MAN
httráie
•
quand on a faic mut d'un coup ce ciu·il
y
:,:;¡;¡:~!~~~~v:~~FecL~c
a
:;;~l~c~~u~~:l~ffi~¡f;:
On :ippcllc
Groffes
m._an«u11res,
l'cmbarqucmcm du
lcft , des cables , des canons,
&
cnfin de tout ce
qui rcgarde le gros travail , tel que celui de mer–
tre lesancrcsoll elles doivcnt Cu-e placécs. On die
. qu
'On
"f.iit
man<zwvre tortue,
quand on a faic une
aurre routc que celle qu'on avoirjdeffcin de fairc.
On ªf,pelle
ManaHTJres mAjors,
les gros corda–
ges, tes que
font
les cables , les haníieres, l'eftai,
les
gre~s
&
autrcs;
&
Menues
man<J!H'tlres,
les
perites cordes qui fervcnt
a
manamvrer rant les
~~:1~:s }~~~e~;~~e:~~~r~~ª{~s
te;
::}e~~!;;~
vres
Cont
cc1lesqu'on
mee
lorfqu'on fe prépare
a
un
combat,
&
qu'on faic fcrvir quand les autres Cont
coupécs.
M1t11rzuvre 911i
ne fAit rien ,
tíl: une cordc
qui n'érant ni tenue ni amarrée, ne rravaillc pas.
On l'appcllc aurremcnt
M anO!uvre
en
bande.
11 y a
auffi des
MttnO!u'Ures pafft'es
4
contre ,
&
des
Ma–
nO!NVres pafft'es
d
tour.
Les eremieres
íont
des cor–
dages qui
font
plffés de l'amere du VaiílCau
3.
l'a–
vant, comme ceux du
m~r
d'animon. Les autres
íontpaífées de l'avant du Vaiffeaud. l'arriere, com–
me les cordagc.s du grand mir,
&
ceux des 1mhsde
beaupré
&
de mifaine.
On appelle
ManO!uvres courAntes
ou
coulantt1,
les cordagcs qui paCfam fur des poulies , C?mme les
bras, les écouccs, les boulines
&
aucres , fcrvcnr
a
mana:uvrcr le Vailfcau;
&
ManO!UVTts dorm11n–
tes,
les
c~rdagcs
fixes, comme l'icacle , les hau–
bans , les
cm.is&
aurrcs qui ne paílCnt poim p:irdes
~~~~~~t~~
qu'on mana:uvre plus raremc:nt que les
MANOEUVltER. v. a. Tcrme de Marine. Travail–
ler aux mana:uvres , fairc agir les vergues
&
les
voiles d'un VaiílCau.
MANOEUVRIER.
(.
m. Cclui qui el\ inrelligent dins
mures les chofes qui regardenc
la
m::ma:uvre d'un
Vaiffeau.
MANOIE. f.
f.
Vieux mor. Memoirc.
MANOIR. f. m. Mor qui fignifioit amrcfois
M11ifon ,
&
qu'on rrouve aufii cmployé comme verbc, pour
dire, Habicer, demeurer, du Lacio
Ma,,ere.
Oo.
a dit encare
Manjion,
pout Demclue , d'oU l'on a
fair le mor de
Maifon. Manoi1
n'eíl: plus aujour–
d'hui en ufage qu'au Palais , oU l'on die
Manoir,
SeigneHrhil,
&
cnrre heririers qui p:inagenr noble–
ment.
Pri11cipal mAnoir,
c·en-a..dire, ccluique l'al–
né doit avoir p:u préciput. On dit auffi le
M1u101r
Ep;jiopal.
MANSARDE.
(.
f.
Terme d'Architeél:ure. Maniere
de charpenrc ou couverturc de maifon, que l'on
appelle aucrcmem
Cflmble cq11pt'
ou
brife'.
11 eíl:com-
b?~éq~~ ;~:ioc::;:~~e~~l~i!le~º¡j~l~~ª~~:f~
1
;e~c~=
re. 11 n'y a poim aujourd'hui de bcau bitimcnc qui
ne foit convcrt d·une Manfarde. On lui a donné ce
nom, de Francois Manfard , celebre Archicclk
modcrnequi en'en l'inventeur.
MANSFELDOIS. Nom de cenains Proceílans d'Al–
lemagne , qu'on a appcllés ainíi, de ce que d:tns
le feiziémc fieclc les jcunes Comtcs de Mansfcld
ne pouvantgoütcr
la
doét.rine d'Olíandc::r, de Sran–
carus
&
de quclqucs autrc::s Dol'teurs Luthe–
ric::ns
J
lirc::nt une (c::élea.pan; ce c¡ui fue caufe que
l'on nomma leurs Sujcts
M ansfeldois
ou
Manf–
ftlditns.
MANSPENI.
í.
m. Oifeau deproie des Antillc::s, qui
n'érant guerc:: plusgros qn'un Faucon, a les griffcs
dcux fois plus grandes
&
plus fortes.
