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32

MAR

de fes fcuilles

&

de

fa

Íemence en medecinc,

qu'OÍ–

que Matthiole d1(e, ,que routel'hcrbe

on.fo

.,décoc–

uon ,

el~

-bonnc

i

taus

~éfiuns

de la poirclne qui

~~~:~~:~f:i;:r id~~!::Sc,t ~l~ G:~:~\~~~J::~

:u·~Ued~~:L~:e,:~la:t:. ~d~a~~/&f~p

1

;il;r~rt~

·.IJlJ~fuo

que lon

JUS

d~fül\C,

dans. les orcilles_ en

_ap–

- p__aifc Ja,d.nulcwn qu.'il elHingul1er1pout

la

íurduc ,

&

9ue

rirC p.u le

nés,

il

purge

le

cerve:i.u

\

&

fair

{osorrl,!.J.nuñCur

1pituitcufc.

;On n'emploiClqu8.Ac.s

fommicés de

cene

plítntC <lans les

Trochifqucs

d'ht:-

dy.ctouri\..

'

·•

MARIPENDA.

G

ru.

Sor«: d'Arbúíl'eau des indcs

qui

fe_

trQuve d:rns h füovince de

Mechoxcan

,

done le rronc eíl: haut enviran de vingrpahnes. Ses

branches'fonr naires,& fes fenillcs femblablcs a\l

Íl!t

~:r7ndd~~~

1

1:r~~-cfe é(u~i~r~~~r~l~es;t~~~~ ~~~:1~U:íl

;:f!se~nlde:::i1i~~~d~1;~r;~~c~1~~!~s fi~rfor~~Pl~~sg~

. de fix palmes , vertspremiCrcmenc, rouges enfuire,

&

en~n

d'un pourpreobfcur. Les habitans prennem

les re¡euons& les rameaux cl,e cet arbri(feau,

&

les

ayant

couppés

fon

menu, ils les fontbouillir juf–

qu':l ce que l'eau s'épaiffiífe ,

&

qu'cllc

vienne en

cooliHance de fyrop.

Ce

fyrop gucrit les pbyes les

~~~~n~~~cilcs,

&

arrCtc.::

le

fang

de celks qui

fom

MARISQ!JES. f.

f.

E.fpece

d~

groíl'e Figue, qui n'a

aucun goUt , dl1 Laun

Aefarifta.

1'.•1ARITACAGA. f. m. Sane d'animal du Brelil ,

grand enviran comme un chat ,

&

apprnchanc de

Ja

forme du f urer.

11

a fur le dosdeux lignes b:.:n

diflinguées, l'unc blanche,

&

l'amre brune,qu.i fe

traverfenc en croix.

11

vit d'oifeaux, dom il m:mgc

auffi les ccufs,

&

eíl tellcmem friam d'ambre que

fouvenc il

(e

promene la nuit le long du rivage de la

mer pour en cherchcr. Cepcndanc il ne la1ílC pas

d'Ctre d'une

pu:u~teur

uCs-venimeufequi pénérram

au rravers des bo1s

&

des picrres , e!l

n~orcelle

pour

les hommes

&

.les Mtes. Elle dure qmnze

&

vingt

jours,

&

quelquefois plus, en fone qu'on c:fl con–

rraintd'abandonnerles villages dontcec animal s'dt

approchéde trop prC:s.

M~:~ü~~~Af~r·t ~ 1

1

~·d~~~:a~i~nh~~~~cf~~~~fo~1 ~~

d'un

ch3.te.au

, auqucl on ne couche poinc , & que

les ufofrnitters ne pcuvencfa.ire coueer.

MARMOT. f. m. Efpece de gros

Smg~

qui a une

c¡uc:ue. Les Grc:cs l'appellenr ...,...

:iii'.9,,cou ,

en~

La–

n~

C

ercopitbtCltJ

>

de

"';f"H

>

~CLIC,

&

de

::

rí911.ur

Smge.

MARMOTE.

f.

f.

Perit animal grand comme un

chat

J

qui reffemble au liévre pac la che,

&

qui

comme lui a quatrc dencs de devane. mais plus lon–

gues

&

plus aignes

av~c

quoi il ronge tout c.: qu'il

crouve.

11

a de rrCs-pemes oreilles , les píés comes ,

le poil affés grand

&

de diverfe couleur comme le

blereau,

&

laqueue courte, Sesonglc:s qu'il a forc

aigus, lui croiíli!nt en une nuit, quand on les lui

a coupés.

JI

fe

dreílC: comme l'Ours

&

marche fur

les piés de derriere. Ces bCces fonc fon commu–

nes dans les montagnes de Savoie

&

de Dauphiné,

ce qui les foir appeller

Muro

montani.

Elles om

cnfemb'e nneefpece de focieté , qui faic que qnand

c:lle~

amaílCm c{u foin pour leur hiVer,elles mec1ent

des feminelles fur les avenues

1

qui les aveni_ffent

par lc:ur fifflement quand il p:troit eles Chafleurs.

