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VER

leur pS.rurc •

qui

(e1t

:rnlTi

faire des appárs

r.our les poiffom. On a obíervé que pcndant

é[é

~~;;~~~:a~~J~~q:~r1:~c~ul;sq:~

~a::~rs

1!e

tin comme des pail'fons , qui volent lu.r le

m1d1

comme des oifcaux ,

qui

m.curcm taus les

foirs.

VERNlS, f.

m. liqucur épaiffe

luifamc, comPo-

~~~~~ 1~~;:cd~(~::~ri~;~~ ~:n~e~:~~it:c~~h~l~~

nuifcrie un luflrc agrcable.

fe'Fait de pluCicurs

foncs deVernis

pone vcrn1r

les Tablcaux. Les uns

le fonc ayee la cercbenrhtne

le faodarac,

les

.turres avcc l'cfpmde vio , le m:illic

óC

la gommc

Jacquc, le íandaracou J'ambrc blanc. On fe

fen

de ce Vcrnispour mcmc fur des

mmiatures

des

cfbmpes,

ce fom les gommes les plus blanches

que l'on do1r cho1lir. Lorfqu'on vcm avo1r nn Vcr-

~~~;·~~cf!1~cc:~i~~ttb1~~c ~:~~:sn~;~.~~~~d::u~c;

mct ;iut.1.ntd'efprit de vin ,

apr~s

quoi remuant

toutenfemblc, on en vernit auífi-r&rcequ'on veut

qui foaverni.

Ily3dedeux íortcs de Vernisproprcs:igraver

Íur le cmvre , l'un que l'on appellc Mol ,

l'aurre

Dur.

y a auffi deux fortesd'c:iuforte ,!'une d'af–

fineut , appelléc

E.,, bl•:achc

l'aum: nommée

E1111

verte

qui fe

f.nt

avec du vm:ugrc, du fcl

commun, du fel a

mmo

niac

verd

gns.

Cctte derniere fe coule fur les planches ,

pcut s'cn ferv1r avec les deux verms. L'autre au

conmlire n

'dl

bon que pour le Vcrn1s mol ,

jeue p:ulcomme l'aum:.

mee Ja planche fur

une rabie tom

piar ,

aprCs l'avotr bordée de

cire , on les rol1vre de cene eauc bbnche, qu'on

ccmpereplusou momsavec de l'eau

~ommune:

LesSerrnriers ont aulli Jenr vcrms , dont 1ls fe

fen•ent

qu~md

ils veulent mcure des fcuillagcs ou

des

écrirures blanchcs fur le fer aprCs qu'il

c:ll

mi~

encouleur.

prend pour cela de ce Vcrms

efl

fatt

avec

mmc de plomb

de la c1rc Jaune

fonducs cnfcmble ;

aerCs qn'on a fair un peu

chauff.._r le fer, on l'apphque ddfos;

lo1fqu'1l

dl refroidi, on ddTine ce qu'on yveut faire, com-

~~c flal:;~~~i71~rrªJ;:o~c~~n~~:;·d~~!\~~ané~~~il~;

fur un rcchaud ,

avec un hnge bbncqu'on rrcm–

peded:ms , on en mouil!e

fer , en frappa1tt dou–

cemcnt deffus , Jufqu'.l ce que la coulcur

fou

em–

ponée p.u le vmaigrc

a.ux

cndroirs qui ométc d::ffi–

nés fur

Vernis • q

u'1I f

aur

prendre foin de ne pas

Oter.

~:.rnd

on votr

les

traiu devenir blancs,

f.:~~r;I~¡;~ ~o;l~~(1;ic:º1tf:tr.~~r :~;~:cc1~:~~e~~

on l'eílUic doucement pour en Otcr

Vernis ,

ce qui

a éré

deffiné étallt bbnc . le rcíl:c demeure

violcc, ou de quelqu'autre coulcur. Tourcs ces

obfervauons

font

f..l.

Fclibien.

appelle <1uíli

Yernú

·e~duir

qui fe met fur

potcnc. Cctre forse de vernis fe

fait

avec du

plomb fondu,

'ell:3.vec

de 13. porC:c;: qu'on

fait

cclut des

pl~rs

de foycnce.

a auffi

Vu,,,1

Chtne

qui fe

fait

ici

::wccdu fromage de Gmyere délayé , en fone qu'il

foir comme de la glu. On Jene delfus un peu de

chanx vive ,

on colorecene ch:mx avec du

ci–

nabrc ,

l'on vcut ce verni( rouge ,

avec du

notr de fumrc, fi on le vem noir.

VEROLE.

f. Onappelle

Pmteverole,

Unefor–

re de malaclie contagicníe qui couvrc la peau de

puflules ,

qui a coiirumc de venir pliitOr aux

cnfansqu'auxauucs pcrfonncs. Elle en trois JOUrS

VER

585

fans forcir, ncuf

pouílCr

auranc

Ícchcr. les

figncs qui annoncent la pecite vcrolc, font la dou–

lcurdu dos& la pulfauon

:l.

l'épmc, bien fouvenc

accompagnée d'un mal de rétc avcc pef:mtcur,

douleur des ycux avcc tenfion

lc:s Jarmes mvo–

lonra~res.

