VIG
VIL
les ouvragc:s de
rocaillcs.
VIGOGNE.
f.
f.
E/pece
de mouron qu'on
lrOUVC
au Pcrou,
&
dom la lainc qu'on appc:lle auffi
Vi–
gogne,
cíl: fon eílimée:icaufc
qu'on en
f.ait
de
bon9
chapcaux. Cct animal
cll
de coulcur fauvc,' plus
h:mt qu'unc chevrc,
&
fi
lcger
i
La courfc qu'au–
cun levricr ne le
peuc::mcindrc.
Les Efpagnols l'ap_–
pellem
Vicugn"
!
&
c'eílde 13. que nous
avonsfa1t
V1gagne.
Les
V1gognc~
paiílCnt
au
haut des
mo~ugncs
&
auprCs
des nciges ,
&
on ne les peuc
avo1r
qu'en les tuant
:i
CO~ps
dLAtquebufc , OU CO
les
prcnant daos les cnccmrcs.
VIGOTE.
f.
m.
Tcrme d'Arrillcrie. Modele oU l'on
cmaillc les ca.libres des pieccs d':mülcric , pour
lcur chcrcher des boule(s qui leur convienncnt.
. Ce fonc plulicurs trous pcrcés Cur une planche de la
mCme grandeur que le calibre.
.
VIGUERIE.
f.
f.
Charge de Viguicr.
il
fe d1touffi
du territoire oU le Jugc Viguier cxerce
Ca
Jurif
...
diélion.
.
VlGUEROUS. adj. Vieux mot. Vigourcux.
VJGUIER. f. m. Juge en Longuedoc
&
en Pro.
vence. C'cíl le Juge que l'on appcllc
Prev8t
dans
les aurres Provinces de France.
Il d1::
comme
fonc
ailleurs leslicutenans fous les Daillifs.v;gMier viene
;.~n
1
ª~~n:;/:;~!"~ic~~~º:}f;L~~~:;:;c ~~~~~~
tes ou des Gouverncurs des Villes. Mez.erai die dans
fon Abrcgé que les Ducs
Olt
les Cornees de la pre–
miere race de nos Rois avoient des Viguiers oudes
Licueenans, donr la fonél:ion écoic de rcndre
la
juí–
cicc ca lcur abíeuce.
VIL
VlLAlN. adj. Vicux mor. Payían, de
PlllAnHI,
Vil–
lagcois , faie de
Villa
,
Merairie.
N 'ontq1se1 n] /ahora Villfin.
On a appellé
Terre Ytltfine,
Une rcrre rur.llc,
9ui n'écoir pas tenue noblc:menr
&
en ficf, dont a
cu: fair
Vilen11.ge,
pour figni6erTcnure rur.ele.
Si
te1 Viltfin1 lfCbtte 1m fief qui tient de toy franche–
ment,
&
il lieve
&
couche en ton vllenage.
On a die
auOi
V1lener 9HelqH'11n,
pour dire , Le dcshono4
rcr de paroles ,
&
V1lentr
""
.Amhajfadtur;
pour
dire , Violer les droics atrachés :\fon carad:ere;
V1lemtille
,
pour Canaillc )
&
V1lene11x
,
pour
Vilain.
Vilain
,
cíl aufTi un rcrmc: de Monnoie ,
&
on
appclloit ainfi aurrefois Un ccrr3Ín
nombrcd'eípc~
ces qu'il écoit permis de faire für le poids d'un
marc • plus ou moins peíames que le poids reglé
par l'Ordonnancc. Ccllcs qui pcíoicnt trop étoicnc
appcllécs
Vilain.1 forl.l
,
&
cclles qui ne pcfoiem
pas affés s'appclloient
Vilains foihles.
Quclqucs rc–
glcmens pcrmcncm un remede de quarre Vilains
fons
&
de quatrc Vilains foibles pour marc.
VILLANELLE. f.
f.
Chaníon de Villoge , compo–
fée de pluficurs cóuplcts qui onr chacun un rc–
frain .
.
VILEBREQYIN.
f. m. Outil dom le Menuifier
~~~:~e [
1
~u: ~~rc¡:r~~\g:~:~m~~j:~{~¡~~:t;~e~
o.
de diffcrcmcs groíleurs done íe fcrvcnc la plUparc
dys
Ouvricrs, pour croucr, pcrccr du bois , de
'3.
~·~~~~iltn~~~~~~f¡ª(
1
~.;~o~~nq~:~~ !;;~~l~c:J~~
che)
que l'on faic cmrcr en le tournam avec une ma...
nivellc de bois ou de fer. O!:!clques.uns1vculenc
'}Ue
Yilebrequin,
viconc de l'Allemand
Yeinbor~m.
VIL
Perccvin. On die auffi
Virebrequih,
&
P'irolet
Cb.
quel(1ucslieux.
VILENE',•'•· adj. Termede Blafon. llfe di1du Lion
done on voir leCexe.
VILLE. f.
f.
.Affemblage de p/,1ftwrs m•;fons d;¡p._
[te.1 parrHe1,
&
f1rT11P'es
d'
une cl8rure comm11ne, fHÍ
efl "rdinairement demur1
&
de foffts.
