ACTE I, SCENE II.
T
Al
SE.
Mádame,
il
vienta vous.
AMÉLIE.
Je ne puis lui parler,
11
verrait trop mes pleurs toujours prets
a
couler.
Que ne puis-je
a
jamais éviter sa poursuite
!
SCENE
111.
LE DUC DE fOIX, LISOIS, TAISE.
LE D U C ,
a
Ta1se.
EsT-CE
elle qui m'échappe
i
est-ce elle qui m'évite?
Tai:se, demeurez; vous connaissez trop bien
Les transports douloureux d'un ereu r tel que le mien.
Vous savez si je l'aime , et si je l'ai servie,
Si
j'attends d'µn regard le destin de ma víe.
Qu'elle n'étende pas l'exces de son pouvoir
Jusqu'a porter ma flamme au dernier désespoir:
Je hais ces vains respects, cette _ reconnaissance,
Que sa froidettr timide oppose a ma constance.
Le plus léger délai m'est
un
cruel refus ,
un·affront que mon creur ne pardonnera plus.
C'est
en
vain qu'a la France,
a
son maitre fidele,
Elle étale -a mes yeux le .faste de son zele;
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est temi>s que tout cede a mon amour, a moi,
Qu' elle trouve en moi seul sa patrie et son roí.
Elie mé doit
la
vie, et
j
usqu'a l'honneur meme;
Et
moi
je
luí dois tout, puisq,ue c'est moi qui l'aime.
U
nis par tant de droits, c'est trop nous séparer;
L'autel est
p'ret, j'y
cours; allez
l'y
préparer..