Table of Contents Table of Contents
Previous Page  587 / 664 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 587 / 664 Next Page
Page Background

VEN

les refervoirs

des

efprits animaux _;. mais

les

fcrofüés

dom ils íont remphs •

& la

lirmrnon de

l'.cmon0:01r

qui eíl: au nulieu des dcux, fonr

vo1r

qu'ils ne kr–

vc:nt

que.de

refervoir

:i

la

lymphe.Le

cro11iéme

V

cn–

u-irnlc , qui cíl: appellé

Mole".

a

c"ulC qu'd eíl au

m1tlieu

des deux

aurrcs, a

dcux conduns • done le

prcmicr, qui

dl:

anccrieur, cíl: J'entonnoir qUl

dé–

ch:uge íur Ja glande picuira.irc les feroficés conce–

nucs dJus le cerveau. Le fecond eíl poíleneur ,

&

va au qu:uriéme vemrlcu\e. Son commcnccmem cll:

nommé

.Anm,

&

il

a de chaque cOté dcux apo–

phyfes ou éminences. Le

quamémc

venrricule dt

dans le cervclcr,

&

a écé appellé

Noble

par

llano–

lin. 11 eíl cnvironné dcv.anr

&

derriere de l'apophy–

fe qu'on nomme

V"trmic,,faire.

ti y

a anrcneure–

menc une efpcce de fouillure qui fe cominue Jufqu'i

l'exuCmité poíl:erieure qu'on'appelle

P~Hmt. ~·en

fªr cer endroitquºon

a

cru que les efpms.c?ulo1enc

;,~ªs

1

~~C~!~i~~ :·ii~~·q~eTI~·:.~~o:~e~tr"~:1t Íe

0

~;~:

courc1rfoir.

VENTRIERE.

(.f.

Pattie du har noi.s d'un chc:val de

trair. C'eíl: une longe de cuir qui

lui

paíl:mt fous

l~

vemre cienc les traits en état,

&

empécht: que le

harnois ne roume.

Venrriere

eíl: auíli le nom que l'on donnoit amre–

fois aux Sagcs-femmes.

M.

Ménage , aprCs a_voir

rapponé cet exemple del'Aurcur de la Lhromque

<le

Louis

XJ.

Et [111 fair vtjiur par 11tn1rurts

&

ma1ro1ttJ,

qui

r11pporrtrent

4

J14hce

qu'c//e n'tj}o1t

point graffe ,

dir que les S:iges-femmes écoiemn..,m–

mées//entrurtt.

A

11enrrt mfpíciendo.

VENTRIERE.

[.

f. Patrie d'un cochon que l'on fole

comprife t:ncre les cuiílCs

&

les épaules. Ce font

les cOrés

&

lestl.mcs.

,VENTROUILLER. v. n. T<rme de Chaíl"e. 11 fe die

du fanglier quand il fe vcautre

&

fe fou1lle dans la

boue~

\TENULE. f. f. Fcrirc veine.

VENUS.

f.

f. Planere mferieure, qui eft emre Mcr–

cure

&

la Terre. Voyez PLANETE.

Elle cít \•ingr-huir fois, ou, felon quclques-uns,

rrenre-fepc fois plus pecire que la cerre.

Sa plus grande: dilhnce de la rerre eft de

3

gooo.

demi·diamemes de

fo.

cerre

&

la plus perite

di:

de

6000.

Elle tournc aurour du Sole1l ,

&

:ie s'en

é–

Joigne jamais de plus de quaranre-huic degrés vers

:~o~~e~~i~~~~~~;~~~~:(~~-

&Efi:r

;:r:;:qfu~~er ~I~

19.

mois une rcvolucioh entiere aucour

du

5olc1\,

mais il faur coníidcrer que comme elle fe mcut du

mCme fens queJe Soleil,oudans le fifléme de Copcr–

nic,

qu~

la terre, die ne nous paroh avoir avan–

cé que de la. quancicé dont elle a avancé plus que

la rcrrc

&

le Soleil ,

&

le mouvemem qui leur a.

écécommun n'eíl:poim compré

3.

Venus. Ainlipmf–

qu'en t9. mois, otl Venus p:iroit avoit fair un rour,

leSoleil ou

la

Terre en om faic plus d'un

&

dcmi,

il

1

fam que Venus air faic auíli ce tour &demi, ou–

ttc celut qu'ellt: parcir avoir

fo.ir,

&

19.

mois f>our

deux cours

&

demi donnent plus de 7. mois pour

une revolurion vericable.

.Venus doit puoicre en Croirf.1nc ,

&

pleine auffi–

b1en que la Lunc felon fes d1veríes lirnauons

:i

l'ég:ird dlt Soleil

&

de la. rcrrc. On a obfervé en

Pologne avec de grandes luncues, que dans la.

Plancce de Venus il

y

avoic des raches femblables

íl.

celles qu'on voir d:ins h Lune.

les Chymifles donnenr le nom de

V

tnus

aucni–

vre ,

&

en termes de Chirom:rnce

,

on appeltc

Mo11rdcVen11s,

Une perireéminéncequieíl: dans

h p:iume de

la

main

i

la racine de l'un des doigts.

