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QUA
pour S:i.cremens que le
BaptC~ne
, l'Euchari.f\:ie ,
l'Abfolurion
&
l'Ordre de PrCcníe.
Q!l
ADUPEDE.
f. m.
TermC:
do_gi:n~riquc
.. BCtc
:l
quacrc piés. Les animaux font d1v1fcs en 01fcaux ,
en poifíons, en
q~:idrupedes
, en reptiles
&
en
infeélcs. Ce mor
viene
A
'l'"""ºr
pedtbus.
Q_UADRUPLE.
(.
m. Piccc_.d'or9ui fm
fabriquée.en· 16 4 1. fous le regne du Ro1 Lou1s XUI. ayam d un
cOré pour lcgcndc
Chriflu1 -vincir, regnlft, imperat.
avec une croix couronnéede quatre couronncs,
&
canronnéc de quarrc flcurs de lis ,
&
pour legen–
dc l'aucre
cOré,LndoyicHs XIII. Deig1·atiJ
Fr1mco–
rHm
Roe,
avcc la rCre de ce Princc. Elle ne valoir
alors que vingr livrcs. Le
~adruplc
d'Efpagnc •
qui éroit du mCmc prix, a une croix d'un c&ré,
&
de l'amre des armes qu'on ne ft;auroit déchifrer.
Ce mot vicnt de
.f/.!!,Adr11plu11;.
Q_UAl.
(.
m.
Muraille de piem:s de raille élcvée dans
un pon au rivage de lamer, ou le long d'une ri-
;~~:eJ~0d~~~~~:~~~
s.cc~c: ~~~~J~ª~~ ~
4
~~{,~
;2'~~:e~~~~~;;~ ~c~i:ªfr~hd:~dJe~~c[?~r¿~i~~ª:~
Commis Cur les poccs, qu"on charge du foin de foire
ranger les Vaiffcaux , de marquer le licu pour les
b::~~~:r ;o~n~~ ~~:i!~! ,d~.;;;:it~eJ::t~ea~~
~ai.
U
eA:rec;ü:i l'Amiraucé,&quanddcsVaif–
feaux du Roi
font
dans le port, il doit coucher tou..
tes les nuits au bord de
I'
Amiral.
Q!TAIAGE.
f.
m. Tcrmc de Marine. Droir que ,Jcs
~!;-i;¡~hd~d~~~~r~~ig~st:,~::;:/ fe
0
u~·~ pn~~;,~:~~
difes.
9-_UACCHE.f.f. Perit Vaiffcaui un pone
qui
pone
unecornc.
11
eA: miré en fourche commc l'Yach ou
Je Heu.
Q!J
AKERS. f. m. Fanariques d'Anglererre appellés
ainfidel'Anglois~akm ,
quiveucdire, Trem...
bler,
a
cauíe qu'ils :iffcétcnt de trembler quand
ils
prophecifem, ou qu'ils prient, d'oU vient qu'on les
nommc auffi
T remble11r1.
lis rcjcrcem toutcs les
loix Ecclefiaftiqucs , ainfi que les connoifEmces qui
s'acquierent p:ir l'érude,
&
qui produifent une Ju–
miere interieqre de l'efpric , prétendant que cclles
que l'on acGuien par prCch('r , encendre, Jire, ou
~ist~~~~~r ~~~[ºb~~(puhee~~er~~~"J:~c::~C
d:
~l:a;~
avoic fes défaucs comme un aucre homme, & qu'il
deíeíperoic de Dieu quand il cria en la Croix,
Mon
DieH
,
po11rqHoi
m'a11er..-'V~ru
11b1t11don11t'
?
Jls
ne
vculem point avoir de maifons paniculieres pour
rcc~er
&
pour prier ' défendam l'explication de
J~E;~~~~e
de
P~r~~ J~; ~~~~~1~u~j~u~!'.e~~lf~e¿·~:i~
pomc
~aire
de
priere~
publi'\ues dans l'Eglife., puif-
J~jo~~~t~:~r:u~:~~~e~~ pd·~~U~;s f;~~err
ic
0
~e~~i:~
Divin,
m
d'heurcs aílignées pour
la
priere. lis s'op–
pofenc au chane des Pfe:uunes ,
&
:l
la recribucion
ou dime , qu'ils appdlenr Recompeníe , qui etl:
donnée aux MiniA:r-es. lis condamnent le BapcCme
des enfans , faifanr paflCr la
foi
&
la. converfion
comme une.confequence neceífaire pour les en ex–
clure ,
&
dtfam que l'afperfion qu'on leur faitdans
ce Sacremenc eA: de l'Ancc-chrifl:. Ils fe fondem
pour cela,
fur
ce qu'il n'eA: parlé dans l'Ecrirure
~~::~
1
r~ªj¡(~~ce~f1:trt~P~~~~c~~~ues~~n~ed'e~
¿·~unes
fe
fo~c
femblables
:l.
