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VER

les objets axtcrncs fembient mumer.

~e

roumoyt–

mcnt cdfc auffi-rOt,

&

c'cfl ce qm

fatt

le

Vtrt1gt

jimple.

Le (ccond, c'cft. lorfque les ycux fom :om–

rnc

obfcurc1~

par un nuage

1

en force que la vuc

fe:

ecrd,

&

qu't\ paroitdivcrfes

(.QU\curs,JaUOCS,

~Cf­

ICS ,

blcucs, avant que les

)'CUX fo1em

occupcsdc

tencbres. Ce

dcg~é

cdl:

appcllé

Scomnit

ou

Ver11ge

ttmbrtu.v.

Le uoiíiéme

cíl:

quand

ces

tcne~rcs

fe

fom

(i

épaifrcs , q.1c

le maladc cll

comr:nnt

de

cherchcr

i

s'appuycr. Ce dcrnicr dcgré s'appclle

Ytrt1gt CAdHc)

a

caufc qn'il n'y a qu'un pas dd:l

&ll

mal caduc

?U

;i

l'épilcpfic_, qui

furvieJ~C ÍOuv~nt

:i

cene Corte de venigc. L'cílcnccdu Vcrnge fe me

principal_cmcnt·du rournoycment, qui el\: le íymp–

romc principal qui a donné le nom

:i

ce mal, du

Larin

Yertere,

Tourncr; maison n'exdut pomc lc:s

auues fcns , qui fonc :maqués ainú que les yeux

,

ÍUr.tout dans le fecond

&

le troifiéme degré:. Cela

paroit dans le cinccmem, le· fiAlement

&

le

bour–

donncment des arcilles,

&

en ce

qu~

les

mab.des

ne: pouvamªtcnir d'unc maniere aílCs fcrmc les ap–

puis

a

quoi ils s'auachem, fe

lailf~nt

tomber. Ett–

mullcr foit voir l'euellt de ceux

qm

croyemque la

~~¡

::a:

xud~~rl~~~~v~~~l:~rdi~y;1:c;~,~~:n~ff.~cii

qu

'1l.fc

foit, puifqne c'dl

3.

la vUc que les objeCS

pa

ro1rT

Cnt tourner.

Le

vice , cominue-t'1l , doit

écre neceíl3hement daos l'organc de la vUe,

&

non pas dans lecervem, étant cc:rtain que ce n'dl

pas par lui que nous voyom. Comment conccvo1r

que les eíprits tournoyam dans

le

cerve:m fallcnc

paroitre les chafes qm font hors de l'a:il comme

!!¡

c~~~stl·~~~~c~~l~q:~ ~;:fi/l~il: ~i~~s, ~a~:f:::~

lement dans le milaeu ou l'organe qui eíl: le lieu.

~~~

1

~~~i~e~;:sªf:

1

~

1

b:~q~~c~:~sd:~;::s~.1~: 1

1

~~ru:

font cffell:ivemem dansles yeux,

fur-tau~

dansl'hu–

meut aqueufe,

ain~

les chafes qui paro1rfcnt tour–

ner. fom dans l cctl , non pas

dcho~s,

foic clans le

cerveau, foit daos l'ob1e·t.

ti

n'y a pcrfonne qui en

~~~~~

1

~e

1

~·¡~:~in~

0

v~~ ~~~e¿¡;~e~~scc~~

1

f.ai~

1

~~:i

font pounant efft'.'lhvement dans l'cc11. D

e m

éme,

quand les abJCtS paro1ílCnt courner , c'cll aílUré–

mcnt dans l'cc1l que fe fau le tournoycmcnt • ou

plluOr c'eíl: le mouvemcnt déreglé des efpms ani–

maux dans l'cril ·qui les détcrnune par

fa

rondcur

concave

i

un mouvemcmen ccrcle. Cene agicacion

mégulic:re fe fait de

la

mCme forte dans_les amres

org:mes, cl'oU s'enfu1t le nmemcnt d'ore1lles;

&

la

debilité

:i

s'anacher aux appuis. Si le mouve–

ment des efpritj vifucls

&

des humeurs de l'ccil eíl:

rrap rap1de

&

confus_, l! vlle:

~n

eíl:

fi

troublée ,

que le, yeux s'obfcurc1{Íent

&

fe couvren,¡ de cene–

bres ;_ce qui eíl:- un fymptome de la v1fion qui fe

pc:rd. Si le mouvcmenc dércglé des efprin :mimaux

fe cominue Jnfqu'.rnx mufcles. ils fouffrcnc de le–

geres convulfions •

&

mCmc d'aífés

forc~

;iíl3.uts

d'épilepfie. Cela faic connoitre que les efprics vi–

fucls feuls ne:

font

pasdans ledefordte immediace–

rnent dans l'a:1l • mais tour le fymprome des cfprits

animaux dans le ccrveau •

&

en un mor , que les

organcs des 3Utrcs fens

font

affiigés. le cournoye–

mcnc des efprus écam plus fenfible d:ms l'ccil qu'il

ne l'eíl: aillcurs, cene affcél:ion aété nomméc

v,,_

tig~,

de fc:>n principal .fympcorñe.

11

y a des panies

qui produtfent le Vcmge parconfentement,

&

c'eíl:

principalemenc l'et\omac. Ainfi plufieurs.perfonnes

ont peine

:i

fouff'rir le jeüne ,

&

cambcnt dans le

venige mmqu'ils onc l'eíl:omac vuide. Ce mal ceRC

auffi-tOt qu'on a mangé ,

&

le moindre alimcnt

Time f l .

VER

r:~~e

1

~,~,~~~~o~~~l~~~ec;u~u!'~ía

0

:~;fn~~~n;l~e~:~

mac , rend ceux qui y fom fü¡ecs enclins au verti–

ge , pnnap.-lcmcnt quand1\s demeurent long·teros

a

Jeun. Les femmcs hyllenqucs y font auffi expa...

féc:s. Cenams ahmens, commc l'oignon, l'atl, le

reforc, la rave , le chau , donncnt le vertige éranc

dans l'eílomac , fur-cout

:i

ccux qui ont de la dif–

poliuon. Les vers des intdl:.ins engendrent auíli des

verugcs ,

&

le calcul des reins defcendu Ju baílinet

d:rns l'metere , caufe fouvem de grands éblouiííe–

mcns

¡

ma1s la queíl:ion eíl: de fpvó1r commemces

Vcrdges par coníentemcnt :irnvem. On

a.

d'ordi–

n,;me

reconrs

3.

des vaFeurs,

:i

des cxhal:11fons, ou

a

des fiunées qui s'élevem des pnnies infericurcs

a

la cCte ; mais on précend qu'1l

eíl:.

impoíliblc que

cela foic, puifque cous les chcmins font bouchés,

