bE CA
TILIN
A.
A URÉ
LIE.
Ah
! Íaissez-moi ri:iourir
!
Que me demandez-vous ?
Ce cruel!..•. je ne puis accuser mon époux....
CICÉRON>
C'est l'accuser assez.
LENTULUS.
C'est assez le défendre.
CICÉRON.
Poursuivez done , cruels , et mettez Rome en cendi'e.
Achevez : il vous reste
a
le déclarer roi.
A U R
É
I:.
I E,
Sauvez Rome , cons1;1l, et ne perdez que moí. '
Si vous ne m'arrachcz éette odieuse vie,
De mes sanglantes mains vous me verrez punie.
Sauvez Rome , vous dis-je , et ne m'épargnez point,
CICÉRON.
Quoi
!
ce fier ennemi vous impose
a
ce
poi.nt!
Vous gardez devant lui ce silence timide
!
Vous ménagez encore un époux. parricide:
GATILINA.
Consul , elle est d\m sang que
l'
on doit détester ;
Mais elle esi mon épouse, il la faut respecter.
CICÉRON.
Crois-moi, je ferai pius, je la vengerai, trahre
!
(
A Aurélie.
)
Eh bien! si devant luí vous craignez de paraitre ,
Daignez de votre pere attendre le vengeur,
Et renfermer chez vous votre juste douleur.
La
je vous parlerai.
A
U
RÉ
LÍE,
Que pourrai-je vous dire ?
Le sang d'un pere parle, et devrait vous_ suffire,
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