Previous Page  119 / 450 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 119 / 450 Next Page
Page Background

;NOTES.

(6) ~é.sar ayait

fU,

9ans sa je,un~sse, des ·liaisons avec Cati,

li~a; et ceu:x:

q~i

41cov~

-fIJ\J.!

la _co"Q.,spjration

a

Cicéron nom...

mhent César partni les corpplÍJ;:fj'

SQÜ

que réellement il

y

eut

trempé ,

sojt

qfil~ eussrnt vpul-g q!,lgmeJiter l'importl!J).ce de leur

service· e:µ W¡-el~i~t

U!}.

grnnd ppm 91¾,.l>

J!OU1S

obscurs

OU

mépr.is

~S

~es a~1tres complices, I\'~ais !a cp,nduit~ d~ Cés;i.r pendantla con–

juratio~

fit

s~up~pn,ner _qu'il regq~ttait qu-'elle n'eut pas eu de

suites qui ~uraie11f pu !e ren~i::r néc~sgir~, e.t luí

ouvr.ir

le che...

min

a

la souveraii;ie puissance.

(7) C'était au consul de jour

a

nommer le dictateur. Cicéron

ne pouvait se nommer lui-meme. A~toine, s~n collegue , ét~it uµ

hoµime estimé comme général, mais obéré et débauché; ses,

g9uts

.~t

Vétat de sa fortu~e l'avaient Hé avec tout ce que R.ome

'renfermait alors de factieux.

·

Cicéron n'o~ai~ se fier

a

lui, et s'~~surer

qu'

Antoin~ le :µomiµeA

rait. Cpssus' César' L~1cu1Il!s

~

éta~ent p! us ou moin~susp~qs.

On,

pdt done le partí d'e ne point nommn: df dictatem;, et le sénat

porta le décret:

Videant consules ne quid detrinienti respublica

µccipiat.

Ce déoi;:~t donnait au consul une autorité absolue,

sernblable

a

c~lle de dictatetir, in~is non pow un t1::mps fi:x:e ,

~t seuleme_nt ta1;;t que Íe sén<\t'

".ºtt ait.

1~

co1:_wiuer:. L'e:ic~r~~~e.

des autres magistratures n'était pas suspendu. Enfin on pouvait

.demander compte aux consuls de la conduite qu'ils avaient tenue

pendant le temps qu'ils avaient joui de cette autorité.

(8)

A

cette époque , aucun citoyen romain ne pouvait etre

~ondamné

a

mort qu'en violant les lois. Cicéron , avant de faire

.de l'autorité illimitée qu'il avait rei;:ue un usage contraire

a

une

loi respectée dans R.ome , et chere ati peuple, consulta le sénat.

Ce

fµt

daos cette occasion.que César et Caton prononcerent dem;:.

piscours : Caton pour prouver la nécessité de faire mourir les

conjurés, César pour proposer de les renfermer seulement dan

quelques villes d'Italie. Ces discours nous ont été transmis par

.Salluste.

On

ignore ,

a

la vérité, si ce son t réellern ent ceux qu

César et Caton ont prononcés dans le sénat, ou des discours

µe

l'inventiou de Salluste, suivant l'usage des anciens historiens.

11

est

a

remarquer que César , souverain pontife, dit en plein

sénat, dans ce discours , qu'il ne faut pas punir de rn ort les

~ppjurés, parce que la mort leur otera le sentiment de toute,