Table of Contents Table of Contents
Previous Page  588 / 664 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 588 / 664 Next Page
Page Background

VER

noir,

3.

auffi la verru de les chalfer. Le

p:ufum

ou

la fumée des grains d'Alkengi, pilés

&

mClés

a~ec

de la cire en forme de

pite,

&

JCttés

fur une 13me

de fer rougi·au fcL1,

fait

forrir avcc les cr:icbats des

vcrs en foule, quand on

re~oit

;;:cttc fuméc dans

~\b~~~:~~u%1!~~fu!:

5

r ~~u:t~~tj~~

1

~e~;~~csu~~n!!

¿::c1~ ~~1~1~~ ~~~~- i:e~~\71~'é~~¡tc ~~.~~~

1

(~~:~

qui avo1t un appecir

in(.uiable,

fur gueric p:ir l'u–

foge de tHicra, médicamenc préparé avec I'Aloé ,

qui lui

6c

jeuer un ver d'unc::: longuellr cxrraordi–

nairc, aprCs quoi clic Íe trouva débvrée de

Ca

faim

canine. Pluficurs croyc:nt que la malignité des

fié-

;~ct~·efar;;;!ca~:;~t~

3

iJ:;:~~:n'd~~rq~~!

5

c~!Kc~~~~~

putrefnll:ion

Be

le grand nombre de pctics vers qui

en naiffent, qui picoccnc le corps,

& qui produi

fem les divers fymptomes des fiévres

malignes.Bc–

rillus. par le moyen du microfcopc,

a obfervé de

peci1s vers dans les puílules de la petice verole , &

Pierre de Caílro a vU dans la peíl:e de Naples des

bubonsqui en fourmilloient.

ge~~eªIJa~~e~~(f~~ff~ ~un!a~!cl~~j~oails~u~is~~~~

vieux. C'eftce que les Latinsnommem

Tme1t.

Les

T<1pilfcries d'Auvcrgne

íom

forc ÍUJCctes aux vers,

~r~i~"f:s.qgn

1

~r!~~;sd~·e:e:r:

S::

~~·ob~:~f~;=

me, en meccant que\qucs chandelles aedans.11 s'cn·

gcndre aífés ordinairc:mcntdes vcrs dans les

Na

vi–

res , &ccsvcrs, que les Latins

appellentTm~d,,us,

VER'

qui éclofenr an Princems:-

Il

fair diJfercnrcs ac.:

tions, fuivam que la conformation de fon corps fe.

changc,

&

il n'entreprend point de valer qu'il

n'ait été chañgé en papillon

&

qu'il n'ait des

ailcs.

Les vers :l foye íe nourriffent de fcuilles de rnUrier

blanc. Paufanias parlanc des vers qnelesScres,Na–

tion de la .Scyrhie Afiatique

>

nourriilCncpour faire

~,r;!rel~d~r~c~:'d:i~~tr~fs

1

:~ert~~:~~ ~~~'1:~~:~

1

~

Scarabée, & femblable

:l.

l'araignée dans rout le

refte. Ils prennenc gr;ind foin de le nourrir,

&

de

lui fairc de perites loges , canc pour l'hivcr que

pour l'éré.

Il

bitir

Ía

roile

&

file des piés , en

aranr huir comrnc l'araignée. On le nourrir

de

p<1-

nis environ l'cfpacc de quan·c ans,

&

dans

la

cin·

quiéme année on lui donne

a

manger d·un rofeau

verc dom il eft friand.

Il

s'en remplit

&

crevc: de

graiííc ,

&

loríqu'il eíl: mon, on tire be:tucoup de

filaffe de fes entrailles.

M.

Ifnar, dans un petir

Trairé qu'il a

fai~

des Vers i foye, rapporce quel–

que chofe de forc curicux

&

de

fon

exrr~ordinaire

rou~hanc

leur naifiance. Au rcms , dit-il , que

les

feu1lles du míirier fonc prCrcs

a

cueillir

,

c'cR:-i–

d1rc , quinze jours aprCs qu'elles commcncenc

3.

bouconDer, on prend une vache qui

fo1r fur

le poinc

de faire fon veau. On la nourric

enri1~remcnt

de ces

fcuillcs

,

fahs lui donner aucune autre chofe , ni

herbe , ni foin, ni paille , ni grain ,

&

on conti·

nue de

la

mCme

fo

ne huir ¡ours aprc!s qu 'elle

<a

faic

fon vcau

¡

enfuirc on fait manger

a

l'un

&

i

l'aurre animal de ces mCmes feuilles de mUrier

pendant quelques jours , encore fans aucun mClan–

ge d"autrcs alimem. Cela fait, on cuele veau que

l'on a r<1lfafié du lait de la vache

&

des feuilles de

~~~ ~";~;ira'~; ~~h~1~i~i!r ~1~r~~{~~~ic~~r~r~~

forc no1re,

&

rongcant incerfammenr, ils trouenc

les planches

&

les membres d'un VaifiCau.Les pier-

·

1·es ne fom pas exemptes d'Cc re rongées par les

vers. Le Microfcope a fait découV'rir que CJ:s vers

~~n:r~i~i~;a:;: ~ocnf¡~~~e~~r~~f~;~,~¡~~::~~~r~~~

mUrier. On le hache pac morceaux jufqu':l la cor-.

ne des piés ,

&

fans ricn Orer , on met tousenfcm-

~~~;

1

:n~h:~rg,el~~ªb!~ :c:uº~j~: h~~~

1

:u~~~~~Po::

que grií3.trc. Leurs piés, qu'ils ont au nombre de

erais de chaque cOcé , reffemblent

3.

ceux d'un pou,

&

font proche de leur tCce , qui ell fort grollC.

