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VER VES

fcuillcs

blanchitrcs

déchiquerécs. Le plus íou–

venc elle ne jertequ'unc feule racine,

on trouve

fes rejeuons limpies

fans branches. La Vervcine

!~~

;~ ~~~f~:~f~~sx

pf:.

~c:ºfc

;i¡l

~;'~~::e:;~~

inrervalles ,

relfemblcnc

cellcs.du

chCne , érant

déchiquerées tout autour de la mémc force. Elles

Com pourrant plus perites

plus écroites,

d'u-

~~0coeu¡~rn;i~i,~i;~~nfaer~~~~~:~l~~~~~~ ~~~~~~~

Oni•appelloic

aurrefois

Htrbt

[acrft,

caufe que

~;rnl;~e~i~~;~i~If~~

~~ ~~cc~~r~~b~/a~~~~p&~!=

toiem ordi-Rairemcnt de cene herbe quand ils al–

loiem parlcmenccr avec l'Enncmi,

qu'on

l'em~

ployoir pour benir les licux done on vouloic chaCfer

Jcs rnauvais Efprirs. Il marque les ccrcmonics avec

lefquclles on la cucilloir, ce qui

fe:

faifoic avanc les

Jonrs Canicubires, en un cems ol't il n'y avoic ap–

parence ni de Soleil ni de Lunc.

falloic avoir en..

~~l~~:r~~~%~~:q:~~~i:lv~cddé~l~~~1G6~~~~ti~~~.i~~

avcc uh pie de

fe:~ .

ondcvoic

cueillir de la main

gauchc, fans la la1lfcr cheoiren cerrc depuis qu'clle

écoic arrachéc,

faire fccher féparémenr

l'om–

bre la cige , les feuilles

racin.e. Galiec.

n'a

prefque poinc mis de differencc entre les deux

Vc:rvcincs,

a die que c'eíl: une hcrbe

Ít

deílicca–

tive,, qu'elle peut foudcr les pb.yes; en Lacin

Vá–

butacA.

YERVELLE. f. f. ·T errne de Fauconnerie. Efpecc

de pecit annc:\u oude plaque que l'on ::mache aux

piés d'un oifeau de proye,

olt il y.a une em–

preime des armes d.e celui

c¡ui

l'otfeau.app~r

tic:nc , afin de le farre reconnomc. On

lit

dans

Cretin:

Nefl-ct plttijir Je v•ir un Eptrvitr

LA11ge1a11x pitJ, /onnttlts

'Vtrvtllts.

VERVEU.

m. Panier d'ofier noir, ham

rond,

oi'i. l'on apporce

Paris dcscerifc:s,dcs grofeillc:s,des

pruncs

aucrcs femblablcs fruits qu'oAva vendre

dans les marchés en groson en décail.

C'cíl: auíli, fclon Nicoc, une efpece de

file~

pé–

cher du poilfon, qu'on dit plus communémenc au

pluricl ,

Vtrveu1,

en Lacio

E verricHIHm.

VERURE.

f. Vieux mor. Verrue.

Nt lt front n'a'Voit-tlle pas

Pfon

de roigne

dt vtrru'i?

V ES

yESCE.

f. f.

Planee feuillue qui fe traine fur cerre •

qui a pluficurs tigcs

rameaux qui s;emrelacenc

jcttencde petices

feuillc~

longuettcs, écroices ,

moindres que cclles de

)entille , dont la plU:parc

font

auachécs

une petice queue. Sa Acur eíl:

pcci-

~~:.~~~n::n~:b~~~~cÍ ~eC1~;

J~~f;~i~~ªfic1~~- n~;~

qu'elles

fonc

plus counes

plus 2rCles. Le grain

~u'ellcs

enfennent

eíl:

rond

noir:me,

on s'en

f;r:ns~ll~~ rc:;"1[:[~~r:ep~~e~:r; .~~!~~~~~:

pois

l'avoine. Ce mot viene du latin

Vicia

;

qui fait dirc:

Nicot qu'on devroic écrire

Vece.

en a qui écrivenc

Vtffe.

Oíf¡~~~~~:~~~td~~~t ~:= rc:~;t~~?fc~j~~~V~~~~

minces

déliées,

fes gourfes plus grandes que

celles de la leotille. Elles enfcrrv-cnc trois ouquatre

grains noirs , plus gros que ceux de

vefce. Sa cige

quarrée

fes fleurs fonc de couleur rougd.tre.

