VER:
le ne rournc pendant qu'on b monte.
'?º
s'en
fen
aufli quand on monte dt:s colomnes de
p1erre
ou de
m:i
rbrc, oud'autres grandes
pie~res.
On dn
~uíli
Vir
~bOUfJ.Net,parce
que lacorde fau rourner
la
p1cce
daos le fensqu'on veuc.
V E R C H E RE.
f.
f.
Vieux moc qui fe crouve dans
quelques Collmmcs. Fonds donné en
doc
&
en ma–
riage
;i
une filie. On s'en ferc encare en Auvergne.
oú l'on dit auffi
Yalchere.
Ce mot eíl: venu des .Sa-
voyaril.s.
,
,VERCOQ!JIN.
C:
m.
Pecic ver qui ronge lebouigcon
de
la
vigne,
&
qu'on appelle
aurrern~nt
Lijot;
en
Luin
Vo/ucra,
Com10/11ulttJ.
Selon R1olan c'eíl: une
ip~::lercq:!~~~v:ar~Af~!~ée:i;~~e¡{;~~'~t.:~k'f;
change effeéliv.cmcnrcn ver,
fo1vant cequed1Ít:m
quelqucs.uns. D'amrcs prétendent que c'dl: un ver
né de pourricnre , qui mee les
c~evaux
en fouguc ,
&
qu'on a die
f/ercoqum,
au heu de
freru¡111n
ou
Verfequi,
du Lacin
Et¡11HJ,
Cheval
&
de
Verure,
Tourner.
VERD.
f.
m. Couleur vercc.
Cdl
celle que la n:uu–
re donnc aux herbes, aux plantes
&
aux (euillcs.
Ainli
fFerd n1t1JT.tnt
ou
Vtrd
d'~mera11dt,
_fe d1r de
cerre vive coulcur qu'on
\'Olt
aux fcmllcs des
·
~:~l~esVe~~~u:!~.pt~~~~l:~e
0 u7.Íe~~~~~bl~~-c~f¡~
que paroic avoir
h
mer lorl
qu'elleefi:.
vl1e
de
loin. Elle
e([
plus lavée que l'autre,
&
me fur le
blcu. le
f/"trd
brHf!
eíl: un verd ph1s foncé
&
m~lé
de noir. Les Teinturicrscompofe:Hph1fieurs
ÍOttcs
de verd de
la
nuance du pune
&
du blcu, fi;avoir
. le Verd
ja
une, le Vcrd naiffam ,
le
Ver_d d'herbe,
le Verd
gai,
le Verbrun, le Verd de launer,lc Vcrd
obrcur, le Verd molequin, le Ver deceladon, le
Ver de mcr,
le
Vercl d'a:illet
&
le Verd roux.
11
n'y
a
point d'íngredtent feul .done on
p~líft!
tem–
dre en verd. Le.s couleurs d'ohve., depms les bru–
nes jufques aux plus olaires , ne ÍOnt que du vcrd
rabam avec de
la
racine ou du bois pune ou de la
h1yc de cheminée. Les Pdtmes (e Íervenrtfe
di~e
rences íones de verd, íclon
la
m:miere dt1 trava1l,
yenny:un de propres
a
huile
J
quine fom
p~s
bons
:l
fraifque ·ou
:l
détrempe. L'on en. compole ave:
des
íucs d'herbe pour pe1ndre en mmtarure.
Cel~11
que
l'on f:tir avcc de
la
Reur de
Aambe,
amrement
Iris, eíl:
forr
beau. Les Iraliens le nommenr
Verd1-
f;i;glio.
On appdle
f'erd de 1Jtffie,
Un cxrrait nré
d~s
baycs du NoirMprun. Apres qu'on a tiré le fue
j~¡'uc~ ::rg~~~e~n
1'
~17~r~l~~i~~r
1
~
1
~e~o~~J:~~
~~:1 ~l~~::ir~~ !;:~c'!1~~~¡~h~~~fcf
1
~J1í~
1
;~~el~i:
fe
en conliílance d'excrair,
&
deviennc dur comme
de
lapierre d. force de vieillir.
Cct
extr:i.itn'a aucun
uíagcen Mcdecine,
&
Íertfeulemem:l pemdre en
mini::uure.11
f.1.ut,pourhre de la bonnequ.1liré,qu'é-
r
tant paílC Cur
un p1pier blanc,
il
falfe une belle cou..
leur de verd d'herbes. Cepcndanc
0J1
s'en
dl:
beau-
1
coup moins fecvidepuis qu'on a reconnu que
la
gomM
(.. me gum:
&
l'Ipde
fo.ntun plus beau verd. Les Peau–
cie1·s employenc le
íuc
de ces ba_ycs pour verdir
la
bafanne,
&
ceux qui font le pap1er verd, s'en íer–
venc
auíli
au lieu du verd de
gns
&
du
tarcre , qui
leur coUrent
davant~ge.
jau~~, ~rire~~e
r::e::
1::C~;;de~·
1
~~l~Í1~'d~::ei~~
miner:iles.
Vtrd
de
J!.ri1.
