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AC'TE III,

SCENE

111.

i39

Quaód le Maure enleva

n:u:n1

unique espérance :

Et je n'ai pu sur eux achever .ma vengeanc.e

!

Et mon frere a ra\

1

i le bien que j'ai perdu

!

II jouit des malheurs dont je suis confondu.

Quel est done en ces 1ieux le de~sein qui m'entraine ?

La consolation, trop funeste et trop vaine,

De faire avant ma mo,rt

a

ses t rahres appas

Un reproche inutile, et qu' o,n ii',entenclra pas?

Allons; je pcé-rira.i , quoi qwe l>e c-iel déC<ide,

Fidele au roi mon maitre., ~t ,meme

a

la perfide.

Peut-etre ., en appren-ant ma constance et mon sort,,

Dans les bras de mon frere elle plain~ra ma moi;t.

É

.M.AR.

..

Cachez vos sentim-ents;

<i:'éSt

lu,i

1u"0n

~o,it par~i [t11e.

VAMIR.

Des troubles de mon 'C-reur-puis-je me rendre maitre?

SCENE

IV.

LE

nuc.

Ce mystere m'irrite; et je prétends savoir

Quel guerrie.r les destins ont mis en mon pouvoir :-

11

semble av-e c h0·rre-11r-cru''H ·détourne la vtre.

VAM IR,.

O lumiere du jour, pourquoi m'es-tu rendue?

Te ver,ra1-j.e, ,i1D

'f.id~

le

!

en q:,uels lieux?

a

quel prix

?-

LE DUC.

Qu'entends-je?

?t

quels ac.cents ont(rappé mes csprits?