A
e
A
o.
F
n..
On appelle
Vilte ouverte
,
Celle qui n'cfl: poimen–
vironnée de murailles quil:t fermcnr, ce qui
la
dií–
ringuc de cellc qu'on appclle
Pt/le clofo
,
ou
'fritle
fermt'e,
a
caufo qu'elle ell: environnée de muraillCs;
Yille Capit4/e,
ou
Vi/le Metrgpolitaine,
fé
dit de
ccHe qui cíl: la premiere d'un Royaumc ou d'unc
Provi.ncc ,
&
l'on appcllc
Vil/e mlfrchanáe
,cellc
o~
plulfcurs Marchands vicnncnt des
Pals
éloignés
po~r
y rrafiqucr. On appelle
Y,l/e frontiere,
Celle
qu¡ cíl fur les limites d'un Pa'is ou d'unc Co1mée ;
Yille Ep1foopale,
Cellc oU il y
a
un EvC:chf,
&
Vil/e
forre,
U
ne Place forcifiéc
&
qui a un grand nombre
dcmaifons.
Toures
les Villcs d'
Allcmagnc
fonr
ou libres ou
fujettes, ou en parric libres
&
en parcie íujenes.
Les
Vtllts librb,
qu'on appellc auíli
VilleJ lm.peria–
/e.1,
d.
cauíe qu'C71les ne reconnoilfencqL1e l'Empe–
reur, fonr Ems de l'Empire,
&
parricipentaudroit
de
íouverainet~. Le~
Vi/leJ(Niettu,
fonc cellcs
9ui
x:elevcncdes Pm¡ces , des Sc1gncursou des
Genuls~
hommes,
&
qui
Conr
ío\1mifes
3.
leur Jufl:ice. Lts
Vi/les e11 partie libres
&
en partie fuj1tus,fonr
ccl–
les qui
aya.neété íujcnes, ont obrenu des privilc–
gesde l'Empcreur,de leurs Princcsoude leurs épées.
~1~~~~:d!rv~~~e~rt ~:~~~u~u~ib~7fc:Ob~~~:, ~º;~
jouilfcnc-pasen repos de leurs privilegcs précendus..
Ces Villes fonc pmffantcs,
&
abufanr de leurs for–
ces,clles cl.chcnrde fe foufiraire
i
l'obéilfance
qu'~-
~c:J~~:~~t'
3.
~e~~ss~~;~~~~~~~~:vr:;;~::~:¡~f~~
Tclles íonr Brunívvic, Erforr
&
Embden, qui ont
colljours quelqucchofe
a
démCler ;
b.
prcmicre avcc
le Duc de Brunfvvic, la Íecondc avec l'Elctlcur de
Maycncc:,
&
la rroifiéme avcc le Princed'Ofrfriíe,
ou de la Friíc Oric:nt;tle. 11 y a des Villcs Imperia–
les de pcu d'imponan
ce , comme Fridbcrg, Aalcn ,
Wcilcr, Gucmmde,
Biber.lc,Dulkcípiel,
&
plu–
fieurs autres;
&
a.u conrraire , il
y
a des Villcs fu–
jctces auXPrinces, magni6quesen birimens
&
con–
fiderables en richeífes. Te\les fonrMunic,Ingolílar.
·Drefde, Widbourg, Magdebourg, Maycnce,
llam~
berg, Stucgard
&
Luncbouri;, mais clics n'om pas
les roC:mcs droits que
la
momdrc des Villcs lmpc-
riales.
•
·
Vi/le
a figni6é amrcfois , felon Nicot, Un Infl:ru–
menr propre
d.
faire des
trOUS.
Vtlfe,
dit-il)
tjl
Mne
tfpece de 1ariere long11e, do11t le m1111che efl enpottn–
ce
,
ftrv11nt
ttHX
Tonnelitrs
a
ptrcer /eJ dou11n
par fas le jable
4
mtttre les chtv1//IJ
t¡Mi
retien–
ntnt les houts de la hlfrre de.1 ronnetfllX, pAr 911oi
i/1 fappelltat auffi
Barroir
1
le áiminNtif d11q11el
tjl
Villcttc,
Perite Vil/e e11 Larin
Tercbellum, Le
mCme Nicot ajoüre.
Les
f/71/e.1011
ftea11x,ou re11áo>1t
de IA Vigne, dequoi elle 1'11ggr11ppe
t:!J-
fo tient
4
t¡Hel–
que chofe.
VILLEUNE.
f.
f.
Vieux mor. Vieilleffe.
Et toHteJ ln áentJ ptrdu.u
~'elle
n'e11 avoit p111 11ne,
Tant p11r efloit de grant Ville11nt,
VILLICAIN. f. m. Vieux mot. Pi(fan.
V 1 l LO N.
f.
m,. On appclloir ainfi :mtl'efois une:
f:i.urfe monnoie done le mot
Bil/•11
a été
fait.
On a
dit
auffi
Yillonntr,
pour clire, Trompet,
&
Yi/Jo-