
'*Je ne souffrirai pas que d'un autre qt'le moi,
'* Dans de pareils moments, vous éprouviez la
foi;
,¡.
Et
vous reconnaitrez, au succes de mon zele,
,,. Si Lisois vóus aimah,
et
s'íl vous
fut
~ dele.
t E
nüc.
Je te retrouve enfin dan's mon advefsité :
L'univers m'abandonne ; et to-i seul m'cs resté.
Tu ne soufIH:ras pas
•que
mon l'íval tranquiHe
Insulte impunément
a:rn-a
,rage inutile;
' Qu'un cnnemi vaincu, ma1tre de mes Etats,
Dans les bras d'une ingrate insulte
a
mon trépas..
LIS0I ·S.
*Non; mais en vous rendant ce malheureux servicc,
"'Prince, je vous demande un autre sacrificc.
·
LJ:: DUG.
,,_ Parle.
"i.I
so
is.
Je ne veux pas que le Ma'ure én ces li"eúx .,
*
Protecteur i•ns'olent, cómfüan·a·e soú's mes yeu'x:
~
Je ne veux pas servir 'ún
tyran
-qui noús brave.