(
J)
V
A IN
s fantomes d'État' é-vanouissez-vous.
(
Vers de
Roclogun,_e,
)
(2)
La gloire en est do~teu~;, 1t le p~ri! certaio.
r
(
Vers de
Cúma, )
(3)
.Sawior armi's,
Lux u1·ía incubuit, victu;n1ue u~~iscit!u-
orbem;
( ~uv
EN AL.)
(4)
Tous les tyrans qui ont voulu détruíre un gouvernement
républicain ont toujours pris pour prétexte la nécessit1 de déli–
vrer le peuple du joug des grands ; comme toutes les fois qu'une
aristocratie a succédé au gouvernement d'un seul , elle a pris
pour prétexte les abus de l'autorité a1·bitraire : et le peuple a
Joujours été la victime et la dupe
de
toutes ces révolutions. Cati-,,
lina ne dit nulle part qu'il est un scélérat ; il veut venger le'
peuple et les vétérans de l'ingratitude du sénat; il veut vcnger
ses propres in jures. Il ne commet un crime que parce que c~crime
est nécessaire
a
son salut et
a
celui de ses ~mis. M. de Voltaire
est le pre1pier poete tragique qui ait fait parler les scélérats avec
vraisemblance , sans déclamatio~ et sans bassesse. C'est un pa
que l'art n'avait poiDt encore f!lit du temps de Racine:
(5) Spurius Metius était un chevalier romain qui , dans un
temps .de di ette, forma des rna_gasins de pain, et le distribua
aux citoyens. 11 devint leur idole. L e sénat l'accusa d'aspirer
a
la tyrannie; et, pour opposer
a
la faveur populaire une autorité
redoutabl e au peuple, on nomma dictateur le célebre Cincinnatus.
Il cita Spur.ius
a
son tribunal, et envoya Servilius Ahala, ·qu'il
avait choisi pour général de la cavalerie, sommer l'accusé d'y
compara1tre. Metius refu a d'qbéir; Servilius le tua ; et le dicta.,.–
teur approuva sa conduite. On sait quel fut le sort des Gracques.
Catilina s'excuse devant le sé.0at par des exemples de violence
ªP"'
prouvés par le sénat
meme ,
et CO]D.mis pQur ses
jntérets,