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S8

VARIANTES

A U RÉ LIE.

Vous me faites frémir; chaque mot est un crime.

CATILIN.A..

Croyez qu'un prompt succes rendra tout légüime :

Que je sers et l'État, et ,•ous, et mes am,is•

.A.

URÉI.I E.

8

Tu

te perdras ; ,déja ta conduite est suspecte

A

ce consul sévere et que Rome respecte ;

Je le crains; son gé~ie est au tien trop fataC

C.A.TILIN.A.. '

Ne vous abaissez pas

a

craindr~ mon rival; .

Allez; souvenez-vous que vos nobles anc~tres, etc.

C'est ainsi que s'explique un reste de pitié.

A l'aspect des faisceaux dont le peuple m'honore,

Je sais quel vain dépit vous presse et vous dévore ;

Je sais dans quel exces , dans quels égarem:ents,

Vous ont précipité vos fiers ressentiments.

Concurrent malheureux

a

cette place insigne,

Pour me la disputer ,

il

faut en ctre ,digne.

La valeur d'un soldat,

le

rang de vos a'ieux, etc.

1 0

Les soup~ons du sénat sont assez légitimes.

J e ne veux point vous perdre, et, malgré tous vos crimes ,

J e vous protégerai si vous vous repentez;

lVIais vous étes perdu si vous me résistez.

A qui parlé-je enfin? faut-il que je vous nomme

Un des peres du monde, ou l'opprobre de Rome?

Profitez des moments qui vous sont accordés : .

Tout est entre vos mains ; hoisissez, répondez.

Comme la scene entre Caton et CicJron précédait la scene

entre Catilina et Cicéron, celle-ci était suivie de ce monologue,

et d'u~e scene entre Céthégus et Catilina, alors la troisieme du

second acte, et qui est actuellement la premiere a ec des chan–

gements.

C.A. TI L IN

A,.

seul.

Ne crois pas m'échapper, consul que je dédaigne :