On voit dans leur$:ueulequarre cfpeces de mami–

bules en croix , qu'ils ne cdICnt pomt de remucr ,

&

qu·ils ouvrenc

&

ferment comme un compas

i

quacre branches. lis ont dix ycux , qui font extrC–

rnement noirs

lSc

ronds. Le mortier en auRi mangé

par une infinité de petits vcrs noir!hrcs: lis onc

quacrc piés arfés longs de chaquc cOté ,

&

ne fonc

pas

plu~

gros

q_u~.

des micnesde fromagc.Les

abci~lc~,

qu1onc1J1íle quclque efpace ou dC's crous vu1-

des d:i.n's le h:mt ou dans le has de lcur ruche, font

comramn:s quelquefois de l'abandonner,:l caufede

cercains pap11lons qui

y

cnrrent au mois de Juillec

&

d'Aoiit,

&

qui

y

faif.rnc leur pomo, engcndrenc

de gros vcrs courts

&

durs , qui formcnc des tra-

~~sr!~~ t~I~ c;.:~c~~~~é~~· feu~ J,º~~n~:~ ~~ir;~~~:

mouches

:l

forcir de

I~

ruche aprCs 1''1voir pil.lée.

Ces vers , pour peu qu'1ls

y

demcurenc, mulnphent

de tdle Corte, qu'en moins de cinq ou fix jours ils

n'y

lailfent pas r.lus d'une once de cire de tome

cellc que les abc11les

y

avoient amalfée. Les vers

y

pondcnr d'ailleurs des germes

&

des coques forc

dures , qui avec des coiles d'araignées qu'ils

y

om formées, ne

fom

plus qu'unc pelote dans

la

ruche.

f/ú

AJoye.

lnfell:e qui tiene de la chenille, qui

m

ue quatre

fois,

&

qui filanc de

la

foye s'en faic .

un

comhc:i.u

, oU il

fe

transforme en féve,

&

enfin

en

papillon,

aprCs quoi

il

pond une infinité d'a:ufs

dans un grenier ou aiHcurs, jufc¡u'J. ceque

b

pour–

rirurc s'ymerte. Cene putrefall:1on produir de pe–

tits vens qu'on amaffe avcc des femlles de mUricr

pour les élever de

la

mCme forte

GUC

ccux qui onr

écé formés d'ccufs de versa foye ,

&

ceux-13. fruc–

cifient beaucoup plusque les autres, ce qui fuir que

ccux qui en font un gros rra6c , ne rnanquent pas

cous les dix ou douze ans d'cn faire naitre dececee

maniere.

Yer INi/iurt.

Sone de petit infeé\:c qui r:impc

&.

qui fe trouve fur les hcrbes , parcicuheremenren

Aucomne.

11

a lecul bleu

&

vece

&

lecorpsgníitre,

&

Jettc la nuit une force de lueur.

On

tiene qu'il ya

des

vcrs luif,ns dans les huirres. lis

fonc

rouges ou

blanchirres, longs de cinq ou fix lignes,

&

gros com–

me

un

perit fer d'aiguillcnc, avcc vingr-Cinq piés de

~~;~~ce~~;¿~:!~

aodnet

~fu1i~~rcso¿~~~~c

anguillc

é-

VER. f. m. Mot puremcm Latin,

<JUi

a éré die dans le

vieux bngage pour lignificr lePrmrerns.

Ce fNt aprtsla P11fi¡Ne 911t

Vtrvtt Jdtclin.

VERllERATION.

(.

f.

Terme de Phyfique. C'cft

comme qui diroir Frappemenr

,,d~

Larin

Vtrber1tre,

Frapper. On s'en fcrt pour exphqucr la cauíe du

fon, qui ne provicnt que de la

ver~eratiqn.del'air,

choqué

&

fr:i.ppé en plufieurs rnamercs qut fom les

tons differeºns.

·

yERl30QyET.

(.

m.

Contrelicn ou cordeauqne

les

Charpencicrs auachenc :l l'un des boucs d'une pie–

ce de bo1s qu'1ls om

:1

monrer ,

&

nu cable qui la

porte º,

:1

deux toifcs

Oll

enviran du Jialemenc,

feº~~ r~u~~n~raP~~~f;u~qf~W,~;~~ ~i:f!:~hºe~~~:~t