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VER

.rcfrigcratif

profüable

to~ces

ardenrs,

ir qu'on

l'employe

l'ori6c.ede l'cfromac, ou aux flanes' ou

quelque panie

du corps'tlue ce

foit

qui

a.ir

beCoin

d'Crre rafrakhie. Le Vcrjus ne differc du vin qu';\

caltfe que!

chaleur cft moindrc. Comme cene

cha,lcur etl: lege1e,;

qu'elle digere moins les par–

ties rcrrefücs qu'il comient , cela le

fo.ir

panici-

t~~;~;'J¡~~L~'~l

e~e;ig~~v~if1~~~:~~·po~~~~u~:;

. trcrprofondcmem conune le vinaígre, n'ayant en

foi aucunc ch:dcur ni acrimonie, mais feulement

une forccall:rill:ion.

\rERKER.

Sane de jeu qui fe joue fur

rric–

trac avec des damcs

des dés. On foir venir ce

ñ1or

Ver~er,

de l'

Allems.nd

V"er~ertn,

qui veur

dirc, Changcr, rourncr.

VERMEIL.

Coulcur

qut

l'on donneoll'or.

AprCs

qn'on a maué

r.epaílC l'or pour le coníerver, on

couche du verme1l dans cous

les

crcux des orne·

fu~'~:~~~~t~~~Ccª~er~e~~:~:~~;~fc:ex~u;OI~~

me gune , de vermillon

d'uon peu de brun rouge

pour ancndrir le vcrmi\lon ..On br?ye le com cnfem..

ble ,

on le mt:le 1vec du verms de Venife ,

un peu d'huile de tcrcbemhine.Quelques-uns pren–

nem de

Iacque fine,

d"aum:s du

fang

de dra–

gan) qui d'ordinaire s'emploic

dCtrempe avec

peude collcque ·l'on met dedans, ou avec de

'e.nt

On :ippelle

Vtrmtil dorl,

vaHT"elle d'argenc

oude cmvre doré avccde l'orducat diílOus en pou–

dre par de l'eau force,

am:t,lgamé avec du mer–

cme. On en fait un endui.t Cur l'ouvrage, qu'on

enduic anffi. avec du vcrmillon ou une couleur

rou-

. ge de fanguine. qu'on_ grane

que l'on palie

avec le bruniífo1r d'acaer, afin d'en Otee les

fu–

.. perRuirés.

Verined.

On appelle

ainfi

un endroic oU il

crouve des vers ,& en ce fens on dieque

Lts

poulcs

'lJOntatt'lJtrmtil,

YER~lEILLE.

Eípecc de pierre précicuíe qui

dl:

d'un rouge cramoifi noidue, moins agreable

que n'efl: le rubis. La beauté de cene pierre eíl:

parfaite, quand elle

eíi

achevée ou creufée en def–

fous. Elle ne ch:mge jamais de couleur,

fouffre

le feu fans fe g5.cer ni fe dépolir. On eíl:ime fort

grande Vermeille ,

met au nombre des

~~~~n~l~

~1~:.

picrres précieufc·s. Les perites

fom

fon

VERMEUX,

EUSE.

adj. Vieux mor. Vermeil:

VERMICELLI f.

P5.re

compofée de la plus belle

finine de fromenr que les Icaliens appdlem

St–

mo11/c,

donrils font des filers de

lle :ongueur on

groílCurqu'ils veulent. Comme ces filecs ont quel–

que rappon aux vers, cene reífemblance les'\ fair

nommer

Vermictlli.

Pluíicurs difent

Vtrmichtl

en notre langue. lis donnent

:l.

ceue p:lte

cou–

leur qu'iJs vculem , foit avec du fafraa ou aurres

chafes. lis y njoútcnt qnclqucfois

de~

1auncs

d'a::ufs~

dLt

fuere& du fromage. Le Venmchc\ blanc doic

~~;t ~o~vf!

ej~

~:~ .f~l~

%!~ b

~reb~:ule~

~·¡~~~.

rée.

VERMICULE', !'!.ad¡. On •ppelle

Trava;/ ver-

d.~~~~~ o~~~~~~;sr~:~f~~l¿~~·

~1~:[r~~~cti~~:~u~:

avcc cercains cmrebs gravés avec

poime , en

~~~re J~: ~e~;/~P~~~~H~

:¡}n~~~ cl~~i~l~~~~11sq~~:~

qucs pierres

dans les c.1rrieres. C'efl: ce lllle!es

Sculpteurs prétcndcnt imiter dans cerrnins

Qr..

dres.