Dieu , parce
q~1'ils
pr~tcndent
a,.v?1r en eux le mCme efprit qui efl en
Du:u. lis founennenr que l'ame cíl: une p¡mie de
QUA
Dieu ,
&
lo~g-ccms
avant le corps ; qu'il n'y a
poinc de Trimcé; que
JE
su s-C
1-1R.1
s
T
n'a
point
d'amre corpsque fon allC:mblée ; que fa vcnue en
~;;~~/;~ ~~1:l:i;:~~:~reer;;ª:¡er~di~e;~~~ !~sr~lu~~
que l'hommc Chrifi:: n'c::A: poim monté au
Cic:l;
qu'il n'y a pomt de fatisfaéhon de la juílice de
JE·
s
y
S·C
H
R 1
s
T;
que la pric::re pour la rennffion
dc.s
pechés efi:: inurile ;que nous fornmes juf\:ifiés parno–
rre propre jufiice; qu'il n'y
a
poimd'autre v1e ni
de
glotre
i
accendre qu'en ce monde ; qu'il n'y a
ni
Cicl ni Enfer local , ni de refurreél:ion des mons.
que plulieurs d'enue eux ne peuvent pcchcr;
qu¿
nous n'avons poimde Sacremens¡ que Dieu n'dt
r.
oint honoré dans nos Eglifes,
qui fom
d!.íem-ils,
es Maifons des bCccs; que
JE
su s-CHR
1 ST
en
venu pour rcnverfer tOUtC J?ropricté,
&
que
par
cene rnifon tomes choícs do1vem Ccre communes.
i~~Jre:f~~~~r~e(.~~¡<:ne ;~lf.~~ ;":.~ír~::u~"h~~:
~
ne doit poinc avoir de pu11fance fur
un au-
QYALIFICATION. f.
f.
Declamion des qualirér
~::aré~~~~~~~ .e~~;ee~fi~e:nd~!e1;1~:r~Y~f~:
&c._On ne qualifie plus
~eres
fpccialemem
ch1-
l!ree
S·~!eºf~cie~nq~~~c~r~~~r;:~~~~~º~!['~~~
juílemeRt condamnée.
QY
ALITE'.
(.
f.
Accidenc par lequel les chafes fonr
qualifiécs en Medecine , comme d'Ccre chaudcs,
froides , blanches, noires , odoramcs , puames,
aigres , douces, &c. Les Pharmacic::ns admeuenc
trois forces de qualités ; lc::s premieres qui ne
d(..
pc:ndencd'aucunes, mais detquelles il
y
en a d'au–
trcs qui dépendenc. Elles fonc au nombre de qua–
tre, & onc chacune quatre degrés, la ch31eur, Ja
froideur , l'humidité
&
la
Íecherelfe. Les qualités:
Íecondes
íom
cellcs qui
dé~ndent
des premiercs,
Oll
;i
la
geiieration defquc:IJcs les premierCS peuvcm
comribueren quelque fas:on.
11
y
en a cmq,
les
vifibles qui regardent les couleurs , les olfaéblcs,
qui regardenc
les
odeurs , les guílaciles qui
reg:i.r~dent les faveurs, les au.dirives qui regardent les
~:1irts;;~¡fi¿!i~s) r:~t r;!i¡;:e;~.~~ [~;;~~~;,~
&ijiques
,
du nombre deíquclles on mer les alexice–
res
&
les dcleceres ,
&
aucrcs propriecés occulces.
On divife encore les Q!!alicl:s premieres en aél-ives
qui
fom
la chaleur
&
la fro1deur; en paffives ,
f~a.
voir, la fcchercffe
&
l'humidicé ;en all:uelles, qui
~~~~n:ia~~~:[~~~~~~-~ i~s q:~º~~l~c~~u~~l~~~~
&
en potenrielles ou virruelles , qui fonc cellesque
la
cha!eur namrelle recluir de puiffance en afu:,
comme la vertu des Canch:indes
qui
n'agiroit
poim
(i
elle n'étoit excitée par cene chaleur naro..
relle.
QUANTITE'. f.
1\
Tcrme de Philofophie. Ce qui
fait que les corps
fonc
fufccpribles de nombre
ou
de meíurc. la
~Jtntitt'
di/Crete
,
eíl: celle dondes
p:ircics ne fonc p:ts liées , commc le nombre ,
&
la
~1'ntitt'
cont11111e,
cellc done lespanies
fonc
liécs.
Cene
~:tncicé
concinue
~ft
,
ou focceffive , comme
le tems
&
le mouvcmem ; ou permanente ,
&
c'cll:
ce
que
l'on appdle étendue en longueur, en
lar~
geur,
&
en
pro~ondeur.
.
En
Mathemauque , le mot de
-!2..!Jantitt'
figmfie
gnindeur.
~antir't'scommenf'lrables
,incommtnfa"
r1tble1 , connHes
,
ineonnues,
&c.
Onconfi.derc
la
.fR..!!,Antitt',
enmatiere de Me-:
dicament, íclon
fa
grandcur ou pecirc:ílC:. P.irm1