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VES

diagnoftiqucs fonr de rcfícntir une cípece d'obíla·

~~cn~~ir:~~i~~¡~.~~ ~~ª~~~:~a~:~f~;!a::n?c~::;:~~

&

ruvaillé

du

ceneíme. le:

gland íouffre une

fort

grahde doulcur , accompagnéc de démangeaifon ,

&

}es

m~ladcs

s'imaginenc que

Ja

pierre

y

Coic

arrcréc.

On appelle

Vef!ie dufiel,

Une maniere depetite

ampoulc qui attirei

Coi

la hile du fiel.

Vejfie,

fe die aulli de cercaines petites clochesou

ampoules qui fonc élever la premierc pean,

&

qui (e

~ee~1b1;~~~~~.eg~~~c~~e Ifccn

0

~~n~~re~ff,~r;r¡;~~~~

lotje

:i

une pecire hubo qui viene p:miculicrement

~¡l~:.paupicres

;

&

qui

aboutit

:l.

quelque fuppura-

Les Chymlllesappellent

Yef!ie,La

partic balfc d'un

alembic, oU l'on met

la

liqucur

&

les amrcs malle...

ces

qu'on vcuc élever

&

fublimer.

VESSIGNON.

f.

m.

Termc de Manegc.

Enffllre

molle qui vienc au jarree du cheval dedans

&

de–

~:r~s ,

c'etl:-:i-dire ,

a

droic

&

:i

gaUche du jar-

VEg5e~· ~ ~·¡ ~fitJ¡;~u~/of~{~~:~~~Ía~fi~~:·~~~:

ou de la maniere de meme quelqu'un en poíldlion

d'un bien qu'il avoit acquis. On fe Cervoic pour cela

de cenaif1'S formules , commede

la

rradnion d'un

b:lron, on d'une autre marque qui foifoit connoicrc

Je rr:mfporc de proprieré.

Il

y

a quelqucs

CoU.cu

mcs oU

l'on payc

encore le Veft au Se1gneur

!::n~~\.

C'c:ft ce qu'on

app~llc

ailleurs

E11ftr1Jint-

VEST ALES.

(.

f.

p. Filies vicrges qui du !tcms de

l':rncicnne Rome éroienc déd1ées au fcrvicc de la

D~éeílCVcfta,

:i

laquellc Numa Pompilius, fon fe–

cond Roi, avoic confacré un feuérerncl. les

Vc(–

rales furent érablics pour le conícrver,

&

on les

p1~niqOir

a.ve

~

beaucoup

de

rigueur

qua~d

elles le

laiffotcnc

crem

dre, Loríque cela arnvou , on ne

pouvoit tallumcr ce feu qu'avec cclui du cid ou

avec Jes rayons du Soleil. Les Vefbles éroient en

pouvoir de fe maricr aprCs qu'clles avoienr palfé

trenreans

a

le gardcr'

