MAR
la
fomme ponéc par l'écrit qu'i\s ont ligné l'un
&
1'.iutrc. On ditauOi
Marc'1t au rnbAís.
C'cíl: celui
qui fe fait fur des devis, de bicimanrs
11cufs,
ou de
rcp:u arions d'ouvrngcs publics dcvmt un Imen-
tª1~~n~~c~~n~~:(~~~r:.:~1r;:"d; ic~ ?ai:;~
0
p~~:;v~~
prix plus bas que tous les amrcs.
MARCHE-PALIER.
f.
ni. Marche qui fait le bocd
d'un Palier.
,
MARCHE·PIE'.
(.
m.
Maniere de pctite
dhadc
f0us
dc:s formes de cha:ur, fur
q1101
on pofe les
p1és.
On
:ippcllc :mffi
Marchep1i,
La dcrmcrc Marche d'un
Aurel, d'unTrCme.
M arche-pi(,
chcz les Payfons , c'cíl: un coffrc
érroirde mémc longucur que le
lit,&:
qui
fcn
d'é–
chellc pour
y
monccr.
M11rche-pil'de cArroJTe.
Planche fur laquellc lo
Cocher pofe Ít:s piés, lorfqu'il cíl: affis fur le ficgc
du carroílC.
M .rrche-pit.
Tenue de
Marine. Cordagcs qui
Conr
fur
les
grandes yergues , .& fur leíqucls
les
Mare
1
ots pofc::nc lcspiés,lorfqn'tlsferlenc
&
défer–
lcnc
les voiles.
On appe!le
auffi
M archt-pil,
daos lesbordsde
~~~~~rc~Ír~!':e:K~'~u~u~~~ ~!~eca~~~eu~~~ªc
1
~:~~~~~~
facilcmcnr.
MARCHER.
v.
n.
.Aller.1'ava11cerá'un luN
4
11nau-
1repar
le
mou1'munf des pils.
ACAD. FR.
On dit
en
termes de Marine •
M11rcher dans les raux d un
Y
atjfeau,
pourdirc , Faire mC:me rouce , palfc::c
apr~~~~Ceª:.º~ i~:t:ff:·auuefois
pour confiner;
aboutir,
a
cauíc que les bornes étoienc appellées
M arches.
On a ditauffi
M11rchir,
pour dirc, Etrc
ou faire fronriere
:i
un ccrriroire , C..onrrée ou Pro–
vince, Pays ou Royaume. Nicole Gilles dans la
vic: de Clodion le Chevelu ,
LHJ &
fes
Fr1t1tfº"
commenctrent denv11hirle1 urres quid eu."C marcbif–
faitnt.
MARCHETTE.
(.
f.
Tecme d'Oi(clier. Petit bacon
qui üenc en éc.nune Machine qui fe décend lorf–
qn'nn oifeau viene
i
marchcr dcrIUs, en force qn'il
demeure pris.
MARCHIS. f. m. Nom qui
:i
écé donné aum:fois :iux
Gouverncnrs des Villes lirnées fur les marches
011
frontiel~s
d'un Ecac. C'eft de
13.
qu'eft:
vc::~u
celui de
Mar91111.
•
Li
Cbtvalitr
&
li Marcbis
Ke PArit ol ftm0111
rfr
pris.
MARCIONITES.
(.
m. Seébteucs de l'Her<Ítarque
M.ncion Paphlagonien ·, qui vivoic vcrs l'an
L
H·
C'éroic un Philofophc Sto.icien , qui s'éranc la1fié
débaucher par les Fc.mmes, défe!1dic l'Hcrefic
~e
Ccrdon
i
Rome , f.nfanc deux D1cux comme lu1,
l'un bon,
&
l'aucre mauvais,
&
ni1nc l'Incarnacion
de
J
E
su s-C
H R
i
s
T
,
dom
il
difoic que le Corps
éroirdu Cicl ,
&
non de
la
Vicrgc.
11
prctcndit que
JcMondc ne pouvoit
~tre
une t
tuvre du D1eu qui eíl.
bon ,
:i
caufe des
~efordres
<
J.uis'y commcnenc.
ll
nioit
la
Refurrcébon , cnfe1gn:mt que J is
ll
s–
C
H
R.
is
T
en defccndanc aux cnfers, en avoic dé–
livré
leo;
ames des reprouvés qu'il avoic condÜice.9
au Cicl.
11
condamnoir le M:uiagc ,
&
rfircroit le
~~~t~~ci~~~~c~h;¡r~~e~~;~en~J~~~ºfc~~::J:c~:~
priíc:r, dftoiencqu"il
n'y
avoir point de guerrc pc:r–
miíc ,
&
croyoicnc
la
tranfmigl':niondes ames avec
les
Pyrh1goriíl:c~.
Ils émienc encare en forc gmnd
nombre du rems de Theodorer , qui en convertir
plm: de dix mille.
MARCIR. v. a. Vieux mot.
Affii~cr.
