VEN
les refervoirs
des
efprits animaux _;. mais
les
fcrofüés
dom ils íont remphs •
& la
lirmrnon de
l'.cmon0:01r
qui eíl: au nulieu des dcux, fonr
vo1r
qu'ils ne kr–
vc:nt
que.derefervoir
:i
la
lymphe.Lecro11iéme
V
cn–
u-irnlc , qui cíl: appellé
Mole".
a
c"ulC qu'd eíl au
m1tlieu
des deux
aurrcs, a
dcux conduns • done le
prcmicr, qui
dl:
anccrieur, cíl: J'entonnoir qUl
dé–
ch:uge íur Ja glande picuira.irc les feroficés conce–
nucs dJus le cerveau. Le fecond eíl poíleneur ,
&
va au qu:uriéme vemrlcu\e. Son commcnccmem cll:
nommé
.Anm,
&
il
a de chaque cOté dcux apo–
phyfes ou éminences. Le
quamémc
venrricule dt
dans le cervclcr,
&
a écé appellé
Noble
par
llano–
lin. 11 eíl cnvironné dcv.anr
&
derriere de l'apophy–
fe qu'on nomme
V"trmic,,faire.
ti y
a anrcneure–
menc une efpcce de fouillure qui fe cominue Jufqu'i
l'exuCmité poíl:erieure qu'on'appelle
P~Hmt. ~·en
fªr cer endroitquºon
a
cru que les efpms.c?ulo1enc
;,~ªs
1
~~C~!~i~~ :·ii~~·q~eTI~·:.~~o:~e~tr"~:1t Íe
0
~;~:
courc1rfoir.
VENTRIERE.
(.f.
Pattie du har noi.s d'un chc:val de
trair. C'eíl: une longe de cuir qui
lui
paíl:mt fous
l~
vemre cienc les traits en état,
&
empécht: que le
harnois ne roume.
Venrriere
eíl: auíli le nom que l'on donnoit amre–
fois aux Sagcs-femmes.
M.
Ménage , aprCs a_voir
rapponé cet exemple del'Aurcur de la Lhromque
<le
Louis
XJ.
Et [111 fair vtjiur par 11tn1rurts
&
ma1ro1ttJ,
qui
r11pporrtrent
4
J14hce
qu'c//e n'tj}o1t
point graffe ,
dir que les S:iges-femmes écoiemn..,m–
mées//entrurtt.
A
11enrrt mfpíciendo.
VENTRIERE.
[.
f. Patrie d'un cochon que l'on fole
comprife t:ncre les cuiílCs
&
les épaules. Ce font
les cOrés
&
lestl.mcs.
,VENTROUILLER. v. n. T<rme de Chaíl"e. 11 fe die
du fanglier quand il fe vcautre
&
fe fou1lle dans la
boue~
\TENULE. f. f. Fcrirc veine.
VENUS.
f.
f. Planere mferieure, qui eft emre Mcr–
cure
&
la Terre. Voyez PLANETE.
Elle cít \•ingr-huir fois, ou, felon quclques-uns,
rrenre-fepc fois plus pecire que la cerre.
Sa plus grande: dilhnce de la rerre eft de
3
gooo.
demi·diamemes de
fo.
cerre
&
la plus perite
di:
de
6000.
Elle tournc aurour du Sole1l ,
&
:ie s'en
é–
Joigne jamais de plus de quaranre-huic degrés vers
:~o~~e~~i~~~~~~;~~~~:(~~-
&Efi:r
;:r:;:qfu~~er ~I~
19.
mois une rcvolucioh entiere aucour
du
5olc1\,
mais il faur coníidcrer que comme elle fe mcut du
mCme fens queJe Soleil,oudans le fifléme de Copcr–
nic,
qu~
la terre, die ne nous paroh avoir avan–
cé que de la. quancicé dont elle a avancé plus que
la rcrrc
&
le Soleil ,
&
le mouvemem qui leur a.
écécommun n'eíl:poim compré
3.
Venus. Ainlipmf–
qu'en t9. mois, otl Venus p:iroit avoit fair un rour,
leSoleil ou
la
Terre en om faic plus d'un
&
dcmi,
il
1
fam que Venus air faic auíli ce tour &demi, ou–
ttc celut qu'ellt: parcir avoir
fo.ir,&
19.
mois f>our
deux cours
&
demi donnent plus de 7. mois pour
une revolurion vericable.
.Venus doit puoicre en Croirf.1nc ,
&
pleine auffi–
b1en que la Lunc felon fes d1veríes lirnauons
:i
l'ég:ird dlt Soleil
&
de la. rcrrc. On a obfervé en
Pologne avec de grandes luncues, que dans la.
Plancce de Venus il
y
avoic des raches femblables
íl.
celles qu'on voir d:ins h Lune.
les Chymifles donnenr le nom de
V
tnus
aucni–
vre ,
&
en termes de Chirom:rnce
,
on appeltc
Mo11rdcVen11s,
Une perireéminéncequieíl: dans
h p:iume de
la
main
i
la racine de l'un des doigts.
Tome
JI,
VER
5'71
VER
vER.
f.
m.
