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300

QUA

pour S:i.cremens que le

BaptC~ne

, l'Euchari.f\:ie ,

l'Abfolurion

&

l'Ordre de PrCcníe.

Q!l

ADUPEDE.

f. m.

TermC:

do_gi:n~riquc

.. BCtc

:l

quacrc piés. Les animaux font d1v1fcs en 01fcaux ,

en poifíons, en

q~:idrupedes

, en reptiles

&

en

infeélcs. Ce mor

viene

A

'l'"""ºr

pedtbus.

Q_UADRUPLE.

(.

m. Piccc_.d'or9ui fm

fabriquée.en

· 16 4 1. fous le regne du Ro1 Lou1s XUI. ayam d un

cOré pour lcgcndc

Chriflu1 -vincir, regnlft, imperat.

avec une croix couronnéede quatre couronncs,

&

canronnéc de quarrc flcurs de lis ,

&

pour legen–

dc l'aucre

cOré,LndoyicHs XIII. Deig1·atiJ

Fr1mco–

rHm

Roe,

avcc la rCre de ce Princc. Elle ne valoir

alors que vingr livrcs. Le

~adruplc

d'Efpagnc •

qui éroit du mCmc prix, a une croix d'un c&ré,

&

de l'amre des armes qu'on ne ft;auroit déchifrer.

Ce mot vicnt de

.f/.!!,Adr11plu11;.

Q_UAl.

(.

m.

Muraille de piem:s de raille élcvée dans

un pon au rivage de lamer, ou le long d'une ri-

;~~:eJ~0d~~~~~:~~~

s.cc

~c: ~~~~J~ª~~ ~

4

~~{,~

;2'~~:e~~~~~;;~ ~c~i:ªfr~hd:~dJe~~c[?~r¿~i~~ª:~

Commis Cur les poccs, qu"on charge du foin de foire

ranger les Vaiffcaux , de marquer le licu pour les

b::~~~:r ;o~n~~ ~~:i!~! ,d~.;;;:it~eJ::t~ea~~

~ai.

U

eA:rec;ü:i l'Amiraucé,&quanddcsVaif–

feaux du Roi

font

dans le port, il doit coucher tou..

tes les nuits au bord de

I'

Amiral.

Q!TAIAGE.

f.

m. Tcrmc de Marine. Droir que ,Jcs

~!;-i;¡~hd~d~~~~r~~ig~st:,~::;:/ fe

0

u~·~ pn~~;,~:~~

difes.

9-_UACCHE.f.f. Perit Vaiffcaui un pone

qui

pone

unecornc.

11

eA: miré en fourche commc l'Yach ou

Je Heu.

Q!J

AKERS. f. m. Fanariques d'Anglererre appellés

ainfidel'Anglois~akm ,

quiveucdire, Trem...

bler,

a

cauíe qu'ils :iffcétcnt de trembler quand

ils

prophecifem, ou qu'ils prient, d'oU vient qu'on les

nommc auffi

T remble11r1.

lis rcjcrcem toutcs les

loix Ecclefiaftiqucs , ainfi que les connoifEmces qui

s'acquierent p:ir l'érude,

&

qui produifent une Ju–

miere interieqre de l'efpric , prétendant que cclles

que l'on acGuien par prCch('r , encendre, Jire, ou

~ist~~~~~r ~~~[ºb~~(puhee~~er~~~"J:~c::~C

d:

~l:a;~

avoic fes défaucs comme un aucre homme, & qu'il

deíeíperoic de Dieu quand il cria en la Croix,

Mon

DieH

,

po11rqHoi

m'a11er..-'V~ru

11b1t11don11t'

?

Jls

ne

vculem point avoir de maifons paniculieres pour

rcc~er

&

pour prier ' défendam l'explication de

J~E;~~~~e

de

P~r~~ J~; ~~~~~1~u~j~u~!'.e~~lf~e¿·~:i~

pomc

~aire

de

priere~

publi'\ues dans l'Eglife., puif-

J~jo~~~t~:~r:u~:~~~e~~ pd·~~U~;s f;~~err

ic

0

~e~~i:~

Divin,

m

d'heurcs aílignées pour

la

priere. lis s'op–

pofenc au chane des Pfe:uunes ,

&

:l

la recribucion

ou dime , qu'ils appdlenr Recompeníe , qui etl:

donnée aux MiniA:r-es. lis condamnent le BapcCme

des enfans , faifanr paflCr la

foi

&

la. converfion

comme une.confequence neceífaire pour les en ex–

clure ,

&

dtfam que l'afperfion qu'on leur faitdans

ce Sacremenc eA: de l'Ancc-chrifl:. Ils fe fondem

pour cela,

fur

ce qu'il n'eA: parlé dans l'Ecrirure

~~::~

1

r~ªj¡(~~ce~f1:trt~P~~~~c~~~ues~~n~ed'e~

¿·~unes

fe

fo~c

femblables

:l.