V E

VERMIFORMI!. adj. Q!i

a la

forme de ver. On

ap•

pelle en cermes de Medecme ,

Epiphyfo1

'lJtrmifor·

rntJ,

'!-es parties du cerveau qui Üennenr ouvern;

le paílagedu uoifiéme au quatriéme vcntricule. On

apeelleauffi

M1tfclo

'IJtrmiforma,

quatre

M~fcleli

qm amenenc lesdoigts vcrs le pouce, tant ame

piés

qu'aux

ma~ns.

VERMILLER. v. n. Termede Chalfe.

Ce die des

fangliers, qui checchanc le·s vcrs remuent la ter–

re avec le srouin

pou~

les crouver. On die aufii

dans lesbal'leco!Jm,que·

La 110/aillt vernullt ,

pour

dire, qu'Elle cíl:

vermeil, c'eR-:l.-dirc , 'qu'elle

~~~s~e

le fumicr avec les piés pour

découvrir

les

VERMILLON.

Sorttdt mineral d'ttnt co1dt111"

fort vive

fortéclatantt.

AD.

F11.,.

Le Vc:rmil–

lon ou cinabre mineral

donr-l~s

Peiní:res fe íer–

yoiem anciennemcnt , étoic une couleur en forme

de pierrc rouge, qu'on tiroit des mines de vifar-

p~~t~,~~1~i!~~1~:~~~~h:~~;~~·~1~ n~~~~~~l~~na1~:

artificiti,

tiene lieu aux Peimres de l'ancien

Mi-

d~:~:f~~~:~t}¡~;~~re=~~~¡fi~~:ee~~\~1~(9~[~~~

Diofcoride die que s"dÍ-S'abufer que de croire que

le Cinabre

Minium

qu Vermillon foiem lamC–

me chofe,

qu'en Efpagne on

fait

Je Vermillon

~~L;:~;e:;~~nn~ 'ie~~·e:~1C

~ef:¡{.~~tu~~i;:bl~

!la

fourneaux il prend une couleur

fon

vive&ardenre;

que quand on le cire des mines il jecceune vapcur

qui érouffe

ce qui oblige ceux

l)lll

Je tirent

s'en-

;:~~~a;l~ ~:;~:j~n~~ v~~::l~~~u:er;~i;rn~~~~~

fe, fans attirc:c les dangereufes vapeurs du Ver–

millon.

a¡oUte que les Peimress'en fervenr dans

leurs plus riches couleurs , mais que le Cinabrc

viene d'Afrique

cfi forr chcr,

qu'on en nppor–

peu , qu';\peine en peuvem-ils recouvrer

fOUc

ombrager lcurs pei":turcs.

a les

m~mcs

propnetés

que lapierre hemamc ,

cfi: fort ham

cha.rgé de:

couleur; ce qui efl: caufe que pluíieurs l'ont nom–

mé

Sang ded»agon.

Vitrnve padanc du Vermillon,

dit qu'tl

fur

premieremem trouvé auprCs d'Ephefe

anx Ch:imps Cilbiens,

qu'on Je tire d'une cer–

taine pierre

rou~e

appellée

.c,s-,.~.

Avanc que de

trouver le Vernullon , on rencontre une veine:

femblable

mine de fer, plus roullC ncanmoifü,

~t~~

~!i~~t:é~nd~~i~f:rl~~·ri ~~~~~;e~;;~e;o:~:

quantlré de gounes de vifargent, que les pionnicrs

recueillcnt incon.tinent. On apporte de Hollande

de deux forces de Verniillon,

{~avoir

du rouge

p5.le,

fdon qu

'il

a éré

plus ou moins broyé. Plus

il eíl: broyé , plus

efi: fin ;

plus il eíl

:p5.le

, pluJ

~~~'~;~~~:: ~~ f~~:[1r~ig~tr.;'~~~:nf

ª1~~i~i:c~~e~~:

le plus pur

plus net qu"il fe peur.

fur~~~

rfp~~~due~~t;h~~~~~~ Y~~ee~;:ii~sel~:!xc~~~

•riles de

Provence, du L:ingucdoc

du Rouffil–

lon. On s'en fcrt pour faire de la teinrnre. Dnlc:–

cham die que le Vermillon eíl: une petite-gr:i.ine

~~l7:1iqr~:ugre~:rf.,~~; ~~º~~[f~,b~~i~~=l~~~~~;~

Comme cenegraine fe tourne en pecits vers, fi on

l:t

feche, on nomme

Vern'11lon.

VERMlLLONN

v. n. Terme de Cholfc. 11 íe

die du Blcreau qui cherche des vers pour

p:i–

~~~~~te~n

en voic les

:i.pp

:uences par

cene qn'il

VERMISSEAU.

m. Petic verdom les oifeaux

font