MAR
&
en ont autant qL1'i!s vc:u!enr. Les cnfunsclerou.
:e:c;ecss. fen:irncs fom auffi legiomes les uns que les
:m~~~o~~ flc~~~3c!"~~~~1~~h;c~~c!o~~i~t~~·:v~:~
C7Criens n'en prcr.ncntque deux ou
erais.
lis fema–
ricnc íur cequ'on lcur du;;
de
leur mai:treílC, fans la.
voir
3
up:uavanr. Qi1nnd l'époux. cfl convenu avec
les pareos , il lui envoie de ccr.rains mcts.
&
on
faic de grnnds
fdltru qudques
¡ours a.v.:mc..lcs 00-
ccs. On d:m(c
a
l:i
Moccíquc. L'époufedlaffi(e:i
eerre au milieu d'une rroope de fcmmcs,paréc d'ha–
birs cnrichis de picrrcrics. n..yam les mains, lesbras
&
bien fouvcnr le vifage furdés
&
colorés. Le foir,
J'époux amenc chés-lul l'époufocouverrc d'un voi–
lc au fon des cambours
&
des RUtc.s. Ils s'cn6::r–
mcnt rous dcux dans une chambrc,
&
lesfcmmcs
J~~r
1
·~~~~":c~~~r1j:~~edÍ~,~~:tc:ee~f~~:ia~r:~~:
~~~~~C:
1
~~~;; ~~Íai~~~,~~trr
mute la vtlle com-
P:irmi lesBgypricns, les perfonnes de qualité
&
J~1\sí~1~rf~;~~i~~ C·~íl
1
~C:~c;;¡,:~~ ~~u~~1t~sc ~~nc7i~~
cune
:l
fa
chambre féparée.
Lc:s
Grcnadins, qui fonc
ccux de
b
racc eles Mames charfés de Grcnadc, n'é–
poufent
qu'um:
feulc fcmme. Les Mores E_.sypticns,
~ºai;r!~er~ ~:r:~;~~r :~ª~,~~rav~~·:!~ fu
1
ch~~d~e:~~
s'y
font
des incifiom en
fa
prefcnce.
~i
lc:ur
mai–
u-elfe , touchéc de
les
voir en cet ér:u , lcur ba1fe
les mains, ils (e 1iennent aílU.résde réuffir. Les
fillcs
·k~~~~~1~:¡!~::~~-r
3
~~P:~11~xd~~sdi°a
0
::aif:~~~~~
poux , on lai prefcme 1out ce: que_l'époux luia don–
né en mariage, de l'argenc, des
mpes,
&
les
aurres
prefens que ccuxdu conunun ont accoíirum¿ de
fai–
rc. Les parens
des
pcrfonnes de qualiré donnenr de
]~argent,
des ufteníilles,
des
¡oyaux,
&
des cfclaves
de l'un
&<le
l':lUrre Íexe.
Les Mariagesdc:s Mofcovices fe
fom
en pronon–
~anr
les mC:mes paroles que l'on prononce dans
l'Eglife Carholique. lis fe fervenc
n1éme
de l':m–
ncau,
&
l'époux
&
l'époufe écant auprCs de l'Au·
tel, le PrCtre met
la
main de l'une dans celle de
~eª~;~~e~ne: a~1:r;li~ªJ:~~~:t~r~Ír~n~:~t·J~t~~~~
for (es fouliers, pour martjue qu·efie fe reconnoí'c
foumife
:i
lui,
&
l'époux jc1te for elle le boucde
fori
habit, pour foire encendre qu'il Cero fon erotcét:eur.
lls vom enfuireau ponail del'E.g\ife , oU tls boivenc
a
la
Canté l'un de l'aucre, puis ils s"en retourner1t en
b.
m::iifon du mari, qui peut fuire divorce avec
fa
femme au moindre mécomcncement,
&
fe recirer
dans un Cloltrc.
MARIAULE.
f.
m. Témoin peu digne de
foi,
dans
la.
Cofüumc de Hainaut,
ch.
43.
&
97.
vienr de
Mirivolo
des lcaliens. Furerierc
s'd\
trompé, Jorf–
qu"il
:l
confondu ce mot avec
Marj•llet.
L'i
eít:
voyd–
ie dahs ces dcux mots • au lieu qn'il cf\- confonne
da.nsMarj1tlfet.
MARIE.
Sttinu Marit dt M erceáe,
ou
de 11 Rtátmp–
tion.
Ordre de Chcvaliers qui forenc cc:iblis par
Jacqucs Roi d'Arrngon,
&
nommés :linft
:i
caufe
qu'on lt$obligeoic de racheter les Efclaves.lls por.
toient un habit bbnc , :ivec une croix noire
&
étC>ÍCnt de l'Ordre des Cictcnicns. Leuc ét;ibhffc.
mene cqmmcns-a vers l'an
12;1.
&
le Pnpe Gregoi–
rc IX. le confirma. L'Orclre de
!tt
//"i,rge
M.tr1t fer
le
Monr·Carmd,
fue ét.1b
1
i par le Roi Hcnri IV.
&'confirmé en
1107.
parle Pape Paul V.
11
coníif–
toit en cent Gemi!silommes fr:ms:ois, ob'.igés de
MAR
51
-c;clebrer tous les ans un jour de fécc le
i.6.