~~~n~~!~uesíl:, ~~in~~:r~1~;é ~:~~~

1

e:~s

0

~u~n

P;i:

Í~é~;v~;d~~~1::1::~tr~~s

0

~1::~;,~v:~~s~un~~~fi}~ ¡~

feª~~;:~~~~r~C:ni:1~~a~~;t;~~e~~~~ge~r;:~'fe~~~~

Jade Íemoic quclque chofe qui mamoit du pié

gauchc avec une douleur vague du corps. Cene

chofe qui monte ne

f~auroit

Ctre que le mauve...

mene convulJif des nerfs qui s'étcndem Jufqu'aux

~~~~:et~,!~é:e;,,!~c~o~~e~~~t:~:~ 1~\~;~;ru~~:

fumée que

l'on n'a pas fuJet d'accufer. La

maílé: du

fang fnmeufe

&

vaporeufe

fait le

meme c:ffec. Tel

eíl:- le fangdcs hypochondriaqncs,dans lefqucls \'on

voir les veinel s'crúler

&

s'abaiífer fobicemcnc fans

cau(e apparcnce. Ce fang écam porté :iu cerveau,

y

corrompt les efprits anunaux , les remuc irrégu–

lieren~im_,

&

produit le Vcrcige. Le Verrige eíl:

f~%~~~~~~ ªsZi1e~~~~~sg~~e~~efo~~~c~e~~;g~;;:

dom le plus funeíl:e eíl:- la fcotomie

&

le Vertigc

c.:iduc.

VERTIGO. f. m. Sorte de maladie de chcval qui luí

Ote prefque la connoiíl" nce,

&

qui le fuiechancelcr,

&

danner de la cCre concre les murs.

VERTlR. v.

:i.

Vieux mat. Traduire d'unc langue en

une aucre. On adir auffi

Vd11r AplHjitHrschofis,

paur dite,

S'y

appliquer

>

y

fournir. On

:i

die enco-

1c

Yátlrtn9utl9Hebt11,

pour dire, Tourner dcce

cOcé-li , y aller.

Pour ce

trib11t

vous·/11111

partir,

Et dtvtrs Bethlum vertir.

VERTOlL. f. m. Vieux mor. Loquee.

VERTUGADIN.

(.

m.

P1ece de l'habillement de•

femmcs, qu'elles mettoiem aucrefo15

3.

lc:urcc::in–

cure , pour relever

le~irs

,Juppes ?e quacrc ou cinq

pouccs. Le Verrugadm croar fau de gro{Íe coilc

rendue fur un gros

fil

de fer. Ce moc eíl:- venu de

l'Efpagnol

Vt"l'fHgaJo,

qui veut dire le Bourlec du

~~~lepa~~~~ j~gp~ileCee~ced::~~ré~

0

~:u:\~i~~:"~~

G11arda111/A11te.

On appclle

Vtrt11gadi11,

en termesde J:irdinage,

un Glacisde gafan en amphicheacre, dom les lignes

citcula1resqui le renfermcntne fonc paint parallelcs.

On l'appelle ainfi

:l.

c.111fc de la reílCmblanccde cette

figure avec un vertugadin.

VERVEINE. f. f. Plame que Diofcoridc divifo en

Verveine mile

&

en Ve1vcine femelle. la Vervci ...

ne droitc: au mile croicdans les lieux a.quaciqucs ,

~:;n~,?o~cd!cc~:'::~~~.'~11~ª~~ h1a"ucc~esd'~~~ºa7~

, me,

&

quclquc::fois plus. Ses tiges ptodnifenc des

E E

e•