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MAR

laiílC: pas poumm de rcccvoir

le poli

com'!1c

fa

ir

le Marbre. On fair

aulÍt

du Marbrc

amfic1cl

par

des teinmrcs corrnfivcsqni

pcnet~cnc d~

plus

~·une

ligne.

Cecee

fonc

de Marbrc res;ou_aullt lepol.1:

.

Mm·bre for.t,

Íe

dit

de tome pcmmrc,qm mmc

non fculemcnc

la

di

vcrlité des c

ouleurs des

Mar~

brcs, mais aufli lcurs

vc

incs.On fe fen d'un vcrn1s

pour donncr

:l.

cene pcinrnrc l'apparcncc du poh,

lorfqu'ellc

c:íl

fur de la mcnuifcne.

M"rbre.

Termc d'lmprirucur. Pierre fur b.quclle

les lmprimcurs mctrenc lcscaralt

:ercsarr

3ngC:s, pour

les impofer

&

pour corrigcr les

form.e

s. On appellc

~~c~~~~:;s ~~ a~~r~~~u"~.º"

fe ferc

i

broyer

M~~ª~!~~r~~J:~ f.!~~¡(;~cd~~~~rncc. ~~~r:;:~~E~

jours le long de quclque cOte de monr.lgnc.

I:

y

a en France plufieurs Marbricrcs, les

pl~s

communes fe prennenc

:i

Lava!. Tome la

p:une

Orientale du circuir de la Ville d'Angcrs efl

de

Marbre,

il

n'f

a

néanmoins qu'une Ma1·bricrc en

érac.

M

ARC.

f.

rn.

Poids de huic onces , qui

dl

fait de cui–

vre , & fubdivifé en plulieurs ·petits poids qui fe

mettenr l'undans l'amrc ,

&

qui diminuent toU.jours

de moirié. On fe ferc de cene force

d~

poids '.pour

r:~~:.l~ec~o~esvr:~~¡~~=ci~~~;;;~rq~~::~rd:;~

bmCmechofc.

On

dÍr en cermesdemonnoie,

Rtc0Hr1 delapfr...

ce .1H marc,

&

d11 mlfrc

AIA

picct,

pour mar9uer

1~~encl~¡J~~~~~t:~i¿;~l~·~:~~'::·:~~ :i::~~~I~~

plus fone ni plus foible que l'a\me, de

forre q

u'en

pefant

lc;;efpc~es

par Marc, il

y

en .aic

juílem.em

le

nombre done

11

fauc que le

M~uc

Cou

compofe pouL'

Ccre droir de poids.

.

Marcéeoir aucrefois une monnoie d'argene, qut

fe

diviíoicen huiepanics,& qui avoit cours en Al–

lcmagne.

On n'a commencé en Francc

:i

fe fervir de poids

de Marc que fous Philippc

J.

fur

b.

fin du onziéme

ticcle. Jufqucs-l:l la hvre de poids compofée de

douzeonccs avoie é<é en ufagc. Depuison s'eíl fcr–

vi

de differcns poidsde Marc ,

&

celni dom nous

nous fervons aujourd'hui. a pour fes divifions,

8.

onces,

64.

gros.

191..

dcniers.

160.

eílcrlins , po.

m:a.illes •

640.

fclins,

&

1'608.

grains.

,

M11rc d'or.

Droit qui fe leve

fur

taus les Officcs

de

Francc , toutes les fois qu'ils changcnc de Ti–

tubire. Ce

fue

Henri

111.

qui l'écablit , au lieu d'un

droit qu"on rrcnoie pour la prefuuion de Íermcnc.Il

y

avoic ccrcatnsOfliciers qu'on caxoid. un marc d'or

en

cffece,

&:

d'aucres:i proporrioo, cequ'on a de–

puis evalué en argent.

M1trc. S11111t

M

are,

Ordre de CheY"alerie, qui

fueétabli

d.

Venife, lorfqu'on

y

parca le corps de

faint Marc qui étoie

:l

Alexandric.

Les

Chevalic:r!

