~EN
les applique par
m:mie1·e
de revulfion
&
de dcriv:i.–
tion,
&
elles font
fon
falutaires aux jambcs, par
cxemple , avec ou fans fcarificacion, dans .Ja fup–
prcffion des mois
&
des vujdan"es, au dos cmre
Jes épaules dans lesmaux de rC:rc ,
&
aux mammel–
lcsd:i.nsle flux immoderédes mois. On en app_li.quc
:mx bras fur l'humerus, aux lambes avcc ícanfica–
tion dans les dolllcurs
ncphrcciques,
&
au dcdans
de la cuirfc pour la Cupprcffion des mois. Les Vcn–
rouíes évacucnt le fang indifferemmcnt, non pas
cclui d'entre cuir
&
chair fcul, commc le prccen–
denc quelques-uns, qui les
appliqucnc radicalemenr
pour la galc.
Vt11l0Nft
fe dit aum d'unc
ouycnure
ou d'un pc–
ridoupirail qn'on laiJfe dans des conduits de fontai-
- ne , pour leur donncr de l'air qu:md il eíl: bcíoin.
C'dl
un
bour de my:m debour qui
Con
hors de ter–
re,
&
qui d'ordinaire
dl
íoudé
ªMX
coudes des con–
duites pour faciliter l'échapée des vents qui s'en–
gendrem dans les myaux. On fait roiijours les ven–
toufes des grands conduirs auffi hauces que la
Cu–
perficie du refervoir,
a
moins qu'on n'y metcc une
foupape renverfée.
Vtnto11ft.,
en
termes de
Ma~on
, eíl auffi une on–
venure que l'on
fa.irau pié de
la
muraille ,
&
cfef–
pace en cfpace , afin de faire écouler
les
eaux, fur–
tout lorfque les murailles fomiennenr des rerraífes.
C'efi: ce qu'on appelle aurrement
Barb1tCAnt1.
On
die encore
//mtoH/e
d'
11ifan(e.
C'~fi:
un bout
de tuyau de plomb oude porerie qui fe communi–
que
a
une chauffe d'aifance'
&
fon
au deíllls du
comble, afin que
Ja
mauvaiíc odeur du c;1;binet
!~i;ance
foir moins fc:nlible
&
n'incommode pas
VENTRE.
(.
m.
Panie de l':i.nim:il qui dans
fa
ca–
pacité renferme fes emraillcs
&
les aurres organes
neceífaires pour faire agir coures fos facuhés. Sdon
la diviíion des Mcdecins, il y :i. crois ventees ou re–
gions dans le corps humain. Le premier efi: la cC:ce,
le fecond la poitrine juíqu'au diaphragme ,
&
le
troifiéme cdui oU. fom renfermés
les inceltins.
~~~~~edf:¡fi~~r
1;
~1~~~fJ¡~
1
!fr~
0
e~i:~:~r~~cf:i;;=
neur& lebas vemre. Le
Yentre{Hptritur
eílla par-
~fufi~~;sºl:h~:~d~~:~~~~:;,r;u~¡o;:ll~iv~~~ss~~
tend depuis
le
bouc des cOtes juíqu'au lieu oU. naic
le poil.
On dir , en termes de
J
urífprudence, que
l'
En–
fant
foit
le ventre
,
pour dirc, qu'll eíl de condi–
tion libre ou íervile, íelon l'éc:i.t de la mere. On
dir
Crler 111t C11rattHr
""
vmtre,
en parlanc des
enfans poíl:humcs qui fonc encore dans le venere
de leurmere.
On dit , en termes de Manege,
qu'Vn
chtval
'~;::a~n:; qv:.ií';~' &~~: dd~;eff;n~~:il
n'a poim de
On appelle
Ytntn,
en rermes de
Ma~onnerie,
~; ~~ltlbbec:~~~~;ir:~ºt:r~ed: Ío~i:~fo~
1
bc.l~r~
du, quand on vo1c un mur en cec état,
qu'll fntt
Vtntre
&
q11'1l menace ruint.
Les Medecins difenc,
Le vmtre d'tm m11ftle,
pour dice, Sa parrie charnue
Ja
plus enAée.
.Les Chymifl:es appellem//entre
de cJuval,
Le
fu–
m1er dans Jeque! en fermwr quelques vaiíli::aui:, on
foic plutienrs opepuions par le moyen de
la
chaleur
douce qui
s'y
trouvc comenue.
Ymtre,
en tj:nnes de Tourneur, cfl: une forre
de planchette de bois qu'il mer devane fon efl:o–
mach , quand il veur planer ou pcrcer du.bois.
Les Potiers d'éraim appellem venere; La panic
VEN
do milieu d'une chopinc ou d'une pinte, qt1iellun
peu plus gro!fe, plus large
&
plus élevée que
les
aucres parries.