MAR
Bim11tp11is marcir&do11/oir
MARCITES. f. m. Seéb.teurs de l'Hcrccfquc Marcus
Devin, qui vivo1t <lans
le
deuxiéme fieclc: fous An–
tonius Ptus: lis s'apec:lloienc eux-mC:mes parfoits,
&
fe vanco1enc ·de iurpalfer Pierre
&
Paulen cx–
cellence_
&
de pouvo1r par
de cenaincs paroles chan–
ger
le
vm facn.memel en
f.mg,
&
:uurer du Cicl
en bas
la
gr.icede D1eu dans le calice. lis nioicnc
l'Humamté de
JE
sus-CH
R l
s
T ,
tenoicnc deux
commcncemens contrailes , le úlence
&
la
parole,
&
cnfcigno1cnt que ;ous les hommes,
'&
chaque
rnc:m~rc
du corps de l'homme,émicncgouvcn;iéspal'
cerrames lemes
&
carall:~rcs.
lis ne _bapnfoicnt
r::i: ua:
01
:0:
~~r~;r:
0
i:c~~'n:d~ul;~~:ict~~icf~
Mere de toutes chafes,
&
de celui qui defccndir
íurJssus.
MARCKGRAVE.
(.
m. Sotte de
dignir~
en Allema–
gne.
Cemorcíl:compofédeM11r~,
Limite ,& de
Grave,
qui vcur dire Comtc en Allemand.
MARDELLE.
f.~·
Pierre percéc qu'on pofe
:l
hameur
~~~er~i ~~~:~
1
;fc~~~~r;.~~ili!~~~
'c1t
q~A ';~1~d
1
;
ou
a
p:ms.
OJ!and
le puics cft miroycn
J
elle eft
ovale &avcc languccce. On die auffi
M argelle,
du Lati.n
Margo,
Bord.
T
ous les Ouvricrs difenc
Mardelle.
MARE'E. f.
f.
Le Rux
&
le reffux dela mer. C'ell un
mouvemenc qui fe fait fcntir deux fois le jour, les
eaux rnontancpcndanc
fix
heures, & s'en retournanc
pendam fix aucrcs hcures, ce qu'elles fonc encore
de la mCme force pcndanc les douze autres hcures ,
en Corte que ce mouvemcnc rélceré s'achcve en
vingr-quatre heurcs quarance-huit minutes.
Cha~
&famJ~~~~sL~:~~cs&a~l~~:n~;~ctu;seb:J:s~~~:e~~
Jeur diminution vcrs le premier
&
le fecond quar•
rier, c'cft:-3.-direenviran le huiciéme
&
le vingc
&
uniémc jour de
la
Lune. Ces mé:mcs m:uées
ont
leur mouvemcnt beaucoup plus confidcrablc aux
nouvelles
&
aux plcines Lunes de Mars
&
deScp-
:~ma~rc~e~ ~~~~s~e~Ea~u~~~~;:¡,; ,Í~t~~rª~~ rt~1~~~
le jamais plus fenGblemem & n'a
fon
reffux p'us
grand que dans les nouvelles
&
les plcines
Lur.esde Juin & de Decc:mbre , teros des folllices.
On
appelle
Mor/ti
m~rles,
Les bJ!Tes Marées,
&
on
da,
qu'On
peut entrtr áam un Port
,
~
en fartir
dt toutt mart'e,
pourdirc, En
quel~yie
état que la
~:~e)~~~~~~.' b~c~¡(~:1i:J~~~a~e
se
1;;~~~
1
):~~
tent
ttH
11ent
,
pour <lire, qu'Ellcs vonc cor:trc le
vcnc.
La
martenous[oútient,
fe dit d'un VaifTCau
f!.u~:!l~n~~({~Cf
e
dt~o:::cfotc~~a;~;e,~~nur;~~~~
l:i.
force
~e
l'aucre, en Cone qn'il va
otl
il veuc
a.1-
ler. On die encore ,
Á 11oir vent
&
marl'e,
ponr
dire, Avoir le vcnr & le couranr de l'eau favora–
bles.
MAllELLE. f.
f.
Vicux
mot.
Tromperie
YeH q1/ el/1
s'applique dtbailler
ji
/#J1rde marelle.
MARESCHAL.
(.
m.
Arrifan qui ferre les Chev;mx,
&
qui les panfequtmd ils fonc rnalades. Dorcl dir
que
MarefihAI,
lignifioit amrcfois, Gouverncuc
de Jumens,
Mar,
voulanr dire Jumcnc,
fur
quoi
il
remarque que les ancicns C:ivaliers qui alloienc
d.
]'épargne pour le fourrage, Íe Íervoiencplus volon–
riers de Jurnens)
a
caufc qu'clles jercem lcur urine
~oi~;~~~ l~;~she~~u
1
:.L;~ ~~~~t
1
~cq'ue~~~~~ ~~?6:
;mili
un ferreur de chevnm:: , que quelqucs-uns le
dériYCnt
d~
MAirt-ten
Mamp,
ce qu'il n'approuve