V Es

Matthiole' die qu'elle eíl:ordió'aire dans la Gorirte ·

~~loe~l~a~f;~t, ~;;~lo~~~s~a~v~:su~~~fo:te;a~ªfc:

lemcn.t de mauvais gbUt,

~rnis

de difli.cile digellion,

rcílerrenc le venere..Amli ceux

qu~

en mangcnc,

engendrenc un mauva1s fang

change ai–

fémcnt en un fang mélancohque. O!ielques-uns

di~

~~:e ,qÍa~c

~rf~~~n'e

q~1~I~:n~

;;¡fe

~o:vv

e~~t~~e:i.~~

mondé, elle rend l'erobonp?intaux Thifiqucs. Dé–

layée avec du miel

endmte, elle

faic

parcir

tou–

tes les leutillcs

aucres taches qui viennemau vi-.

ge.

VESICARIA.

f. Sortc dc'plantc qui pone íes feuil.

les femblables

la morc:lle , cxc:epté qu'elles

fonc

~~i~a~;~~.e~e~ tf~~~ ff~:r%~;1~s~c~ªf~~~c~l;;b~~~

en croiíf:mt.

forc

des Aeurs blanchcs , qui laif–

fent quelqucs veffies , groífes comme des noix

quclqucfois plus> larges au pié, poiqtucs

la cime

comparrics par huit cOces, diíbnres égalcmem.

Elles

fonc

vcrcesd'abord,

dans leur macurité de–

viennenc roufrn.trcs.

11,

a au-dcdans

au basde

veffie des perles ronlTes

vineufe;, de lagrolfcur

d'un grainde railig, lilfées

polics,d'un goU:c amer,

comes remplies de pecite

~raine

blanchc. Ces

perles fonc lingulieres pour la. d1fficulcé d'uriner.les

:dª:net~tf!~~~~~e;efj;~ªr~:~ ::~t~:~t,d~s b~y

qu'elle porte femblables

des veffies enffées) ou

parce qu'elle

efi:

bonnc conc1·c

pierrc

pour

vdlie.

Matthiole parle d'une aurrc force de

Yejic11ri11

forc

diffcrcnce de cene prcrniere. On s'en {erepour

:~~;, d;;scrf~il~~~e;.lo~~íJ:~~~!ea

v~c

~~:Se~~~1k:ii

l'emour

fes tleurs, qui fom

blanche~,

jauni tres

ou fimplemcnt blanches , jettem de petires veffies

vencs

prefque rondes avcc fix companimens.

Ces veffies conciennenr une graine noire, groJTc:

comme l'ers, a.u cO[é

de laq

uclle

la figure

d'un ca:ur imprimée en bl.mc , comme fila namre

avoit voulu iaous apprendrc que cene graine

fa–

luraire aux défaurs

affclbons du ca:ur, de mC–

me qu'elle

formé

graine d'Echium fcmbbble

~: c~t~::u~~:~~~~e~~~::;·~:!t~eu~·e:º~~~Íuer~~rJ:;~~

animal.

VESICATOIRE. f.

Médicamcmexrerne qui

foit

élever

des

veílics fur la pcau ,

done on

(ere

pour évacuer

:inirer dehors les matieres fe–

rcufes

m:llignes.

efiordinairemenccompoféde

cancharidespulverifées, de leva.in , d'unpeu de vi–

naigre ,

quoi on ajolne quelquefois de la poudre

d'eupborbe

de la fcmence de mourarde, qu'on

incorpore avec du miel , des gommes

des raci–

nes , pour les réduire en telle conlifiance gue l'on

;~~~·r2r~ r~v~1l~e:~u~·~ ~~~~q;~r

1~~~~f;~~:x,ci:é~:

commequ:md on les applique daos les fiévres mali–

gnes pour prévcnir les délires

les convullions, que

pour faire éucu:uion de la

lyn:i~he

rrop acre, oll

du ferum infeél:é d'une

f.w~ur

v1C1ée, lequel occu-

f~nlc~~~Í~~~ is~;~rfe~~t· ~·:~li:ec~~~:~r~;~r;:~!=

r:l~ro;l~a~~C~~el:f~i~~~!~~1:;~l~t~eq~~~~; ~foU:

Jeme. Les

eficacoires s'applic¡uent ordinairemcnt

la nuque

derriere les oreilles •canc pour foufo...

f~ta:~c~~~fi~::ab~~~~~~~~~~::~ ~·;~~fP~.7aed~~~

leurde ctce ,

déteut'lau ven la nuque

lesorca..