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MAR
de fes fcuilles
&
de
fa
Íemence en medecinc,
qu'OÍ–
que Matthiole d1(e, ,que routel'hcrbe
on.fo.,décoc–
uon ,
el~
-bonnc
i
taus
~éfiuns
de la poirclne qui
~~~:~~:~f:i;:r id~~!::Sc,t ~l~ G:~:~\~~~J::~
:u·~Ued~~:L~:e,:~la:t:. ~d~a~~/&f~p
1
;il;r~rt~
·.IJlJ~fuo
que lon
JUS
d~fül\C,
dans. les orcilles_ en
_ap–
- p__aifc Ja,d.nulcwn qu.'il elHingul1er1pout
la
íurduc ,
&
9ue
rirC p.u le
nés,
il
purge
le
cerve:i.u\
&
fair
{osorrl,!.J.nuñCur
1pituitcufc.
;On n'emploiClqu8.Ac.s
fommicés de
cene
plítntC <lans les
Trochifqucs
d'ht:-
dy.ctouri\..
'
·•
•
MARIPENDA.
G
ru.
Sor«: d'Arbúíl'eau des indcs
qui
fe_
trQuve d:rns h füovince de
Mechoxcan
,
done le rronc eíl: haut enviran de vingrpahnes. Ses
branches'fonr naires,& fes fenillcs femblablcs a\l
Íl!t
~:r7ndd~~~
1
1:r~~-cfe é(u~i~r~~~r~l~es;t~~~~ ~~~:1~U:íl
;:f!se~nlde:::i1i~~~d~1;~r;~~c~1~~!~s fi~rfor~~Pl~~sg~
. de fix palmes , vertspremiCrcmenc, rouges enfuire,
&
en~n
d'un pourpreobfcur. Les habitans prennem
les re¡euons& les rameaux cl,e cet arbri(feau,
&
les
ayant
couppés
fon
menu, ils les fontbouillir juf–
qu':l ce que l'eau s'épaiffiífe ,
&
qu'cllc
vienne en
cooliHance de fyrop.
Ce
fyrop gucrit les pbyes les
~~~~n~~~cilcs,
&
arrCtc.::
le
fang
de celks qui
fom
MARISQ!JES. f.
f.
E.fpece
d~
groíl'e Figue, qui n'a
aucun goUt , dl1 Laun
Aefarifta.
1'.•1ARITACAGA. f. m. Sane d'animal du Brelil ,
grand enviran comme un chat ,
&
apprnchanc de
Ja
forme du f urer.
11
a fur le dosdeux lignes b:.:n
diflinguées, l'unc blanche,
&
l'amre brune,qu.i fe
traverfenc en croix.
11
vit d'oifeaux, dom il m:mgc
auffi les ccufs,
&
eíl tellcmem friam d'ambre que
fouvenc il
(e
promene la nuit le long du rivage de la
mer pour en cherchcr. Cepcndanc il ne la1ílC pas
d'Ctre d'une
pu:u~teur
uCs-venimeufequi pénérram
au rravers des bo1s
&
des picrres , e!l
n~orcelle
pour
les hommes
&
.les Mtes. Elle dure qmnze
&
vingt
jours,
&
quelquefois plus, en fone qu'on c:fl con–
rraintd'abandonnerles villages dontcec animal s'dt
approchéde trop prC:s.
M~:~ü~~~Af~r·t ~ 1
1
~·d~~~:a~i~nh~~~~cf~~~~fo~1 ~~
d'un
ch3.te.au, auqucl on ne couche poinc , & que
les ufofrnitters ne pcuvencfa.ire coueer.
MARMOT. f. m. Efpece de gros
Smg~
qui a une
c¡uc:ue. Les Grc:cs l'appellenr ...,...
:iii'.9,,cou ,
en~
La–
n~
C
ercopitbtCltJ
>
de
"';f"H
>
~CLIC,
&
de
::
rí911.urSmge.
MARMOTE.
f.
f.
Perit animal grand comme un
chat
J
qui reffemble au liévre pac la che,
&
qui
comme lui a quatrc dencs de devane. mais plus lon–
gues
&
plus aignes
av~c
quoi il ronge tout c.: qu'il
crouve.
11
a de rrCs-pemes oreilles , les píés comes ,
le poil affés grand
&
de diverfe couleur comme le
blereau,
&
laqueue courte, Sesonglc:s qu'il a forc
aigus, lui croiíli!nt en une nuit, quand on les lui
a coupés.
JI
fe
dreílC: comme l'Ours
&
marche fur
les piés de derriere. Ces bCces fonc fon commu–
nes dans les montagnes de Savoie
&
de Dauphiné,
ce qui les foir appeller
Muro
montani.
Elles om
cnfemb'e nneefpece de focieté , qui faic que qnand
c:lle~
amaílCm c{u foin pour leur hiVer,elles mec1ent
des feminelles fur les avenues
1
qui les aveni_ffent
par lc:ur fifflement quand il p:troit eles Chafleurs.
