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VARIANTES
A U RÉ LIE.
Vous me faites frémir; chaque mot est un crime.
CATILIN.A..
Croyez qu'un prompt succes rendra tout légüime :
Que je sers et l'État, et ,•ous, et mes am,is•
.A.
URÉI.I E.
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Tu
te perdras ; ,déja ta conduite est suspecte
A
ce consul sévere et que Rome respecte ;
Je le crains; son gé~ie est au tien trop fataC
C.A.TILIN.A.. '
Ne vous abaissez pas
a
craindr~ mon rival; .
Allez; souvenez-vous que vos nobles anc~tres, etc.
C'est ainsi que s'explique un reste de pitié.
A l'aspect des faisceaux dont le peuple m'honore,
Je sais quel vain dépit vous presse et vous dévore ;
Je sais dans quel exces , dans quels égarem:ents,
Vous ont précipité vos fiers ressentiments.
Concurrent malheureux
a
cette place insigne,
Pour me la disputer ,
il
faut en ctre ,digne.
La valeur d'un soldat,
le
rang de vos a'ieux, etc.
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Les soup~ons du sénat sont assez légitimes.
J e ne veux point vous perdre, et, malgré tous vos crimes ,
J e vous protégerai si vous vous repentez;
lVIais vous étes perdu si vous me résistez.
A qui parlé-je enfin? faut-il que je vous nomme
Un des peres du monde, ou l'opprobre de Rome?
Profitez des moments qui vous sont accordés : .
Tout est entre vos mains ; hoisissez, répondez.
Comme la scene entre Caton et CicJron précédait la scene
entre Catilina et Cicéron, celle-ci était suivie de ce monologue,
et d'u~e scene entre Céthégus et Catilina, alors la troisieme du
second acte, et qui est actuellement la premiere a ec des chan–
gements.
C.A. TI L IN
A,.
seul.
Ne crois pas m'échapper, consul que je dédaigne :