Serte de
rou~le
vcne
&
v~nimeuíc
qui vienc fur le cuivre
&
autre méml, lorCqn'i\ dl
d,ans un lieu humide, ou loríqu'on ne le nettoyc
poinr. Le Verd de gris namrel eft nnc efpcce de
Tm1e II.
VER
marcaffite verdatrc femblablc
a
du machefer qui
fe trouve dans les mines decuivre, oU Diofconde
dir qu'1\ s'engendre en cenaim:s pierres qui rien–
nenc quelque peu clu bronze,
&
qoi jettentleverd
de g11s comme une fleur,
& qu'on
le voir dill:iller
d'unc cercaine caverne dans les Jours Caniculaires.
11
ajoltte que quam au premicr
>
on en rrnuve peu ,
mais que ce peu eíl: fon bon,
&
que celuiqui forc
des cnvernes en en quanciré
&
de bonne couleur,
quo1que rout brouillé du foblc qu'il a amalJ(: en s'é-
coubm.
·
1.e Ver
el
degris que J>oa appelle
Vtrdtt
ou
Rouil~
lure
de
á1111re,
fe foit avec des lames de cuiv1e
&
<les raffesde r;lifins
imbibés.debon v1n.
On
les mee
cnfemble dans un
grand poc de terre,
lit
fur lit ,
~;~M~~~
1
l~~~t;~~eepco~~v
0
r:ed:~~:~C:nª(~ir~
0
~~s~~t/c~:
&
aprCs du cu1V\C , en cominuam ainíi juCqu':i ce
que
lt:
por foir plein. On
le
porte
a
la
cave,
&
on
retire quelques jours :iprCs ces lames de cuivre qui
fonc
char~ées
d'une rouille
ver.re, appellée
c./.E,rugo
par les Lacios. AprCs :woir rauílC ceue rouille , on
rcmet
les
plaques couc de nouveau d>\nS le por :ivec
des r:iffes.
&
ori foir rol1jours
Ja
meme chofe
juf–
qu'i
ce que le cuivre foir confomé ou rendu fi min–
ce, qu'il foic en état d'hre melangé avec le Ver–
dee. Q1elques Amenrs difent ql.l'on
pcuc
fa.ice
clu
Verd
dC
gris en mettant eles lames de cuivre daas
nn crellÍCt avec dl1 fel , du fouphre
&
du
rn.rcre,
&
que ce:S
lames de cuivrc aprCs avoir écé c:ilcinée.r
&
refroidies, font converriesen
un
1rCs-benu Verd
de gris .. C'efr une drogue des plus uficées,
&
il eft
prefque 1ncroyable cambien les P1:1ntres, Tcmru–
ricrs , Pelleuers,
C
hapeliers
&
Maréchaux en
em–
ployem. Ce qu'il y
a
de bien remarquable, c'eft
que le Verd de gris ne fi;auroit Ctre employé broyé
feul :\ l'hnile. On efl: obligé d'y mCler de la cerufe
pour
la
Peintme, aurremenr il feroit noir
an
lieu
de f.iire verd. Le verd de gris efi
fon t::fiimé
pour
manger les cho.irs; ce qui
fo.itque les Apothica1res
en mencm dans quelques
onguencs, comme dans
!~~~.ypttat,
l'ApoO:olorum, l'Emplitre divin
&
au-
Le
Verd de gris criílallífé, que lesMarchands&
~~: Xl~m~:~.~ªJ:~:~
0
~1~::.:~=~1':~
0
:i1~:¡~;/tif1~é
&
cnfuice filtré, évaporé
&
criílallifé
a
la
cave. Ces
crilhux
de
verdee ont un peu d'ufagc dans la Mede–
cine pour manger les c11airs. Les Pemrres s'en fer-
:~~~~~ x;~~~¡~f~~~~re~
en verd '
f~r.tour
daos les
O
n
appellt::
Yád de
monragnt
ou
Verd de
H on •rir,.
1'ne maniere de poudre verd3.crc qui eH en pe1irs
grains comme du Cable,
&
qui
fe
trouve d:ms les
monragnes du Kernaufen en Hongrie. Ce
font
des
monragnes qui vom dcpuis Pt:efbourg jufqucs en
Hong1:ie.
Il
s'en trouve auffi dans cclles de Mora–
vic.
~clquesMnnsprétendent
que ce Verd de mon-
~:~;~ f~~1ri f~ {~~~ I~~ fe~~~~
1
~~~~~~i~
1
!~1~[~:O~'dil:
vin
fue le
cuivre de roíene encere rouge, c'eíl-d.–
dire ,
de
la. maniere qu'il fort du fourneau ,
&
veulent qu'il
fe
rei;oive,
&
fe
trouve atta.Ché
:l
d'amres pbques de cuivrc froid que t·on expo–
Ce
dclfus en perirs grains femblables
d.
ceux du
Ca–
ble. Ce Verd de monrngne n'a d'ufagc que pour
h
Peinture , 'Principalemenc pour
peindre.envcrd
d'herbe.
VERDAGON. f. m. Nom qn'on clonna au vin de
1715.
qni étoit de m!s-mauvaife qualité. Les pau–
vres Rdieieux forem réduirs
:\U
Verd:i.5u1t.
Qp:Uld
on le
hi(foic
demi-heure en bouccillc
il
dtVenoh:
DD dd
i¡