Mai c:n
l'honncur de la Vii:cge Marie du Mom-C:lrmc:I
>
de porccr Citr leur mantcau une croix
de
vclours
cané:,
au
mil~cu
de b.quelle dcvoic Ctte fon Ima–
ge courc envnonnée de rayons d'or , &:.'"a.u col
une
croix-1d"or en-maniere d'ancrc
o~
dcvoit érre
ciY;~oª~:1~ic~~~:Uc~~~c~~rcen~:ri~~
1
~:~se~ ~=~
futs_y.&..dc\"01ent combarn;e pouc
Ja.
Rcligion €a–
rholique.
MARJ6C:JL
f.
m.
Petit mouchcron qui íc rroUvc
danS
leBrcfil,
&qui
piqueforecruellcmcnt.
MARINE',
E'E.
adj. Terme de nlafon.
JI
fcdirdcs
Lions
&
des aum:s animaux , auíqúdls on dbnne
une queue de poiffon,commcaux
Syrc:ne~.
'D
tL1.u11-
le.1.,
aM
Lio11mterm('á'or.
MARlNl:.TTE.
f. f.
Vieux mor. Pierre d'aimanr.
PArver111áe/"matimttt,
Vnepierrel11i1/e.(fr(toir1ue,
OU
¡,
f~r.1
110/ontier.1
ft
joint.
roi?r~u:)I'é~
1
~!rc~~~~::e~r;a'u~~~:~~~~~e~u~e:~
principalcment
:l
la
Marine.
MAR 1NGO1 N.
(.
m. Sortc de Mouchcron qui
Íé
t(ouvc dans les Illcs de
I'
Amerique ,
&
qu'on ap–
pelle
.hfarigHe
ou
Marlf~Nt,
dans le Brclil. C'eft
i
peu prCs ce qu'on :tppelle en Francc
Cóuft>:.
Au
commcnccmenr ce n'ell qu'un pccit vcrnnffc:au ,
long comme un
gr:iin
de
ble!,
&
qui n'cíl
guere
plus
gros qu'un cheveu.
~:Uld
les ailes
fom
ve–
hues
:i
ces moucherons, ils s'envolent en
fi
grand
nombre, que l"airen eftobfaurci dans quelqucs cn–
droits, particulicrementdeux heures avaht le jour,
&
amane
apr~s
le Soleil couché.Ils t..>órmencemforc
les habitans,
&
Ce Jetcem fur touces·lcs pames
du
c_orps qu'als rrouvcnt découverces, ajuftanr leur pc–
Ot
bec Curun des pores de la peau. Si-101 qu'ils onc
renconm5: la veinc, ils ferrem les :tiles , roidiílCnc
~:1!:r~c~~~t'o~~cf~t ::1~c11;i~~!~u~l;.~r~!!~~~~¡(;¡~~
peuvenr-ils voler.
MARJOLAJNE.
f.
f.
Plante: excrCmemcnt branchue ,
~ed:u~e ::fl~'r!~~,j~ 1::ceffe;~~i~e~~~xr!:~1~ª~
perits. Elle a fes feuillcs longuettes, blanches
&
vclues, qui environnent fes rameaux de cons c01és,
avec force Aeurs au boutde fes riges
j
munies d'é–
pis,
&
~caillées
comme celles de l'origan. Elles
fonc
ver~cs
au commencemenc, JatmiílCnr pcu de
mns
apr~,
&
enfin piliílCm.
ti
en forc une pccire
graine. Pour
fa
racine , elle eft inucile
&
dure com–
mc du bois. Diofcoride die , que la meilleure
MarJol::iine croJr
:l
Cizycc:ne
&
t:n Chypre,
apr~s
~~i~
1
scl~
::
~~~~ni~~~el~:;lif~:; ~,;:
1
:a~c:,~¡~!;
Grecs
la
nommcl\C
e•,".:
.-V.to, ch
Lacio
MlfjorAnA.
Manhiolc croir que ce nom de
Mtfjorlfnlf
lui a éu:
donné,
:l
cauíC qu'elle cíl:odorante
&
10Ujours ver–
rc , ce qui f.iic qn'on prend plus de peine
:l
la cul–
civer qu'aucunea.utre hcrbe.
ti
dir que les
Tofca.nsl
1
appcllcnc
Perfa,
:l
cauíe
peut-~rre
que les prc–
micres plantes en oDt écé apporré:t"s de Períe en Jea.
líe,
&
qu'il
y
en :l une autre force
:l
mihccs feuillcs
qn'ils nommenc
Perfa Genrile. Ses
feuilles , fes
fieurs
&
fes ciges , font bc:aucoup plw minccs que
cclles<le l':imre. Elle ne laiffe pas d'avoirde l'odeut".
La Marjolaine, fclon Galien , eft efe parti('s forc
tenues, de faculré refolucive ,
&
feche
&
defficc:ui-
b~:~l~r:~~~;~cn~~~~~t5d0e01!~;x:~~~fie~r~ufi~~~lfe~
a
ccux qui font travaillés . ou de tranchécs,
~ll
de
/ difficuhé d'urine. On ne fe íc:rc ordinaircmemqua