~l;~;e~~1:~ e~:~:~~:~n~l;;r~~~

11

;:1ÚJ~a~;.~~;i?e~~

ma1s elles fom l>eaucoup de dégat, li elles rencon.-

MAR

·trent de-quoi ronger. Les fauvagcs dorment tout

· l'hiver comme les loirs dans le foin

&

la pailleoi't

elles fe cachent,

~

a

force de dormir elles devien-

~r~~~~~~rfc~:,c~~i~ 1(~~e1

1

(~t~\º:sr:~~e;g~

0

~~~:~~~

le von\i(fomem

i.h

pllip:mde ccux qui la fenrem.

On

lui Otc le mauvais gol1r

&

~n

la rend propre

a

mangtr , en dcff"echanc

la

gr:ulfe donr c:lle eft

chargée,

&

qui -e!l bonne pour mollifier

&

éren-

~r:<lre.Aes

nerfs renrC.s. c;.ependanc cene cbair, quoi–

J

-qUefall:O,

c:fbrC:~-d1fficile

:i

digerer,

&

nuit

:J.

J'dlo-

1,mac, éohauffant

umverfellemen~

rour

le corps.

M.

Ménage fair vcnir le mor de

Marmott

de l'italien

.1..141trmott1«.

Matthiole d1t qu'on en trouvequancité

·"dans

les moncagnes

de

Trence

&

aux environs,

&

qu'.on les appeile

Marrnontamn,

co1nme qui diroit

Sourirdtmon111gneJ.

MARMOU.)ER. v. n. Vieux mot. Remuer les lévrc::s

commt: les Marmots , les Singes.

MAR

01~. ~·

m. Bateau de medi.ocre gtandeur,

qui

vier:ir de Bne

&

de Champagne ¡ufquesaux portsde

Pans fur

la Marne,

&

fur

la Seine.

11

y

en a qui

font

longs de

dom~eroiles,&

largcs de feize piés en fond.

Le borden e!l haur de qu:me.

MARONIER.

f.

m. Vieux moc. Marinier.

Yo111jiffequ'ílfembldt l'ér.ift,

nt

fo

mHtt, mo1tlt

b;m

le

VDJtnt,

Le1

Mar~niers

qui 1) avoytnt.

M

AR O

N I

TE S. f. m. Premiers Chréciens du Le..

vam , qui viTem dans une parfaice foumiffion

:l

l'Evangíle ,

&

au Saine Siege de Rome,

&

fur-tom

ceux qui habitenc vers le Mom-Liban. lis om pris

~~t:

1

~: ~~~ g~~(.p~~~~~naavg:i;P(uf!~ét:sª~~~;u~

des Jacobices , des Nc:!loriens,

&

des Monoche'i–

tes, ils s'en féparerenc,

&

leur réunion

:1

l'Eglife

Romaine fue Cous Baudouin IV. Roi de ]ernfalem ,

&

Aimeric :»Patriarehe Larih d'Ancioche. 1a langue

dom il.s fe fervenr ticnr t\n peu du Syriaque, dom

le

comm~rcequ'ils

onreuavec les Acabes leur a

foit

quicccr l'ufage, de Corte qu'ils n'en ufent plus que

dans l'Office divin, compofé pour

la

plus grande

pnrie par

foi~t Ephr~rn.

lis om un P:miarche qui

fe nomme roU¡ours Pierre,

&

veur poner le ritre de

P:>..rriarche d'Anrioche , que .s'amibue celui des Ja–

cobites qui s'appelle toUjours Ignace.

lis

ont aufli

~~ré~r~~1~v!~~f~¡~d~! 1~:;~~~sd~1~~e~~

1

~?i~;~

1

;:

· ordinaire du Patriarche eíldans Canobin,

Monafie~

re bari dans le roe. De tenis en cems ils fonc con–

craims de fe retirer dans les moncagnesdu Chouf

&

du Caftroan , pour fe mettre

:l

couvc:rtdes c1:11au–

tés qu

'exerr.em

fureux les Turcs. U yaparnu eux

une

tel~e

pauvreré , que les Curés,

&

mCme

la

p!Upan de leurs EvCques ,'ne fublifiemque par le

cravail de Jeurs mains; ils labourenr des rerres

&

culrivem des jardins, ce qu'ils font av:c beauconp

de foumiílion

:l

la Providence.LeursEghfes,les feu–

les du Lcvant oll il

y

ait desc\oches, ne fom que

de limpies Chapelles,

m\

l'on entre en fe courbanc

par

de~

pones aufli

érro!res

que ba!fes. I_ls les

fon~

de ceuefone afin d'cmpecher lesTurcs d }' .entrer a

chcv.11, comme ils font dans les autres Eghfes des

Chrétic::ns qui ont les pones p'.ns larges

&

plus éle–

vées. lis ne fe découvrenr pomt en y entr::mr, non

pas mCme duram

la

Me~C

, ni lorfqu'on chJnce

l'Office. Leur

rCre

c::fi toU¡ours couvene d'un bon–

ner, c:mouré d'unc écharpe bhnche ou naire, rayée

~ocn~!~;~és

0

~a~;l~~1

1

J;'ii:

1

;;n':~~~~~

l

'~~t:ºb~i'ti!:

~~ ~~~r~;~d~i;1~~~·iFsº~~~f~~cc~~~~i~~-

1

~er;:u¿~!\

1

1~

p1ennem