VENTREILLER. v.
n.
Vicux mor.
Se
vcaucrer
&
remuerd.rerrc.
VENTRICULE.
í.
m. Tcrmed'Anatomic. Lapar–
rie oú ce qu'on mange
dl
resU. C'c:fi: un organe
creux , rond
&
membraneux deíliné
3.
recevoir les
viandes
&
pour faire le chyle.
11
eft longuer com–
me une citrouille ou une corni:muíe de berger,
&
licué en l'épigafire, panchanc plus du cOcé gauche
qnc du droir. Sa fubílance efi: membraneufe
~
compofée de rrois runiques , de veioes, d'arre–
reo;
&
de nerfs.
11 dl
lié au diaphragme par en h:tur,
a
lacoiffe par en bas, au dos par
d~rriere,
au duo–
denum par le cOré droit,
&
a
la race par le gau–
che. Les
b~tcs
3.
comes qui n'onc poinc de dencs
i
}~a:;~c;':cir~f~ri;;ieeu::ae~e~~i ~a~~~nd;o~~~~:~~
quarre ventriculcs. Le premier qui eíl fon grand,
s'appclle
La panfeou
l'h~rbfrr.
1l
a
fa
tuniq,ue ince–
rieure couverte de quanciré de perices émincncesde
diftCrcnces figures ferrées les unes comre les autres.
Le fccond appellé
Refen11-
ou
Bo11nu
,
a en dcdans
plufieurs lignes éminemes
&
élevées comme de pe–
cirs murs , qui formenr plufieurs figures quarrées
pemagones
&
hexagoncs. Le troifiéme eíl aepellé
Le m•llet,
&
le qn::uriéme
La C4illettt.
L'ahmenr
ayanc
été
maceré
&
ramolli, dans l'herbier, efl rc–
pouífé dans la bouche par le moycn de cenaines fi–
brcs pour y Ctrc remoulu ,
&:
c'efi: ce qu·on :i.ppelle
R11mmation.
Era
m remOltlu , il eíl renvoyé dans le
millec ,
&
de
12
da.nsla caillene. Cesdeux dcrniers
vemricules fom remplis de plulieurs fcuillets , en–
tre leíquels
Ja
nourrirure ell ferrée, preíféc:, rou–
chée par beaucoup
plw
de íurfaceque s'il n'y avoit
qu'une fimple cavué. Les feuillers du troifiéme
viennenr de
la
circonfercnce vcrs
le
centre. Les
plus grands en.
onc
entre deux d'aucres plus perirs.
Ceux. du quarriéme ont entre ch:icun plufieurs glan–
des qui ne fe renconrrenc poinc dans
les
rrois au–
tres vemricules. Les
01feau~
onr deux vcncricules
qui fonc
le J1rbor
&
/e Gejitr.
Le jaboc Íert
3.
macerer
&
3
r:unolir l'alimem folide, qui eníuire efi: rc:vo...
~~y~ª:~e~;J~:ª~:¡:u~.~~u~r~~f~~¡'~!nee~c~~
ºdi;;r:
cion.
Ymtric11lt
(e
die
auffi de dcux c:i.vicés qui fonc
dans le cccur. Le vencricule droit en appellé
Yei–
nmJ:
&
S411g11in
p:ir quclques-uns. Le gauches'ap-
f:¡11~·frr~:;í~:{pr~
:{;:i
q:,¡fª;~~~u~~:~~~~:[~~
f
::·c!~!r:.~~ev~
1
~:~~~1~PJr~::~.;;(~ ':~::~~~ílof;~
~~1
0
c~),r ~o~ílee~ :¡~~~~~~:~~~!~~~ :~sfa~~":i~s;
doir recevoir une a.herarion excrememcnr neceífai–
re pour la vie
>
&
la difpoficion
:i
une fanguifica–
lion parfaire ,
&
Ctre porté au
ventri~ule g~uche
,
qui elt le ca:ur principal. Par cene ra1fon,
.il
n'y
a.
que les anlm:iux qui onr des poumons, qw aycnc
deux venrriculcs au ca:ur.
JI
y a auffi quacre cavirés dans le cerveau, qu'on
appelle
Ymtr1~u/u.
Les deux appellés
VmtnCJ1/es
foptrieurs
íont
formés par la rencontre des dettx
produél:ions rondes qui s'élevenr du tronc de
la
moCllc allongée ou de la bafc du cervcau ,
&
fonr
une eípece de berceau. Ils íonr plus grnnds vers
11
parcie pofteric:ure que vers l':imerieure,
&
leur
fi–
gure efi:comme ct:lle d'un croiílanc; cequi a faicdi·
re aux Anciens que
la
Lune dominoit beaucoup
fue
Je cervcau. On a vouJu fe pcrfuadcr qu'ils écoienc
·.
~