Dieu , parce

q~1'ils

pr~tcndent

a,.v?1r en eux le mCme efprit qui efl en

Du:u. lis founennenr que l'ame cíl: une p¡mie de

QUA

Dieu ,

&

lo~g-ccms

avant le corps ; qu'il n'y a

poinc de Trimcé; que

JE

su s-C

1-1R.1

s

T

n'a

point

d'amre corpsque fon allC:mblée ; que fa vcnue en

~;;~~/;~ ~~1:l:i;:~~:~reer;;ª:¡er~di~e;~~~ !~sr~lu~~

que l'hommc Chrifi:: n'c::A: poim monté au

Cic:l;

qu'il n'y a pomt de fatisfaéhon de la juílice de

JE·

s

y

S·C

H

R 1

s

T;

que la pric::re pour la rennffion

dc.s

pechés efi:: inurile ;que nous fornmes juf\:ifiés parno–

rre propre jufiice; qu'il n'y

a

poimd'autre v1e ni

de

glotre

i

accendre qu'en ce monde ; qu'il n'y a

ni

Cicl ni Enfer local , ni de refurreél:ion des mons.

que plulieurs d'enue eux ne peuvent pcchcr;

qu¿

nous n'avons poimde Sacremens¡ que Dieu n'dt

r.

oint honoré dans nos Eglifes,

qui fom

d!.íem-ils,

es Maifons des bCccs; que

JE

su s-CHR

1 ST

en

venu pour rcnverfer tOUtC J?ropricté,

&

que

par

cene rnifon tomes choícs do1vem Ccre communes.

i~~Jre:f~~~~r~e(.~~¡<:ne ;~lf.~~ ;":.~ír~::u~"h~~:

~

ne doit poinc avoir de pu11fance fur

un au-

QYALIFICATION. f.

f.

Declamion des qualirér

~::aré~~~~~~~ .e~~;ee~fi~e:nd~!e1;1~:r~Y~f~:

&c._On ne qualifie plus

~eres

fpccialemem

ch1-

l!ree

S·~!eºf~cie~nq~~~c~r~~~r;:~~~~~º~!['~~~

juílemeRt condamnée.

QY

ALITE'.

(.

f.

Accidenc par lequel les chafes fonr

qualifiécs en Medecine , comme d'Ccre chaudcs,

froides , blanches, noires , odoramcs , puames,

aigres , douces, &c. Les Pharmacic::ns admeuenc

trois forces de qualités ; lc::s premieres qui ne

d(..

pc:ndencd'aucunes, mais detquelles il

y

en a d'au–

trcs qui dépendenc. Elles fonc au nombre de qua–

tre, & onc chacune quatre degrés, la ch31eur, Ja

froideur , l'humidité

&

la

Íecherelfe. Les qualités:

Íecondes

íom

cellcs qui

dé~ndent

des premiercs,

Oll

;i

la

geiieration defquc:IJcs les premierCS peuvcm

comribueren quelque fas:on.

11

y

en a cmq,

les

vifibles qui regardent les couleurs , les olfaéblcs,

qui regardenc

les

odeurs , les guílaciles qui

reg:i.r~

dent les faveurs, les au.dirives qui regardent les

~:1irts;;~¡fi¿!i~s) r:~t r;!i¡;:e;~.~~ [~;;~~~;,~

&ijiques

,

du nombre deíquclles on mer les alexice–

res

&

les dcleceres ,

&

aucrcs propriecés occulces.

On divife encore les Q!!alicl:s premieres en aél-ives

qui

fom

la chaleur

&

la fro1deur; en paffives ,

f~a.

voir, la fcchercffe

&

l'humidicé ;en all:uelles, qui

~~~~n:ia~~~:[~~~~~~-~ i~s q:~º~~l~c~~u~~l~~~~

&

en potenrielles ou virruelles , qui fonc cellesque

la

cha!eur namrelle recluir de puiffance en afu:,

comme la vertu des Canch:indes

qui

n'agiroit

poim

(i

elle n'étoit excitée par cene chaleur naro..

relle.

QUANTITE'. f.

1\

Tcrme de Philofophie. Ce qui

fait que les corps

fonc

fufccpribles de nombre

ou

de meíurc. la

~Jtntitt'

di/Crete

,

eíl: celle dondes

p:ircics ne fonc p:ts liées , commc le nombre ,

&

la

~1'ntitt'

cont11111e,

cellc done lespanies

fonc

liécs.

Cene

~:tncicé

concinue

~ft

,

ou focceffive , comme

le tems

&

le mouvcmem ; ou permanente ,

&

c'cll:

ce

que

l'on appdle étendue en longueur, en

lar~

geur,

&

en

pro~ondeur.

.

En

Mathemauque , le mot de

-!2..!Jantitt'

figmfie

gnindeur.

~antir't'scommenf'lrables

,incommtnfa"

r1tble1 , connHes

,

ineonnues,

&c.

Onconfi.derc

la

.fR..!!,Antitt',

enmatiere de Me-:

dicament, íclon

fa

grandcur ou pecirc:ílC:. P.irm1