ACTE
1,
SCENE
1.
ll l
Si ce prince égaré chérit encor sa gloire,
C' esta vous de parler, et c'est vous qu'il doit croire.
Dans quel affreux parti s'est-il précipité
!
LIS O IS.
*
Je ne peux
a
mori choix fléchir sa volonté.
,,. J'ai.souvent, de son creur aigrissant les hlessures,
,¡.
Révolté sa fierté par des vérités dures:
*
Vous seule
a
votre roi le pourriez rappeler,
*
Et c'est de quoi surtout je cherche
a
vous parler.
Daos des temps plus heureux j'osai, helle Amélie,
Coosacrer
a
vos lois le reste de ma vie;
*Je crus que vous pouviez, approuvant mon dessein,
:t-
Accepter saos mépris moo hommage et ma main;
Mais
a
d'autres destins je vous vois réservée.
Par
les Maures cruels dans Leucate enlevée,
Lorsque le sort jaloux portait ailleurs mes pas,
Cet heureux duc de Foix vous sauva de leurs hras :
,,. La gloire en esta lui , qu'il en ait le
salai.re;
,,. 11 a par trop de droits mérité de vous plaire:
"'Il est prince, il est jeune, il est votre vengeur,
*Ses bieofaits et son nom, tout parle en sa faveur.
"'La justice et l'amour vous pressent de vous rendre :
>t-Je n'ai den fait pour vous; je n'ai ríen a prétendre :
*Je me tais.... Cependant,s'il faut vous mériter,
:t-
A tout autre qu'a luí j'irais vous disputer;
*Je cédernis
a
peine aux enfants des rois m~me;
•Mais ce ,prioce est mon chef, il me chérit, je l'aime ;
.,,. Lisois, ni vertueux , ,ni superbe
a
demi ,
,. Aurait hravé le prince, et cede
a
son ami.
*
Je fais plus, de mes seos ma1trisant la faiblesse ,
*
J'ose de mon rival appuyer la tendresse,