JI
a un cel
MAN
~¿',P~u\~:~; !'~~~efaª~[cir~rf~~u~·~~rp~~;f/!~~~=
guer. tependam quo1qu'il foit
fi
forc
&
fi bien ar–
mé , il ne fait
la
gnerre qu'aux ramiers, :tux tourcc–
relle~
, aux grives ,
~
aux aucres pc:cits oifcaux qul
font m.caphbles de lm rcfifter. 11 vic de.:: ferpcnrs
&
de penes lezards ,
&
fe perche d'ordin:tirc fnr les
arbrcs fecs les plus haurs
&
les plus élevés au milicu
des Habitacions. C'eíl:oU les Habitans le rirenr
i
'Coups de
fufil ,
rnais il faut le prendre d rcboms,
autrcmem lcplomb n'a poiur de prife fue lut, t,mt
fes plumes fonc fcrrées
&
foncs. Ln chaic en cft ex..
cellcnre , quoiqu'cllc foit ua peu noirc.
MANTEAU.
f.
m.
Vltemtnt 911'011
fe
met [ur
fu
l'pa11fespar dtffHs l'habit
q11ald
on vwr aller par
/a
ville
OH
a
/4
campagne.
AcAo. FR. On :tppelle
l!'fanteau,
en rcrrnes de Blaíon
,
la Reprefcma-
d~~r~;~af~~tt~c~ª.n~sq~~o~l~~:~~;r~ d~·~~s ~~~
moines. Ces anciens Manteauxqui écoienr ouvercs
{u~
le cOté,
&
9ui
dcfcc~doicnr
plus has que Je nom–
bnl, en maniere de Jnppc volamo , avoienc les
manches raccourcies d l'cndroitdu conde. Les Prin ...
ces non Souvcrains
&
les Ducs
&
Pairs de France
en couvrendcurs écus,
&
ce Manceau eíl: fourré
d'~crmincs.
Ce n'eíl que dcpuis un fiecle que l'on a
mis en ufage les manrc:iux fourrés d'hcrmines.
lls fonc armoyés fur Je rcpH. Ccux des Pt'efidens
ne le fonr pas de la mCmc force. lis fom d'écarlatc
1doublée d'hcrrnincs
&
de petit gris. L'ufagc en cll
plus moderne.
. On crouve le mot de
M11nteA11
employé d:ins le
v1cux langagt: pour une mcfnrc ou un lé d'étoffe.
Com'1itn faut-il
bie11
dt
manttau.~
PouY.voflrtftrmtnt, deq11arre1111x
Pour lt fourrer dt lombardit?
Borcl die que quelqucs-uns fom venir
M11n1ea11
de
Mandnt,
mor Pcrfon ; d'amrcs de
""'/J,,,
d'oU
;~r~e~.:~n;o~:~~/~;n~:a~ec~~~~~:~ :~~~~~:
par~c
devane
&
panie dctrlcre, ou cnfin de
MRnlls,
Mam, &de
Tegtre,
Couvrir.
Ma,,ttaH.
Tennc de Fauconnerie. La
conleur.dupoil de pluficurs animaux
&
oifeaux,
& panicu–]ieremenr des oifeaux de proie. C'c:fi: dc-l:i qu'eíl
vcnu le nom de
Corneille emmanttlée.
Manteau de dum;nt'e.
Ce qui paroí'c d'une chc–
minéedans uncchambre, ce qui en couvrel:t ho[e,
c'ell:-3-dirc, les barres de fer qui porcenr fur les
dcux jamb:tges ,
&
qui écant ployécsquarrémenr
~
fonc fellées dans le gros mur.
On appclle
M1mteaHx dtporte,
les deu_x pieces
d'une ponequi s'ouvredes deux cOtés.
.
MANJ.ELE', E'E. adj. Terme de lllafon. ll fe d1t de
l'écuouve
rt en chappe,
&
du lyon
&
autrcs
:ini~
maux qui
onr.unmamclcc.D
'az.ur.1
/11
roNr co111Jerte
d'ar(eut, manrelée dt mime.
MANTELET.
f.
m. Sone du perir manteau violet que
les
Ev~ques
mcttcm par detfus leur rachee en cer–
taines occafions.
MAttftfet.
en aulli Un pctic manrcau de foururc
~~
1
al~:s fd!~n' ;:í:~ed'~~:t:nd iº~!~c Íce~[~ir !~~
fonfc;mr.
M
1111
re/er.
Termede Blafon.11 fe die des courrines
du pavillon des Armoirics, quand clics ne íonc pas
couve1·res de leurs chapeaux. C'écoit autrefois une
efI~ecc
de bmbrequin large
&
courr qui convroides
cafqucs
&
les écus des Chevalicrs.
Onappellc
Mantelets,
cf:tns lescarroífcs de voi–
mre . les cuirsqui s'ab:menr fur les portieres
&
anx
cOtés daos les rems de pluie ou de vcnt,
&
que l'on
telcve