que l'on

y

rec;oitont le droit de Bourgcoifie, avec

l'avancagc de poner daos lcurs armes un Lion

ailé

de gueulcs, & pour Dcvife,Plfx

tihi,MArce Ev11fl–

ga1jl11,

ce qui eft un honnenr fon eClimé des Veni-

~~~15;c:d:ílidc:ct~~~~~a~¡~¿~r~i~::r! )~

3

~~;~Q?~

que.

MARCASSIN.

(.

m. Jcune Sanglier au-ddl'ous d'un

~~c~:!"~ºraª(uf<:¡~~~!rta:~.

Compagme

,

&

qui cll

MARCASS~TE.

f.

f.

Pit:rremetalliquc,

Ítui

fe

forme

~~l~~!o~r~:~~ f~u~~~:

1

~~!~!~~ir~e~:1:ec~ec~~(~

qu'on en trouvc prcfque dans cout<:l lcs mines. On

T•m.r

/J,

MAR

"Cíliinc p:uticulicrc eelle qui fe rc:ncoJttrc aui

mi~

nes d'or

&

d'argcnc ,

&

qui cll marquecét: com–

munémcnt de p:ulleucs de métaux.

~elques-uns

~ra~:o~~~f;~~: ~~~~~~ª:~~:~~~; ~~ (,~. ~·t~ !uª~

roie plus de ra1fon de

la

confondre avec la Pierre

plombaire ,

comme

fait

Falopc

, quoiqu'en

la

mcu.:mc au fcu

il

ne s'cn fcpare aucun plomb fon–

du,

&

qu'on l'y cnrcnde craquetcr, comme étanc

remplie

de

ffatuofüés , ce qui n'1rrive pas

a

cellc

done on feparc le plomb,

&

que l'on appellc

Ytna

pfHmb1.

MARCHANDER.

v. a.

Dtmanátrleprix át 9ut!q11e

tl16ft,

tjl tJT"'}tY d'tn convm1r.

AcAD. FR.

On dit

encare

Marchandtr,

daos l'artde b:icir, pour

dl–

rc, S'cngager avcc un Emrcpreneur

:i

fatre un ou–

vrage ponrun cercain prix.

11

fe

die

auffi-bien des

gros ouvragesque des menucs.

MARCHE.(.

f.

Dcgré. Parricde l'éfcalicr Íúr bquclle

on pofe le pié quand on le momeou qn'on le dcf-

~:~~;ur~ll~~~pc;;.;~ri~11~:j}~~.A~;~n, ~c1):rq~~

eíl

la

plus longuc d'un quarrier toumam.

&

M

Ar–

e/Jo

de Jemi-anglt,

Les deux qui font le plus prCs

de

la

Marche d'angle.

11

y

a des

M.rrchu

fHarréa

ou

droitrs,

&

des

Mrchts coHrhu.

les

unes

font

~~~~e~:;,e ~Y~

0

a

0

u~~csc~e~~~~ui"f:ncd~i~~ré

1

!~~~

devane

&

en arriere.

On di

e auffi

Marc/Je1 df/11rdlu

Y

pour dire, Cel–

les

q1.ii

étamdémaigrics en chamfrain par dclfous,

[ºn.enc

lc.ur

d.élardcment, pour former

un~

coquil-

1~dd~,~~c:rci~:'::~:::~~;d:~f:af1~~~

~~~J

sc~!;

ovales. Les Marchesqu'on appclle

dt glf'

r.on

,

fonc

cc:IIcsqui

fonncnr

des rerrons de gazon

d

ans

un

jardin.JI

y

a d'ordinairc

a

chacune une piccc de bois

qui

la

retiene ,

&

qui regle

fa

hauceut.

Marche.

Terme de Tourneur. Morceau de bois

~~~!e~u~~~~~~tn

1

i~Ysiéª~~~f~~i: :~rrfn~ª1;:~e;,¡rrtc

iliºf~:~;fªb:r1e~~i~:~~~~~~c,ª~e~u

1

ie~,

1

;an~;f~

James.

Marche,

Ce dir Cncorc des rouchcs d'un clavier

d'orgue

~

de cl2veffin , d'épinenc.

Marche.

Terme de Dlaíon.

Le

P. M'eneílricr die

qu'il

fo.frouvc daos lesancicns M:mufcrits, oU

il

cíl:

cmployé pour la come du pié des vaches.

MArcht.

Mouvemenc de celui 9ui marche , les

p:is

qu'il

fo.ir

en marchant. On d1r en termes de

gucrre

Battrt la Marclu

,

quand le Tambour bat

d'une ccrt!\.ine maniere qui fait connoitre que

les

Soldats marchcne, ou qu'ils font prC«

:i

marcher

en ordre. Le mor de

M11rche

úgni6oit nutrefois ,

Confins,limires.

Marche,

fronriere, d'ot't viene

M.'frchis

&

M.Jr–

't'JNIS,

voye:iltTr11it(dt1 MArchu d'Aniou &dt

PoiloH

de

Claud.e~Pocquet

de Livonnicre,

J

!te

fin

dt

fin

Co,,,,mtnta1rt for la Cof«Hmt

d'

Aniou.

MARCHE'.

C.

m. Stipularion verbale ou par 'écrít, qul

engage

3.

faite une certaine chofe. Les Marchés qui

lC font

pour un birimenr e.o.ere l'Emrepreneur

&.

celuiq

m f

aic biñr, font ou

d.

la coife • ón

fa.

clcf

:i

la m'

l.in.

On appelle

M11rch(

J

la rolfl ,

Cclui qui

fe faic pour un cermin prix done on conviene p;tr

roife de chaque efpc:ce d'ouv1age,

&

MRrcht'

la.

cltf

'~la

ma,,,

,

Un marché par lcquel un Emreprc.

neur s'oblige envers celui qui l'emploie , de four–

nir rout ce

qu'il fauc

pour

lui

faire un

batimcnr

parfoit, logeable

&

commode, fuivanc les deílCins

&

Jt:s dcvis

qu'ih

ont ;a.nCcéscnfcrnblc)

moyennJh~

Di¡