~l;~;e~~1:~ e~:~:~~:~n~l;;r~~~
11
;:1ÚJ~a~;.~~;i?e~~
ma1s elles fom l>eaucoup de dégat, li elles rencon.-
MAR
·trent de-quoi ronger. Les fauvagcs dorment tout
· l'hiver comme les loirs dans le foin
&
la pailleoi't
elles fe cachent,
~
a
force de dormir elles devien-
~r~~~~~~rfc~:,c~~i~ 1(~~e1
1
(~t~\º:sr:~~e;g~
0
~~~:~~~
le von\i(fomem
i.h
pllip:mde ccux qui la fenrem.
On
lui Otc le mauvais gol1r
&
~n
la rend propre
a
mangtr , en dcff"echanc
la
gr:ulfe donr c:lle eft
chargée,
&
qui -e!l bonne pour mollifier
&
éren-
~r:<lre.Aes
nerfs renrC.s. c;.ependanc cene cbair, quoi–
J
-qUefall:O,
c:fbrC:~-d1fficile
:i
digerer,
&
nuit
:J.
J'dlo-
1,mac, éohauffant
umverfellemen~
rour
le corps.
M.
Ménage fair vcnir le mor de
Marmott
de l'italien
.1..141trmott1«.
Matthiole d1t qu'on en trouvequancité
·"dans
les moncagnes
de
Trence
&
aux environs,
&
qu'.on les appeile
Marrnontamn,
co1nme qui diroit
Sourirdtmon111gneJ.
MARMOU.)ER. v. n. Vieux mot. Remuer les lévrc::s
commt: les Marmots , les Singes.
MAR
01~. ~·
m. Bateau de medi.ocre gtandeur,
qui
vier:ir de Bne
&
de Champagne ¡ufquesaux portsde
Pans fur
la Marne,
&
fur
la Seine.
11
y
en a qui
font
longs de
dom~eroiles,&
largcs de feize piés en fond.
Le borden e!l haur de qu:me.
MARONIER.
f.
m. Vieux moc. Marinier.
Yo111jiffequ'ílfembldt l'ér.ift,
~¡
nt
fo
mHtt, mo1tlt
b;m
le
VDJtnt,
Le1
Mar~niers
qui 1) avoytnt.
M
AR O
N I
TE S. f. m. Premiers Chréciens du Le..
vam , qui viTem dans une parfaice foumiffion
:l
l'Evangíle ,
&
au Saine Siege de Rome,
&
fur-tom
ceux qui habitenc vers le Mom-Liban. lis om pris
~~t:
1
~: ~~~ g~~(.p~~~~~naavg:i;P(uf!~ét:sª~~~;u~
des Jacobices , des Nc:!loriens,
&
des Monoche'i–
tes, ils s'en féparerenc,
&
leur réunion
:1
l'Eglife
Romaine fue Cous Baudouin IV. Roi de ]ernfalem ,
&
Aimeric :»Patriarehe Larih d'Ancioche. 1a langue
dom il.s fe fervenr ticnr t\n peu du Syriaque, dom
le
comm~rcequ'ils
onreuavec les Acabes leur a
foit
quicccr l'ufage, de Corte qu'ils n'en ufent plus que
dans l'Office divin, compofé pour
la
plus grande
pnrie par
foi~t Ephr~rn.
lis om un P:miarche qui
fe nomme roU¡ours Pierre,
&
veur poner le ritre de
P:>..rriarche d'Anrioche , que .s'amibue celui des Ja–
cobites qui s'appelle toUjours Ignace.
lis
ont aufli
~~ré~r~~1~v!~~f~¡~d~! 1~:;~~~sd~1~~e~~
1
~?i~;~
1
;:
· ordinaire du Patriarche eíldans Canobin,
Monafie~
re bari dans le roe. De tenis en cems ils fonc con–
craims de fe retirer dans les moncagnesdu Chouf
&
du Caftroan , pour fe mettre
:l
couvc:rtdes c1:11au–
tés qu
'exerr.emfureux les Turcs. U yaparnu eux
une
tel~e
pauvreré , que les Curés,
&
mCme
la
p!Upan de leurs EvCques ,'ne fublifiemque par le
cravail de Jeurs mains; ils labourenr des rerres
&
culrivem des jardins, ce qu'ils font av:c beauconp
de foumiílion
:l
la Providence.LeursEghfes,les feu–
les du Lcvant oll il
y
ait desc\oches, ne fom que
de limpies Chapelles,
m\
l'on entre en fe courbanc
par
de~
pones aufli
érro!res
que ba!fes. I_ls les
fon~
de ceuefone afin d'cmpecher lesTurcs d }' .entrer a
chcv.11, comme ils font dans les autres Eghfes des
Chrétic::ns qui ont les pones p'.ns larges
&
plus éle–
vées. lis ne fe découvrenr pomt en y entr::mr, non
pas mCme duram
la
Me~C
, ni lorfqu'on chJnce
l'Office. Leur
rCre
c::fi toU¡ours couvene d'un bon–
ner, c:mouré d'unc écharpe bhnche ou naire, rayée
~ocn~!~;~és
0
~a~;l~~1
1
J;'ii:
1
;;n':~~~~~
l
'~~t:ºb~i'ti!:
~~ ~~~r~;~d~i;1~~~·iFsº~~~f~~cc~~~~i~~-
1
~er;:u¿~!\
1
1~
p1ennem