Tome

JI,

VER

5'71

VER

vER.

f.

m.

Pctit mfille r11mp1tnt qui n'a ni vnte/Jrt

m

6J.

Ae

A

o. FR. Le Ver n:iic <lans les hommcs

~

dans les plantes , d:ins les fruus

&

dans

la

tt:rre,

&

· il

y

en a de

difft:r~nce.s

lon; ueurs,groílb11s

&

c:ou–

leurs.

Le

Ver qui n:uc d'

:l.ns

l:i

cerrc,

&

qu'on voi[

ramper deílus , _efl. un infcd:e menu , long

&

fans

os.

11

y en

:l

qui n'onr pomc de piés , d'aucres qui

enonr

Gx ,

&

d'nutres un

~lus

grand nombre. Ces

forces de vers fonr :ippellés

Lumbrici,

&

par les

Nacuraltíl:es

lnttj}Jna tcrr4.

Jls íortenr d'un a:uf,

~:

1

~:.

quoi ils ne res-oivenr plus :aucun ch:mge-

Les enfans fonc exrrCmemenc fujets :iux

V

crs,

&

fur-tout aux longs , dont la generacion fe fait dans

~e~i~~~rfül~~;J;~~7~t:

1

1:~;;; g~~~~cl~~o~~~~~-e ~~

lait

&

des amres alimens, qui étanr ava\Cs en trop

grande qu:antiré, ne pcuvc:m Crre bien digerés; ce

Gu~~~~lfi~tddcé1~~:~e~~i!e

0

v~~~~Ía:i1:~:c~:~e~~¡~

m:ufe.

~and

ceschofcs fe corrompemdanslesin–

reílins , elles fe changenc en vers ::.Vec d'::iur-:anc

plus de prompcitude, que les cnf:ms fom forrs

&

qu'1ls mangcnr des fruus d'Aucomne avec leur

bouillie :c:ir ces frnits fermcm:int facilcmt:nc, cor–

rompcm promprement le J:iir

& b.

bomllie,

&

les

fom

dégenerer en vers. C h:icun fpir combien le

corps

&

fes humeurs rombenc aifémenc en pourri–

ture ,

&

combien en parciculicr

le

chyle eít: fujcr

auJr: vers,:i caufe des ammaux

&

des végét:iux qu'on

m:inge ,

6c

qui fom m:s-fujecs cux-mCmes

a

la

corruption

,

&tfCmplis dt: femcncc de vermine. La

narure

y

a

remedié en fournilfam a.u chyle

,

&

a

tour

le corps par le moycn du ch

y

le, un remede

préferv:icif, rs:ivoir

la bile, qoi

cam imcrieuremenr

qu'excerieurt:ment eít: rrCs-enncmic dt:s vcrs, done

la

purrefaét:ion eíl: infépar:iblemenc accompagnée.

Ainfi

r.inc

qu'une hile bien conlluuée coule dans

les inreflins,

il

ne s'y peuc engendrer de vers, mais

fi-rOr que fon conduit eíl: bouché , ils

y

fuurmil–

lcnr.

On appelle

Va

11mb1lic,1l,

dans lesenfans,

U

ne

force de maladic rare, darís laqudle , quoiqu'ils

ayent une bonne nonrricc,

&

qu'ils rercm bien, ils

dev1ennenc

m~igres,

inquiers,

&

fe tourmenrenc

comme s'ils avotenc des rranchécs. On ne

!~auroir

:;;~~!::~r~eq:~~!l~~1i~cf~~P~~~

1

~eé~~dne;~t;jo~

1

~:~

le nombril de l'enfa.m. Le lendemain on rrouve ce

poiífon

a

dcmi rongé par le ver, ce qui en

faic

rc–

mettre un fecond

&

un

tr01Ciéme ,

pour n'avoir

poinc

3.

doucer de In prefence de ce ver umbilical ;

& .

quand on s'en acnc cerrain , on

r~mplitla

co-

~u,ll!~~~u:1~ ;:~x

d:e

fabi:;;;,~~~¡~~ ~~~~~;~~f~~

le toucdansdu miel. On 3ppliquo lacoquille le foic

fur le nombril de l'enfant,

&

le lendeinain on re–

garde s'il n'y a rien de rongé. Le ver acriré p:ir la

douceur du miel ne manque p:is d'en manger,

&

la.

fabine

&

le verre le

font

r\lourir. Lorfqu'on s\1p–

persoit qu'il ne m:inge plus , on fuic pre11dre inri:–

rieuremenr des rlérerGfs ;\ l'enfonc, :ifln d't!v:icuct'

par m\ l'on pcur le vc:r mnbilirnl morr. De tous les

Auceurs , le feul Semnerr, dans le ch:ipitredes M:i.–

adics de !'abdomen, parle dece Ver.

eít

1

~!c;~~

1

~~¡.~ccf~!

5

r.d~s:i Í.~b~n~

3

~~i~~sd:~~t~'~ ~¡~¡:

&

re1cnue d:

:i.ns

la bouche, eíl: excelleme pot1r cel:i,

fe

rire les vc:rs en aboncbnce, La fumte de Íetnenco

de joufqu"iamc resl1e d:ins la bouche par unemot\•

D D dd