AC'TE III,
SCENE
111.
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Quaód le Maure enleva
n:u:n1
unique espérance :
Et je n'ai pu sur eux achever .ma vengeanc.e
!
Et mon frere a ra\
1
i le bien que j'ai perdu
!
II jouit des malheurs dont je suis confondu.
Quel est done en ces 1ieux le de~sein qui m'entraine ?
La consolation, trop funeste et trop vaine,
De faire avant ma mo,rt
a
ses t rahres appas
Un reproche inutile, et qu' o,n ii',entenclra pas?
Allons; je pcé-rira.i , quoi qwe l>e c-iel déC<ide,
Fidele au roi mon maitre., ~t ,meme
a
la perfide.
Peut-etre ., en appren-ant ma constance et mon sort,,
Dans les bras de mon frere elle plain~ra ma moi;t.
É
.M.AR...
Cachez vos sentim-ents;
<i:'éSt
lu,i
1u"0n
~o,it par~i [t11e.
VAMIR.
Des troubles de mon 'C-reur-puis-je me rendre maitre?
SCENE
IV.
LE
nuc.
Ce mystere m'irrite; et je prétends savoir
Quel guerrie.r les destins ont mis en mon pouvoir :-
11
semble av-e c h0·rre-11r-cru''H ·détourne la vtre.
VAM IR,.
O lumiere du jour, pourquoi m'es-tu rendue?
Te ver,ra1-j.e, ,i1D
'f.id~le
!
en q:,uels lieux?
a
quel prix
?-
LE DUC.
Qu'entends-je?
?t
quels ac.cents ont(rappé mes csprits?