La rcfp1rarion

trouve quelqucfois cm–

pCchec , ou un pcu rroubléc ,

la vo1x rauquc.

Les puflulesqui paro1ffcm déno1ent mamfenemcnc

cetce malad1e. J::.lles font plus cl:urcs dans la .rou–

geole,

plus élevée dans la pcrne verole. Ces

dcux malad1es d1ffercnt fi peu l'une de l'amrc, que

MtcluCI aRUre avon· guc:n une fcmme qui

avoit la pecite verole

la momé du corps ,

rougcole i l'aucre momé.

(,'efl:

une chofe éronnan-

1e que la fympad11c qut (e trouve fouvcnt_ pour ce

mal emre plul1eurs frcrt:S ou fa:urs , qut quo1qu'é–

loignés l'un

l'autre , font auaqucs en mCme–

tems de la pc:me verole. Pluficurs font perfuadés

qu'tl

n'y

pomt d'homme qut ne do1ve avoir la pe–

me vcro1e,

qu'on

n'y

cíl:

plus ÍUJet

qu~nd

l'a

eue une

foa.

<...'eft uo préJugé qui

donné lieu

l'hyporhefc des Arabes. fur-couc d'Av1cenne

~~n~

:~:;r~~~e;/1:n~~cvr~r;

:rs·::r~~;to~e~

íl:~~:i~

~01que

ceueoptnton

atr

cu plufieursdefcnfcurs,

eíl: cercam que quanuré: de p rfonnes meurenr fans

avotreu la peure vcrole,

iX.

qu'aucomra1re

yen

qui

l'onc eue plufieurs fois. Boreilus

fott

menrion

d'une femrnc qut aprCs l'avoir cue fcpt fois, en

mourut enfin

l':ige de cent dtx•hua aas. On ne

pcut pourtanr nier que de.. fcxms n'ayenr cu

pe–

me verole

dCs la

mau1ce, pmfque Bard1olin affo–

rc qu'une femm:: qui l'avJu, ·ccouclu dºun enfant

en qm paro1ROu ce mCme mal. Emnu_ller du qu'il

~~;;~~~~~~:~~~:~~·~e~r:c~~

r~·

:fccc~~; iv~o:aa-:

du fang ,

é.l.inc

concentré daos les puílulcs,

produade perns abfcC:s , des corrofions

:l.

la ecau ,

cnfin depemes c1carriccs.

Le.ne

maladie

rer–

mine mCmea11Cs ordinaircm_cm par la phufie qul

procede de l'acidc acre mocb16quc qui a corrodé les

pou1nons. La mJ!ignué l'accompagne auiTi quel–

quefo1s, en fonc qu"elle

bu m ..mm

en foule les

cnfans quand die rcgne. Outrc les

fig~es

que l'on

déJ3. marqués, ilsont une demangc:a1fon de nez

un reíferremcnt avcc une doulcur obf.::ure de

gorge, Jufqu'icequ'au tr01fiéme ou au quarriéme

jour , il commcnce

s'élever de peti·cs boíl"es

ro1L–

ge~,

poincuesdans la peme vcrolc ,

planes

pi.a.–

res dans la rougeole. (.es boílCs rouges

font

quel ..

~ua:r~~sdp~ef:~~~~l

c:s~~~1

.~~~~o~~c~;~~~m~nt~·~~

viennenc enfin ;\ fuppnrauon. Lapeme

p~au

corrom–

pue par le pus fe change en écadlc, qui enfuire

tmnbed'ellc-mCme, la1Ram un rrou

pcJ.u plus

ou rnoins grand.

peme verole

qui

fon

qua-

~~~~:c~~~r

d~lfd;~J~Y~"~ ;~1~~

:rréle

~n~~f~:7;ft

falutaire,

fe guerit

fon

facilentcnr.

lesboíles

en fonanr ne font ni plcines ni rondes, mais platcs

crcu(!cs au nnlicu, c'eíl: une n1arque que l'ex-

e~~~ci:~~e:~~~r:: ~i,~t fu~t;r~·~i( ~ s~~p~:~H~~~

:r~~cr;;:;n~ea~ª~f¡~~1r~foº:C d~~~:~;uf~~

;(rs=i':S

puflulcsfont rougesen fonam, plus elles

fom

dou–

ces

favorables; &au comratre plus on les voit

ltvidcs, pluscllesont de malignité. Dans

pecite

;;r,ol;n•

~o:fJ~~r

~e~

;~~~~~¡~ r3:~:¡~;;~1Ef:; i1"r~~~

Íeulemcm donnerdes remedes proprcs

adoucir Je

commencemcmde la

r~rmenution

morbifiquc.