&

on les obligeoit

:i

vivre

da~1s

une rellc purecé, qu'oo les cnccrroit rouces vi–

ves , quand

1·~mour

les faifoit romber dans quelque

~~~::a~~

1

~s~~;rf~~~ird~¡..~;~~:ª?:n~~rr~e~

0

~i;r~~~

&

quelenrs percs

&

leurs meres n't:uíli:nt pas été

daos

la

fer~imde.

11

y a cu une fCre nommée

Yej}a–

bts,

que les Romains celcbroienr au mois de Juin

en l'honncur de V

cíb.

lis faiíoienr des feftins dans

la rue devane leur porce ,

&

Fhoifilfoient quelques

mersqu'ils C'nvoyolCntau Temple de cene Déeíli:.

On conduifoit par la Ville plufieurs :lnes couron–

nés

1

dc Aeurs .'

&

qui avoienr flcs colliers com·

~~;f1~ ::i~~r;~

1

~

1

ds~I~~e~:nt~ ~~~u~~e~

0

~

1

0~ie~~

Fii~s

a::1:

~~

1

~:~:)': J:~~~:\~iíl!.

au Capirole , oU

VESTE.

f. f. Efpecc de camiíole

~ui

cíl:ordinairement

~~;~~~t~~~~~~~~ :\~¡ ;eªv!~~q,u~iu~~·~u~~~~w~~

~~ªV~~;s~t~·Jt

0

1~~~%~i~

0

~~cl~º~~ 1~~~~~t~~rr:~~~~

~ªr~in~e~~tg~~:1rª~~t~~ c!~'~

1

~~ha;:s!a~~(d~~~~~:i!~

des Vcílesforr riches,

VESTIAlRE.

(,

m. Licu.oU.dans decertains Couvents

on rc::nferme les vieux habirs des Religicux ,

&

les

étoffcs donr on íc fcrt pour les faire.

Yefl111ire

fe dir

auffi de

la

dépeníe qu'on fai¡ pour habil\cr un Re.

V ES

ligieux ,

&

en ce fens quand on donnc des penCi.ons

:i

des

~Moines

, on regle ce qu'il faut pour leur

nourrimre

&

leur vefi:iaire.

VESTIBULE.

f.

m. Lieu couverr qui

Íert

de palfage

:i

divers appanemens d'une m:ufon, &·quaeft Je

premier endroit oU l'on pent fe repoíer avanr que

d'emrer plus avanr. C'i:toir chés les Anciens un

~~i:~~rr.:c~·a~~i:i~o1::;'~e~f;~,r~',~(;!~fe~~~1l

éroir dedié

a

la DéefiC: Vefta, d

'oll

il

fa

ir venir ce

mot, comme qui diroit

Yefl~

ft11bnlum.

La raifon

qu'il en donnc eft, que comme ils avoient accoU–

tumé de commencer leurs Cacrifices publics par ceux

qu'ils faifoienr

:i

cecte DéeílC , c'éroit

auffi

par le

Vellibl1le , qui lui éroir confacré, qu'ils commel'l–

~oienc

:i enrrcr dans la maifon.

M.

Daviler,

qui

rappone cene étymologie , dit que

Yej}iilHle

peut

cncore venir du Latin

Ytj/i.1

, Robe ,

&

de

Am–

brfart

, Marcher , parce que le

V

efübule érant au–

jourd'huiun lieu ouverr au bas d'un grand efcalier,

pour fervir de

{laíl3.ge

:l

divcrs app:memens, c'eft

dCs ce licu-Ia q

ue l'on

commencc

:1

laiíIC:r trainer

les robes dans les vifües de ceremonie.

On appelle

Yef/,b11ltjimple,

celui qui a fcsfoces

oppoíées égalemcnr décorées

d'arcad~s

vraics ou

fclnccs ; &

VtjlibHle fig11rl,

celni qui par des ro–

tours forme des avantcorps

&

des arrierc-corpsre·

vCcus de pilalh-es

&

de colomnes avcc fymmecrie.

Vej}ib11/t tttrafl1le

eft cclui

Jui

a

qu~me

colomnes

t~%~1~s~n~~&¿~i~e~/t:¡,~~'J!r;~~ fe~~:~~~~~

Jui qui a huir colomnes adoíICcs ou i?olées. On die

encare

Vtj}dJHle

a

ailes,

&

Ytj}tbHlt 1n.ptrifl1Je.

Le

ti~~u,

ic~~~é;~~éi~·i

~~:r~~~~~~:x:::ri~s ~~ ~!;

cQ¡és,

r.Iafonnés.dc

fofües ou vourés;

&

l'autrc cft

un Vcíl:abule qui d\:diviíé en

troispanie~

avec qua...

tre rangs de colomnes ifolées.

Ytflibult,

(e dit auffi de quelques perites cham–

bres qui

fonr

aux érages h.i.ucs ,

&

oU l'on f¡iic en–

trer cc:ux qu'on veur bien faire auendre quelque

tem~~v:;;eÍ~eca~t~~C:::J~~~;tr.,

en termes d'Anato-

mic, Une panic d'unc des cavités dt: l'oreille. C'dt:

ce qu'on appelle amremenr

Lt /11b1rintht.

VESTlR.

v. a.

Hab1lltr ,fournir d'h11billtmtnt.

A

e

AD.

Fn.. On

dir

Yttir 11nmou/in

.t

vtnt,

pour dire, Met–

tre les toiles aux volans d'un moulin

:l.

venr.

Vhir

fignifie, en termes de Pr:uique,Memc en

f.~:;ltl~~;u~.'";o~~fP~~n~·~;c~~~~t~~~~~~~~

:w

f.~J1~fc

amrefois fe preíenter

au

Seigneur ou

:i

fes Offi–

ciers.& le vcndeuralloit _déclarerdevanreux,qu'il íe

devCtoit

&

demctcoir de

la

poríeffion de l'hcricage

au profir de l'achcu:ur

,

qui éroit vCm

&

mis en

poffdlion par

la

rradition d'une pailleou d'une ver–

ge. Les Noraircs gardcm

~core

cefüle ancicn en

meu:mt dans lcurs Contraes , que

le

vcndc:ur s'eR:

défaifi

&:

dévC:m de l'hcritage,

&

en a faifi

&

vCru

l'acquereur.

VESTU,

UE.

adj.Termc de Blafon. II

~e

dit des cf–

paces que lairfe une grande lofonge qut rouche les

quatre Aancs do l'Ecu , ;i.uquel les quarrc

ca~c.ons

qui reftenr aux quatre ff:mcsdonnent

la

qualue de

Vft11,

:J.

cau(e que cene figure en compofée du

chappé par le h:mt & du chauíré par le bas.

D'or

J

11nrreflt dtji»oplt, v6ts1 dt gueulu.

VESTURE. f.

f.

Cercmonie Ecclcfiaílique qui fe

foic

dans les Couvems lorfqu'on donne l'habit de Reli-

~~(i~ !rd~~~~~~~~~life\::xle~~ ~~~~ii~~~~-1e~

1

~N1~~

qui doivcm prcndrc l'habK,

&

aprCs qu'on lcur