Pctit mfille r11mp1tnt qui n'a ni vnte/Jrt
m
6J.
Ae
A
o. FR. Le Ver n:iic <lans les hommcs
~
dans les plantes , d:ins les fruus
&
dans
la
tt:rre,
&
· il
y
en a de
difft:r~nce.s
lon; ueurs,groílb11s
&
c:ou–
leurs.
Le
Ver qui n:uc d'
:l.nsl:i
cerrc,
&
qu'on voi[
ramper deílus , _efl. un infcd:e menu , long
&
fans
os.
11
y en
:l
qui n'onr pomc de piés , d'aucres qui
enonr
Gx ,
&
d'nutres un
~lus
grand nombre. Ces
forces de vers fonr :ippellés
Lumbrici,
&
par les
Nacuraltíl:es
lnttj}Jna tcrr4.
Jls íortenr d'un a:uf,
~:
1
~:.
quoi ils ne res-oivenr plus :aucun ch:mge-
Les enfans fonc exrrCmemenc fujets :iux
V
crs,
&
fur-tout aux longs , dont la generacion fe fait dans
~e~i~~~rfül~~;J;~~7~t:
1
1:~;;; g~~~~cl~~o~~~~~-e ~~
lait
&
des amres alimens, qui étanr ava\Cs en trop
grande qu:antiré, ne pcuvc:m Crre bien digerés; ce
Gu~~~~lfi~tddcé1~~:~e~~i!e
0
v~~~~Ía:i1:~:c~:~e~~¡~
m:ufe.
~and
ceschofcs fe corrompemdanslesin–
reílins , elles fe changenc en vers ::.Vec d'::iur-:anc
plus de prompcitude, que les cnf:ms fom forrs
&
qu'1ls mangcnr des fruus d'Aucomne avec leur
bouillie :c:ir ces frnits fermcm:int facilcmt:nc, cor–
rompcm promprement le J:iir
& b.
bomllie,
&
les
fom
dégenerer en vers. C h:icun fpir combien le
corps
&
fes humeurs rombenc aifémenc en pourri–
ture ,
&
combien en parciculicr
le
chyle eít: fujcr
auJr: vers,:i caufe des ammaux
&
des végét:iux qu'on
m:inge ,
6c
qui fom m:s-fujecs cux-mCmes
a
la
corruption
,
&tfCmplis dt: femcncc de vermine. La
narure
y
a
remedié en fournilfam a.u chyle
,
&
a
tour
le corps par le moycn du ch
y
le, un remede
préferv:icif, rs:ivoir
la bile, qoi
cam imcrieuremenr
qu'excerieurt:ment eít: rrCs-enncmic dt:s vcrs, done
la
purrefaét:ion eíl: infépar:iblemenc accompagnée.
Ainfi
r.inc
qu'une hile bien conlluuée coule dans
les inreflins,
il
ne s'y peuc engendrer de vers, mais
fi-rOr que fon conduit eíl: bouché , ils
y
fuurmil–
lcnr.
On appelle
Va
11mb1lic,1l,
dans lesenfans,
U
ne
force de maladic rare, darís laqudle , quoiqu'ils
ayent une bonne nonrricc,
&
qu'ils rercm bien, ils
dev1ennenc
m~igres,
inquiers,
&
fe tourmenrenc
comme s'ils avotenc des rranchécs. On ne
!~auroir
:;;~~!::~r~eq:~~!l~~1i~cf~~P~~~
1
~eé~~dne;~t;jo~
1
~:~
le nombril de l'enfa.m. Le lendemain on rrouve ce
poiífon
a
dcmi rongé par le ver, ce qui en
faic
rc–
mettre un fecond
&
un
tr01Ciéme ,
pour n'avoir
poinc
3.
doucer de In prefence de ce ver umbilical ;
& .
quand on s'en acnc cerrain , on
r~mplitla
co-
~u,ll!~~~u:1~ ;:~x
d:e
fabi:;;;,~~~¡~~ ~~~~~;~~f~~
le toucdansdu miel. On 3ppliquo lacoquille le foic
fur le nombril de l'enfant,
&
le lendeinain on re–
garde s'il n'y a rien de rongé. Le ver acriré p:ir la
douceur du miel ne manque p:is d'en manger,
&
la.
fabine
&
le verre le
font
r\lourir. Lorfqu'on s\1p–
persoit qu'il ne m:inge plus , on fuic pre11dre inri:–
rieuremenr des rlérerGfs ;\ l'enfonc, :ifln d't!v:icuct'
par m\ l'on pcur le vc:r mnbilirnl morr. De tous les
Auceurs , le feul Semnerr, dans le ch:ipitredes M:i.–
adics de !'abdomen, parle dece Ver.
eít
1
~!c;~~
1
~~¡.~ccf~!
5
r.d~s:i Í.~b~n~
3
~~i~~sd:~~t~'~ ~¡~¡:
&
re1cnue d:
:i.nsla bouche, eíl: excelleme pot1r cel:i,
fe
rire les vc:rs en aboncbnce, La fumte de Íetnenco
de joufqu"iamc resl1e d:ins la bouche par unemot\•
D D dd