Í I2
LE DUO
DE FOIX.
*
Vous montrer votre gloire, et ce que vous dev
ii
*Au héros qui vous ser!:, et par qu'i vous vivez.
,,. Je verrai d'uo re~l sec, et <l'un cceur sans envíe ,
,,. Cet hymen qui ponvait empoisonoer ma vie.
,,. Je réunis pour vous mon service et mes vceux;
*Cebras qui fut
a
lui combattra pour tous deux :
*Voila mes sentiments. Si je me sacrifie,
*L'amitié me l'ordonne) et surtout la patrie.
*Songez que si l'hymen vous range sous sa loi,
'+
Si le prin'ce est
a
vous,
il
e--st'
a
votre· roí:
AMɺLIE.
*Qu'avec étonnement·, seigneur, je vous comtemple!
*
Que vórrs donlii'lz au monde un rare et grand éxemple
!
>1- Quoi
!
ce cceur ( je le crois sans feinte et sans dé tour)
,,. Conna1t l'amitié seule, et peut braver l'amour
!
*11 faut vous admirer, quand on ·sait vous connaí'tre :
*Vous serv'ez votre ami, vous servirez man mahre .
*Un cceur si généreux doit penser comme moi:
* Tous ceux de votre sang sont l'appui de leur roí.
,,. Eh bien! de vos vertus je demande une grace..
LIS O IS.
*Vos ordres sont sacrés: que faut-il que je fasse ?
AMÉLIE.
*
Vos conseils généreux me pressent d'acc,epter
""Ce rang dont un grand p,rince a da'igné me flatter.
,¡.Je ne me cache point cambien son choix ni'honore;
,,. J'en vois toute la gloire; et quan<l je songe encó'tk
*
Qu'avant qu'il
fut
épris de ce funeste amour
*
11 daigna me sauver et l'ho:r;meur et le jour,
,,. Tout ennemi qu'il est de son roi légitime,
* Tout allié du Maure, et protecteur du crime ,